Sujet: Pour que marche la mort, PHASE 3 Sam 8 Sep - 16:46
Pour que marche la mort, PHASE 3
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Esprit de Merlin
Je suis l'essence même de la magie
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Sam 8 Sep - 23:55
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Johann Solomon
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 0:20
En France on a une expression. Arrivé au bon moment ou tombé à pic. Dans les deux cas je suis toujours l’illustration parfaite de ce qu’il faut faire... ou ne pas faire, je ne suis plus certain. En tout cas lorsque je me suis arrivé en Angleterre j’étais loin de me douter que je me retrouverai... face à un mur. Au sens premier du terme. On ne parlait pas vraiment de l’accueil chaleureux des anglais mais là c’était vraiment poussé le bouchon un peu loin. L’accueil se faisait par des aurors sur les dents. Ok sans être trop bête je comprenais rapidement que j’arrivais au mauvais moment, probablement juste après une bataille... parfait. Je n’avais pas vraiment choisi mon moment et pour être tout à fait honnête j’aurai du arrivé l’après-midi-midi précédente mais j’avais du consolé deux amies de mon départ pour l’Angleterre et ça avait pris un peu plus de temps que prévue. J’avais écouté une ou deux bribes de conversation pour savoir de quoi il retournait exactement c’était... inquiétant mais je n’en montrais rien, comme toujours. Un homme, plus âgé que moi mais plus petit et vraisemblablement moins détendu m’empêchait de passer. C’est vrai qu’avec mon baluchon et mon petit sac de course je passais sans doute pour un fou mais je n’allais tout de même pas rentrer en France non d’un lutin! Ma soeur Sixtine Prince travaille ici, c’est elle que je viens voir... elle m’attend. Pas vraiment mais elle allait m’entendre en tout cas. Je vous le répète j’aurai du arriver hier mais... les filles vous savez ce que c’est... Ok non, il ignorait. Léandre Tom Prince, mais vous pouvez m’appeler Léandre. Ou pas. Oh oh doucement mon ami, on ne se connait pas encore assez bien pour une fouille au corps. L’humour on oublie. Des chocolats, des cèpes, des cannelés et du vin. Pour Six bien sur, notre mère avait fourré dans mes bagages bon nombres de douceurs qu’elle ne verrait peut être jamais si on ne me laissait pas passer. Merci, vraiment je te revaudrais ça, Joshua c’est ça? Merci. Bref après moult conversation le parvenais à obtenir mon ticket d’entrée pour Sainte Viviane il ne me restait plus qu’à.... trouver ma soeur dans tout ce bordel. Je commençais donc sobrement en arrêtant une jolie petite demoiselle, une infirmière ou une medicomage. Sixtine Prince? Vous la connaissez? Vous savez ou elle est? Elle resta mutique, piégée dans sa propre angoisse. Elle fit un léger mouvement du poignet en direction d’un couloir ou je me dirigeais. SIXTINE FAITH PRINCE, MON CANARIIIIII OU ES TUUUUU? Les gens autour de moi me prenait pour un fou furieux mais un medicomage, plutôt jeune, me conduisit jusqu’à une salle ou je découvrais plusieurs personne... inconnues. Mon regard se fixa ensuite sur une petite blonde au teint verdâtre, habituel chez elle après une de ses visions. Je me rapprochais d’elle et prenait place sur la chaise près de la sienne après un clin d’oeil à une sorcière plutôt craquante à côté. Alors frangine on m’a vu arrivé, c’est ce qui te rend dans cet état là? Moi, user d’humour pour détendre mes angoisses? Si peu. Mon regard se pose alors sur la cousine et son mari. Salut vous deux.... entier? pas de bobo? Pourquoi fallait il que Sixtine se retrouve dans toutes ces emmerdes? Qu’elle ait choisi ce pays trop dangereux pour elle.
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Leandre Prince
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 1:40
Les difficultés de Sixtine, la blonde les ressentait dans les lettres qu’elle recevait de temps en temps. Dernièrement, elle n’en avait plus aucune. Et tout semblait si alarmant en Grande-Bretagne, mais après tout, les autres sorciers du monde voyaient ça du coin de leur fenêtre et se fichaient bien d’intervenir. Qu’est-ce qu’elle avait prétextée pour que Johann la suive ? Des vacances sans doute et ça avait fonctionné. Elle avait mis tout ce qu’elle pouvait dans les valises, le reste, ils l’achèteront sur place. Et elle avait informé le Ministère de leurs venues. Qu’il était difficile de rentrer à Pré-au-Lard lorsqu’on est étranger ! Elle toussote à cause de la poussière de la cheminée, mais elle a les yeux ronds en voyant Johann étalé de tout son sou dans le couloir noir de monde et de blessés. A priori, ils arrivaient après une longue nuit. Elle aide même son époux à se remettre sur ses pieds, portant une attention particulière à la valise qu’il tenait. C’était toute leur vie qui se trouvait là-dedans… Elle ricane doucement à l’idée de le mettre dans un hôpital pour les fous. « J’en aurais choisi un plus beau pour toi. » Elle le taquine alors que la mort les entoure de toute part et ça la fait frissonner Perséphone, jusqu’à ce que cette médicomage s’approche d’elle, un paquet entre les mains. Sixtine était déjà dans une chambre avec d’autres personnes. Au moins, elle était en vie malgré tout ce qui s’était passé. C’est presque si elle regarde Johann horrifier quand elle l’entend parler des Rosiers et des Velrose. Comme si c’était des plantes. « Johann, ce sont des gens par Merlin ! » Jusqu’à tendre les mains pour recevoir ce qui était un coffre, un testament. Le remettre à Sixtine, elle était déjà porteuse d’une bien triste nouvelle Perséphone. À croire que même Hadès l’avait suivi à Pré-Au-Lard. Elle roule simplement des yeux aux questions de Johann. Elle a l’habitude, mais les autres pas du tout.
Elle tente de garder la main de Johann dans la sienne, un instant plus qu’un autre, elle avait peur qu’il panique, qu’il fasse des choses inattendues pouvant le discrédité plus qu’il ne l’était déjà à cause de son entrée. Elle préférait qu’il soit le clown plutôt que celui qu’on veut égorger. Si bien que la Solomon frappe doucement à la porte et on l’invite à entrer. La boite dans les mains laissant les bagages peut importante à l’entrée de la pièce. Elle s’avance dans sa cousine et la prend dans ses bras. « Sixtine. » Un simple accueil. Même si Johann semblait déjà toucher à tout, elle ne le reprend pas, elle sait qu’il a ce petit quelque chose qui sera utile au groupe. Sa cousine la serre contre elle. Réconfort alors qu’elle serrait la main blessée d’un patient dans le coma. « Perséphone, je suis si contente que tu sois là. » Elle soupire un instant. Alors que Léandre fait son entrée. Théâtrale comme d’habitude. Elle lui lance un regard dur. « Des gens sont morts Léandre, c’est un moment de recueillement, tu arrêtes de faire le pitre ou je te colle au coin. » Elle était sèche et froide, Persée, mais il fallait l’être, entre Louis et Léandre… C’était parfois cacophonique. Elle se retourne vers les autres, les observant un à un. Sachant bien que ceux qui pleuraient le plus devaient être de la famille proche de Monsieur Velrose. « Je suis tellement désolée pour votre perte. Une médicomage m’a remis cette boite, elle a dit que le testament était à l’intérieur. » Si bien qu’elle pose la boite dans les mains de la jeune fille brune qui s’était avancée. « Merci… » Elle n’avait rien à répondre et va vite se replacer aux côtés de Johann qui joue avec la perfusion. Elle pose sa tête contre son épaule. Elle est là pour le rassurer dans un moment qu’ils n’avaient normalement pas à vivre. Mais elle souhaitait elle aussi savoir ce que contenait cette boite.
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Persephone Solomon
white magic on my lips
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 3:02
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Roseline Rosier
Young & Beautiful
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 3:51
Elle refusait de croire à l’inévitable. En vérité. Sixtine avait été celle qu’on avait sauvée de longues fois ce soir. Et c’est avec peine qu’elle avait à son tour retenu le bras d’Alexander quand des brigadiers et des aurors avaient fait rentrer le corps de cet homme dans l’hôpital. En un sens, elle remerciait Merlin qu’Abigaël ne soit pas parmi eux, qu’il soit loin et qu’ils seraient malgré tout, tous là pour l’aider lorsque plus tard, il apprendra la nouvelle. Elle n’avait rien vu venir de tout cela, il y avait eu juste la mort du ministre. Elle savait pour ça. Et les gens autour d’elle n’avaient pas cessé de venir présenter des condoléances, jusqu’à ce qu’elle ne réquisitionne une chambre afin que tout le monde puisse se reposer, au calme. Loin de tout ce monde qui semblait prendre toute une famille en pitié. Elle avait vu Arielle dépérir au fil des heures, Abel être dans le fil de ses pensées, Abigaël respirer. Le voir ainsi la mettait dans des états, la Française n’avait pas lâché sa main, ou bien en de rares occasions pour permettre des soins avec le peu de ressources. Tout le monde était à l’agonie et les morts continueraient dans les heures à venir. C’était la guerre malheureusement. Mais Astarosh semblait avoir laissé derrière lui, bien plus que le deuil d’une famille complète. Sixtine avait eu le temps et le droit à ce petit briefing en compagnie d’Arielle. La famille, les oncles, les tantes. La place des trois garçons. Abigaël était parti héritier, elle priait pour qu’il se réveille chef de famille.
Les charges du nom étaient pesantes, Louis l’avait tellement rabâché qu’elle commençait à comprendre où serait sa place si Abigaël se réveillait. À ses côtés, en parfaite femme, poule pondeuse et représentante d’une famille qu’elle ne connaissait guère. Si la benjamine des Velroses retourna dans la chambre, le Prince sillonna les couloirs à la recherche de quelqu’un de quelque chose. Elle n’était en état de rien faire quand ses pas l’ont mené vers ce qui semblait être une sorte de chambre funéraire commune. Les corps lui donnaient envie de vomir, la voyante n’était pas dupe, elle était venue ici en connaissance du conflit. Mais elle perdit son regard azur sur l’ancien. Il semblait être apaisé quoiqu’on en dise. La mort ou la vie, ça ne faisait plus de sens. Elle sent les larmes sur ses joues, en colère. Et elle siffle à l’encontre du corps. « Vous nous disiez d’être prudents, regardez où ça vous a mené ! » Au linceul, voilà le résultat. Oh, elle aurait pu se dire que c’était la vie et que cela suivait son cours, mais un assassinat n’avait rien de naturel. Rien du tout.
Évidemment, Sixtine reprit sa place sur la chaise aux côtés d’Abigaël, une romance dévoilée par un biais qui ne plaisait pas forcément à la française, mais elle devait s’en satisfaire après tout. Et le matin eut bien du mal à pointer le bout de son nez, jusqu’à l’arrivée de Perséphone, Sixtine n’avait pas fermé les yeux. Trop heureuse de la voir débouler avec Johann sur les talons. Rassurée. C’était le terme. Elle avait tant besoin d’eux, de cette famille que tout le monde chez les Prince réprouvait. Mais ils ne savaient pas voir des génies quand il y’en avait sous leurs yeux. Johann et Perséphone étaient ce qui se rapprochait le plus de génies quand ils étaient combinés ensemble. Jusqu’à ce que Léandre ne passe le pas de la porte. Son habituel caractère, c’était mal venu, mais rafraichissant, même si les Rosiers avaient ce regard assassin à son égard. Tout comme Perséphone qui voulut instaurer le respect. Sixtine fait un signe de la main. « Laissez, ce n’est rien. » Pas grand-chose de grave. Elle préférait la vie à la mort. Laissant sa tête trouvez l’épaule de son cadet. « C’était une trop longue nuit Léandre, une si longue nuit. » Cependant, elle reste attentive, laissant Morphée hors d’atteinte. Un testament qu’Arielle était incapable de lire et qui finit entre les mains de Roseline, plus vivant que jamais comparé aux autres personnes présentes. Elle ne prête même pas attention à Johann, presque habituée à ses attitudes. Roseline est solennelle, parfois un peu surprise. Mais Sixtine réceptionne sur ses genoux la baguette et le bout de miroir, identique à ceux reçus par Abel et Alexander. Elle semblait être la personne désignée alors qu’il n’y avait eu qu’une sombre histoire de coucherie. Elle ne se sentait pas légitime. Pas du tout. Mais tout le monde s’accorda un regard hébété lorsque le nom de Sigil sortit du testament avec une montre magique. Même Sixtine ne savait pas pourquoi ni comment, mais c’était ainsi. Tout revenait à Abigaël, mais. Le, mais de Roseline lui fit étouffer un sanglot alors qu’elle plaçait sa min libre sur les artefacts posés sur ses genoux. Relevant ses yeux sur Léandre avant de les reposer sur Johann, les bras chargés de fiole. Elle détaille Persée également quand elle demande. « J’imagine que tu as la grande solution miracle, Amour. » Johann avait toujours les solutions miracles. Sixtine tente de se reprendre. « S’il y a besoin de quoi que ce soit, Johann, dis-le, on arrivera à le trouver. » Mais pitié, sauve-le. Cette dernière phrase muette, elle se lisait dans ses yeux.
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Sixtine Prince
young clairvoyant
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 15:12
La nouvelle ère des Velroses commence. Elle commence dans cette pièce, à la fois bruyante et silencieuse. Comportements en décalage à la situation, lecture officielle du testament – par un autre membre de la famille, mais ce détail n'avait aucune importance – ainsi que partage des différentes parts. Depuis qu'il s'est levé pour regarder le corps couvert d'un linceul passer devant lui, le regard d'Alexander n'émettait plus aucune lueur. Ses tremblements ? Ils n'existent plus. Ses peurs ? Aucune ne vient parasiter les battements de son cœur. Ainsi, lorsqu'il récupère son « dû » - comment pouvait-on appeler ça un dû ? - le diplomate ne laisse entendre aucun autre son qu'un merci sans vie, posant ses mains sur ce qu'il avait reçu de son grand-père, sans vraiment poser ses yeux dessus. De la chance liquide ? Savoir que l'ancien en possédait rendait sa mort plus triste encore... et d'une certaine façon, profondément sombre. Ce n'est peut-être qu'à ce moment là que le cœur de son petit-fils a de nouveau décidé à suivre une nouvelle émotion. Un battement un peu plus fort, qui revient, encore et encore. Pourquoi ne l'a t-il pas utilisé ? Pourquoi ?! L'ultime couperet tombe lorsque l'étrange duo – ou du moins l'étrange jeune homme et sa compagne – parlent d'une solution miracle.
Posant ses yeux sur la désespérée Sixtine, puis sur les différents blessés, il inspire, silencieusement, profondément. La nouvelle ère des Velroses commence ainsi. Dans cette pièce, à la fois bruyante et silencieuse. Elle commence lorsqu'une boîte est ouverte, des mots échangés et une solution miracle espérée. Elle commence avec des mains tendues en direction des uns et des autres... Elle commence sous le signe de liens tissés dans des relations d'amour, d'amitié... ainsi que dans la perte des êtres qui leurs sont chers. Se redressant, Alexander approche alors de Sixtine, posant une main sur son épaule tandis que son visage laisse place à une expression rassurante. Alors, il fléchi les genoux pour être un peu plus à son niveau, avant de murmurer quelques mots sincères. « Prenez soin aussi de vous, Miss Prince. Comme je l'ai dit dans la nuit, si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas. Qu'importe le moment, où le lieu. » Tant qu'il avait le temps de faire quelque chose avant, la seule chose qu'il ait en tête. Se redressant, il s'éloigne alors de celle qui veille sur Abigaël, n'ayant pas ressenti le besoin de lui dire de faire attention à lui. Après tout, elle connaissait déjà le rôle, en tout cas le montrait. Être aux côtés de l'héritier, non, du chef des Velroses... elle ne peut que savoir ce que cela veut dire.
Passant à côté de Roseline, il s'arrête à son niveau, lui offrant un léger sourire – fatigué et d'une certaine façon, factice – avant de prononcer quelques mots. « Si cela ne dérange pas Abigaël et Abel. » Il tourne ses yeux dans sa direction, petite demande personnelle. « J'aimerais bien récupérer le testament lorsque le Professeur Dumbledore sera mis au courant de ce que lui lègue.... » Il hésite un peu, avant de reprendre. « Ce qui lui revient. » La remerciant de son attention, il quitte alors la pièce, échangeant un dernier regard avec Abel. Je reviens, voilà ce que cela pourrait dire. De nombreuses choses sont à faire, à construire. Sa place, peut-être, n'est pas dans ce couloir, à avancer. Mais ce que lui-même a dit à Sixtine, dans la nuit, est aussi valable pour tout le monde. Il y a un temps pour tout. Et définitivement, celui-ci n'était pas celui de parler de quoi faire... ni même de penser à cette nouvelle ère. Pensée égoïste ? Peut-être, mais qu'importe... Il n'est que trop plongé dans la politique, bien plus que ses cousins, pour comprendre cette vérité. Il faut parfois accepter que les choses se feront à un rythme réduit... forcer le destin n'est qu'un meilleur moyen de briser tout.
Alors, il avance, jusqu'à rejoindre la salle principale de l'hôpital. Réunir les morts ainsi, laisser les personnes pleurer les défunts... Certaines traditions Une légère grimace traverse le visage du jeune homme, bien qu'il continue d'avancer, les mains cachées au fond des poches, rejoignant le corps silencieux de son grand-père. L'arrivée du visiteur oblige les personnes à s'éloigner, surtout lorsqu'un murmure traverse l'assemblée. Un Velrose venant rendre hommage à un autre... rien de bien surprenant. Mais son arrivée brise la macabre mascarade qu'est devenu le corps de cet homme. Alors, il soupir, attendant que tout le monde s'éloigne suffisamment, sentant toujours quelques regards sur lui. Quelques frissons traversent son corps, une certaine colère, peut-être, de voir l'Ancien ainsi. « Je sais que je suis censé comprendre toutes ces choses, ce folklore comme on dit... Mais te voir ainsi devenir l'attraction d'une population... » Il n'y a aucune fierté à voir le père de son père ainsi... Il n'y a aucun plaisir à voir des inconnus lui rendre hommage. Un jour, ils l'oublieront, ou il deviendra une simple distraction passagère. Vous vous souvenez du temps du Lion ? Oh, oui, c'était la grande époque. Il n'y a plus de sorcier comme lui maintenant. Et ils auraient raison. Car il n'y aura plus un seul sorcier comme lui.
« Pourquoi ? Pourquoi tu n'as pas fait le détour pour récupérer ce qu'il te fallait ? Un peu de chance liquide et... tu aurais été là, avec nous, pour veiller sur Abigaël et toutes les personnes en qui tu avais confiance... » Son cœur cogne douloureusement dans sa poitrine, plissant ses yeux pour contrôler les larmes qui venaient peu à peu chercher ses joues. « Je ne peux pas regarder Abigaël ouvrir les yeux... pas comme ça. Je ne peux pas attendre tes obsèques. Tu étais franchement pénible quand tu t'y mettais l'Ancien. Mais j'étais fier d'être le petit-fils d'un Auror aussi pénible que ça. » Un léger rire traverse ses lèvres, suivi d'un léger soupir, ses mains de nouveau rangées dans ses poches. « J'étais si fier de toi, que je rêvais d'avoir la même métamorphose d'Animagus que toi. Maiiiis... on aurait fini par m'appeler le Lionceau plutôt que le Lion, donc j'imagine que ce n'est pas une si mauvaise chose. Puis bon, comme si j'avais le caractère d'un Lion. » Fils unique, à l'inverse de ses cousins, la grande maison de l'île de Man l'avait aidé à se plonger dans un monde imaginaire, rêvant de tout et rien. Et malgré le visage autoritaire de son grand-père, il avait toujours aimé, enfants, se retirer de cette nation illusoire pour y rejoindre la réalité à ses côtés.
Une conversation avec lui. Voilà ce dont il avait toujours eu besoin. Une nouvelle ère approche mais il n'avait pas pu échanger quelques mots avec lui... à part des ordres et... une fierté qu'il avait toujours souhaité recevoir. Que le Lion Velrose soit fier de lui, c'était en soi plus qu'un honneur. Après tout, les membres de cette ancienne ont toujours eu une préférence pour l'action, pas pour le langage politique. Il avait brisé ce code et avait toujours cru que, pour ça, Astaroth avait perdu une certaine foi en lui. Au moins ce point avait pu être réglé. Alors... à lui de faire le deuxième pas. « Chaque heure blesse, la dernière tue. Je ne sais pas si nous arriverons à être aussi flamboyant qu'un phénix, l'Ancien, mais je ferais en sorte que ta dernière heure n'apporte rien d'autre que du chagrin à notre famille. Je défendrais aux côtés d'Albus les idées que tu nous as confié... et je les défendrais, hors de nos frontières. Mais ne me demande pas de m'adapter aux manières d'Abigaël ou d'Abel. Je préfère l'aptitude, parfois vicieuse j'en conviens, des mots... plutôt que le caractère imprévisible de ton héritier. Mais c'est ainsi que je pourrais faire perdurer ce que tu as construit et que nous continuerons. » Qui sait, peut-être arrivera t-il à faire de son grand-père plus qu'une simple distraction, ou un paragraphe sur un livre d'Histoire de la magie.
La balle est maintenant entre les mains d'Abigaël – ou plutôt de son guérisseur. S'asseyant sur le sol il regarde alors le sol, reprenant. « Au fait, je ne t'ai pas raconté... » Et c'est ainsi que le petit-fils a l'impression de retomber en enfance quelques instants, préférant cette expérience... plutôt que d'être à nouveau mis face à l'incertitude de l'avenir. Car s'il est certain de la promesse faite au corps défunt de l'Ancien... il ne peut en dire autant de ce que réserve le futur. Dame chance, peut-être, pourra lui donner un petit coup de main. Et quand à ceux qui attendent... Eh bien ils attendront.
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Alexander R. Velrose
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 15:59
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Johann Solomon
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 17:43
Le regret n’est habituellement pas en tête de liste de mes idées noires. Mais aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Je regrette d’être là. Je ne suis pas un homme égoïste pourtant je m’attendais à quelque chose d’autre que de recevoir gifle sur gifle en moins de cinq minutes. “Bonjour Léandre, que fais tu là?” “Léandre quelle surprise” même un “Léandre tu arrives au pire moment de ma nouvelle vie”. Ma tendre soeur n’avait pas pris la peine de me tenir informé des événements qui avaient lieu dans sa vie, Perséphone, elle, semblait attendue, désirée en ces lieux. Ce n’était pas mon cas. Un agneau parmi les loup. Une souris parmi les éléphant. J’avais mis les pieds dans le plat, comme toujours mais comment faire autrement quand on arrive tout juste sans avoir le fil de l’histoire? Quand dans cette chambre on ne connait plus personne... même pas sa propre soeur après 4 ans d’absence et de silence. Je fais mine de ne pas avoir entendu le commentaire peu avenant de ma cousine. Elle était des plus mal placée pour me faire la leçon et je n’avais a recevoir de sa part aucun conseil ou commentaire. Nous n’étions plus des enfants, nous avions grandi, changé et elle le saurait si, elle aussi, n’avait pas fui, abandonné la famille. Je suis quelqu’un d’ouvert, de compréhensif mais il ne fallait pas poussé le bouchon trop loin et elle franchissait une ligne en me traitant comme un gamin, un idiot à qui il faut taper sur les doigts pour qu’il se tienne tranquille. Quoi qu’elle puisse en penser je pouvais comprendre la situation et respecter cela mais ce que j’avais surtout vu en arrivant c’est ma soeur, bien vivante, entière, le reste était inconnu. Sixtine se contenta de demander à ce qu’on laisse l’enfant tranquille, faire son caprice qui lui passerait. C’était blessant mais une fois encore aucun son ne quitta mes lèvres. Pensait elle vraiment prendre ma défense de cette façon? N’étais ce pas de sa faute si je ne pouvais pas tout comprendre de ce qu’il se passait ici? De toute façon elle avait visiblement bien d’autre hippogriffe à fouetter à commencer par cet homme mal en point à qui elle tenait la main. Son ami... petit ami? Un testament fut lu a haute voix, Abigael, Sigil, Abel et d’autres noms tout aussi inconnu et je me sentais plus que jamais illégitime à cet endroit. J’aurai pu partir, personne n’aurait remarqué mon absence, même pas ma soeur qui semblait mettre espoir et confiance absolu entre les main de notre cousine et de son mari. Comment ne pas être jaloux d’être si invisible dans la vie de celle qui a partagé vos jeux d’enfants? Je passe ma main sur mon visage tentant de chasser la vérité qui pourtant m’explosait au visage. Elle avait tout brisé et aujourd’hui elle piétinait les restes. Même cet homme, Alexander si j’avais bien compris semblait mieux la connaitre que moi. Il lui proposait son aide. Aide qu’elle accepterait vraisemblablement plus facilement que la mienne. Je n’étais à ses yeux pas capable de grand chose, sans doute tout juste de gérer un vignoble, d’avoir les mains dans la terre et la langue bien pendue pour vendre le sang de nos vignes. Elle me connaissait si mal que s’en était réellement douloureux. Mon bassin se rappelle d’ailleurs à moi quand je croisais le regard de Johann qui esquissais un sourire gêné. Il était le plus accueillant de la famille aussi tentais-je à mon tour de faire comme si rien de ce qui venait de se dire ne m’avait touché, comme si la douleur de mon bassin ne s’insinuait pas doucement mais surement, le voyage et l’arrivée compliquée sans doute. Un sourire sincère alors qu’il contemple de nouveau ses pieds. Je le regarde agir sans bouger, haussant les sourcils en le voyant déposer toutes ces fioles sur le lit du “peutêtrepetitami” de ma soeur. Je pose mon baluchon sous la chaise et ouvre le sac que j’avais en main en sortant un ballotin d’un kilo de chocolat. J’ai du chocolat si... ça peut aider. Serveur... barman... elle avait peut être raison au final. Je tendais le paquet et proposais dans un anglais tinté d’un accent léger. Servez vous. C’était cadeau, français et d’excellente qualité, ça aurait l’effet escompté par Johann sur les blessés. Je laisse le paquet passer de main en main et me laisse entrainer par le cousin qui semblait croire que je pouvais être utile. Au moins un peu. Je l’observais et agissais en silence, exécutant ses ordres simplement. Son babillage ne me surprend pas, la réaction de la blonde en revanche me surprend. Il vient de tout donner pour sauver cette brochette d’inconnu, elle aurait pu au moins le laisser exprimer à haute voix ses angoisses même s’il dérive “légèrement”. Les anglais ne sont ni accueillants, ni aimable ni même reconnaissant. Je pose une main sur son épaule et lui offre un sourire rassurant tout en murmurant. Beau travail Jo’. On obtenait pas grand chose en maltraitant les gens, surtout pas quelqu'un de sensible comme Johann. Il ne méritait ni condescendance ni autoritarisme.
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Leandre Prince
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Dim 9 Sep - 21:38
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Lunafreya Jdanov
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Lun 10 Sep - 0:10
Abel avait tenu Roseline contre lui lorsque ses collègues avaient ramené le corps sans vie de son grand-père. Il avait eu d’un côté la blonde, de l’autre côté la brune, sa petite sœur complètement détruite par les pertes. Arielle n’avait jamais vécu de véritables pertes dans la famille. Elle n’était pas proche de Gabriel, ni de son oncle Alastor. Alors, c’était la vraie première personne de la famille qu’elle voyait mourir sans rien pouvoir faire. Le beau, lui, était perdu entre le baiser de Roseline et cette tragédie. Ça remettait en question bien des choses, trop de choses. Les dires de son grand-père, les dires de sa mère ou bien ce qu’elle disait dans ses lettres. L’animagus savait très bien ce que cela voulait dire, Valentina allait encore lui bourrer le mou pour qu’il se réclame héritier de la famille, ce qu’il était après Abigaël de toute façon, jusqu’à ce que l’enfant de Gideon ne vienne au monde. Et Merlin sait que tout le monde allait être surpris ce soir. Cependant, il agrippe les deux jeunes femmes, laissant Rosie aux médicomages afin de l’allonger dans un lit, dans une chambre qui se veut commune. La nuit et longue et Abel n’a de cesse de regarder le Prince, son cousin, Alexander et les autres personnes dans la pièce. Arielle, pleure chaudement, mais en silence, sur son épaule et il lui caresse doucement les cheveux durant des heures. Cela faisait passer sa peine. Il semblait ne rien ressentir, mais il avait préféré se perdre dans sa tête l’archer. Se remémorant tout ce qu’il pouvait y avoir de joyeux dans cette maudite famille… Mais il avait du mal, un peu trop de mal à croire le déroulé de la nuit. Il soupire en posant sa joue sur le crâne de sa sœur. Observant Roseline au loin, toujours à la regarder quand elle ne s’y attendait pas et il avait un sourire timide quand elle le surprenait. Il était pathétique.
Même si la nuit était longue et que parfois il s’agissait de défilé de médicomages et de proches venu leurs adresser, malgré les ordres de Sixtine, des condoléances, il y’en a trois qui firent éruption dans la pièce au petit matin. Une blonde, un brun et un blond. Abel ne savait rien d’eux. Mais le caractère du dernier le fit sortir de sa torpeur alors qu’il avait l’air d’énerver le reste des gens. Des proches de Sixtine à en croire les relations entre ces quatre-là. Abel n’avait eu dieu que pour la boite récupérée par Arielle. Un testament, il n’était pas certain de vouloir en découvrir le contenu pas de suite. Doucement, tendrement même, c’est la Rosier qui eut en main cette boite, déballant le contenu du message, lui remettant une clé et un miroir. Un balai, il recevait un balai. Lui qui n’en avait jamais possédé véritablement.
Il la tourne à gauche à droite cette clé d’or finalement, jusqu’à entendre la demande de son cousin. Il hoche simplement la tête. Récupérer un bout de papier, une boite, ça ne lui faisait rien. Il y avait d’autres choses qui rappelleront à Abel son grand-père, comme cette phrase, la dernière qu’il a dite à leur égard. Fier d’eux, ça raisonnait en lui comme une cloche dans Saint-Pierre. Mais il retourne son attention sur ce Johann qui tournait dans toute la pièce, distribuant des potions comme s’il était le père Noël. Il prend vite en main Rosier frère, un ami à eux dans le fond, s’approchant d’Abigaël changeant les perfusions ici et là. Arielle et lui, derniers Velroses de la pièce, ont le regard méfiant. Il n’était pas médicomage cet homme à en croire ce qu’il faisait. Mais quand il dit qu’il va se réveiller dans pas longtemps, même Arielle est septique. « Qu’est-ce que vous lui avez donné. » Même la brune avait compris vers qui son allégeance se tournait désormais, devant le nouveau chef de famille, mal en point, mais vivant. Que sa femme ait les pieds froids ou qu’il ait une valise magique, ça ne changeait pas ce qu’il y avait dans ces perfusions. Même Abel retient l’épaule de sa sœur. « Arielle, s’ils avaient voulu le tuer, ça serait déjà fait. Fais confiance une fois dans ta vie. » Italien parfait que peu pouvait comprendre. Il était dur. Retournant son regard vers Léandre, Sixtine, Johann et Perséphone. « Si vous le remettez sur pied, on vous devra plus qu’une vie. » Sincère et il tiendrait ses promesses. Comme Léandre l’avait dit à Sigil, il prend un chocolat qu’il glisse dans sa bouche se mettant au pied du lit d’Abigaël, il attendrait là le temps qu’il faudrait, même s’il n’était pas venu en Angleterre pour ça à la base. La guerre, ça changeait tout. La guerre, c’était bien trop douloureux pour vouloir perdre quelqu’un d’autre. Surtout le sosie de Gabriel, même Abel avait ses limites. Jusqu’à ce qu’un plop sonore se fasse entendre dans la chambre. Arielle a un hoquet de surprise. Abel lui se redresse de tout son soul. Hooky se tient là dans au centre vide de la pièce. Les deux Velrose italiens se regardent d’un air tendu. « Hooky. » Lâche Arielle tendue. Alors qu’Abel lève la main pour le silence. « Maître Gideon m’a donné ça pour Maîtresse Arielle et vous Maître. » Même Abel commence à paniquer. Ce qui pouvait arriver en Italie, ça concernait sa tante, sa cousine, ses parents et son frère et sa belle-sœur. Le sorcier tend la main et prend la missive. En lisant le papier, il a un sourire non dissimulé et s’empresse de prendre Arielle dans ses bras. Helen avait accouché d’une petite Altea. Quand il se retourne sur Hooky, il lui demande alors. « À ton tour Hooky, tu vas dire à ma mère, que le chef de notre famille n’est autre qu’Abigaël Velrose, et que tout le monde, sans exception, se doit de respecter cela. Et qu’ils pleurent la perte de grand-père Astaroth. » La petite créature aux oreilles longues comme celle d’un cocker s’incline et disparaît aussi rapidement qu’elle était venue.
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Abel Velrose
dura lex, sed lex
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Lun 10 Sep - 4:08
« Tu me manqueras l'Ancien... Tu me manqueras vraiment. Et... merci pour tout... Pour avoir été là. Pour avoir été toi. » Il inspire doucement, l'enfant semblant s'être effacé pour laisser de nouveau place au diplomate. De nombreuses minutes se sont écoulées, des minutes durant lesquelles il s'était réfugié dans ces images d'enfances, dans ces souvenirs. Avait-il réellement besoin de la boîte ? Ou même du parchemin sur lequel est écrit le testament ? Non. Mais, ces objets, ne sont pas là pour aider à se souvenir de lui – ses mots, ses décisions, son autorité, sa présence, suffisent bien à cela. Non, ces objets sont là pour ne pas oublier quelque chose : que même lui, même ce Lion au regard autoritaire, pouvait disparaître... Ils servent à rappeler à Alexander quels imbéciles ont pu être les héritiers Velrose. Ils servent à rappeler... que rien ne pourra le ramener et qu'ils doivent, maintenant, compter sans lui. Une boîte à souvenir. Dans laquelle la seule chose qu'il y rangera sera ces choses qu'il ne faudra jamais oublier. Là encore, en avait-il besoin ? Non. Mais qui sait ce qui peut arriver.
Fermant les yeux, il reste encore quelques minutes, ignorant totalement les bruits alentours. Aucun autre mot n'est prononcé depuis ses lèvres... mais lorsque son prénom résonne, ses paupières viennent dévoiler son regard surpris. Un frisson traverse son corps alors que son regard se pose sur la douce main. Par cette simple voix, par cette simple main, il reconnaît la jeune femme. Levant le visage, croiser les yeux de la Russe est une confirmation bien inutile à ce qu'il sait déjà. Se redressant alors, il se tourne complètement dans sa direction, essuyant les dernières traces d'humidités qui perlent au coin de ses yeux. Un homme doit-il pleurer ? Vaste question sur la virilité et sur le comportement que doit posséder le genre masculin en société. Mais celle-ci ne résonne pas dans l'esprit d'Alexander. « Lunafreya... » Toujours aussi belle. Une beauté immaculée qui font revenir en mémoire cette liaison, les longs échanges, autant verbaux qu'émotionnels ou physiques. Une beauté froide qui réveille les souvenirs d'un départ précipité, des mots écris sur des parchemins qui, rapidement après le point final, rejoignaient un feu crépitant. Un léger se pose alors sur les lèvres d'Alexander, hochant doucement la tête. « Merci beaucoup pour ta sollicitude... et en effet, cela fait si longtemps. » Combien ? Difficile à dire. Il s'était enfermé dans une routine professionnelle presque obsessionnelle. Lui qui avait toujours ce naturel à travailler, à ranger les sentiments dans des boîtes – verrouillées – il avait été, à sa disparition, au plus bas – sans pourtant être en échec professionnel.
« Je suis content de te voir. » Sincère ? Oui, il l'est. Après tout, la jeune femme était venue vers lui. Il n'aurait été qu'un idiot de refuser la présence de la demoiselle. De plus, que serait-il devenu aux yeux des autres, s'il avait repoussé la sollicitude d'une personne ? Oui, l'image, le regard... cela semble toujours avoir autant d'importance et, pourtant, cette raison est bien loin derrière une dizaine d'autres, bien plus personnelles et plus intenses. « Encore merci pour ton attention... Puis-je me permettre de te poser une question ? J'aimerais savoir ce que tu fais ici... ? Je pensais que tu étais retournée en Russie. » Elle qui le connaît peut comprendre l'origine de sa question. Ce n'est en rien un besoin de la voir disparaître, loin de là. Non, c'est une forme d'incompréhension, qui s'associe à sa tristesse naturelle... ainsi que d'une certaine joie de voir quelqu'un qui ne lui demandera pas ce qu'il faudrait faire maintenant. Quelqu'un qui ne voyait pas que l'héritier d'un Lion, malheureusement tombé au combat. [/b][/color]
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Alexander R. Velrose
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Lun 10 Sep - 14:06
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Abigaël Velrose
nervemind the darkness
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Lun 10 Sep - 18:08
Le silence, l’attente, ça tuaient petit à petit tout le monde, même Sigil Rosier semblait s’endormir, le regard tourné vers Rosaline qui faisait les cents pas près d’une fenêtre. Abel n’avait changé de place que pour se mettre face à son cousin encore inconscient. Une bonne nouvelle comme celle de la naissance de l’enfant de son frère n’éclipsait pas le deuil qui les habitait tous. Même ça mettait du baume au cœur de savoir qu’il y avait toujours un peu de vie dans la mort. Peut-être Altea serait-elle une petite Astarosh en puissance à l’avenir ? Si oui, Abel espérait qu’elle ferait une chef de famille parfaite à la mort d’Abigaël. Dans très longtemps, il l’espérait un peu plus qu’il ne l’aurait cru. Valentina était loin et des lettres n’avaient pas le même impact que les mots en face à face. La guerre changeait un homme on disait, Abel n’était pas plus différent, juste moins perdu dans ses pensées. Et ça avait le mérite de faire sourire un peu Arielle assise en bas du lit d’Abigaël également. Il restait bien plus de famille autour de lui qu’il ne l’aurait pensé l’italien. Sans doute plus qu’Abigaël lui-même l’aurait pensé en vérité. Il voit le visage du Prince s’étonner un instant et serrer plus la main d’Abigaël. Observateur et pas idiot, il regarde Johann du coin de l’œil. Ce n’était pas une vie, c’était pire que ça qu’il avait sauvé. Ce n’était pas dieu en plus, mais à croire que cet homme et sa femme avait des compétences qui les dépassaient.
Finalement, il sursaute au cri de surprise d’Arielle. Il avait ouvert les yeux. Cherchant des repères. Abel se contente juste d’agripper le métal froid des barres de lits alors que même Sixtine se relève pour poser une main sur le front de son cousin et d’Arielle vient poser sa main sur le genou de l’homme.
S’il réclame la blonde, Abel ne s’en inquiète pas, juste la phrase où il comprend qu’il y a un problème. Le brun, Joahnn, semble se justifier. Deux ou trois semaines. Même Abel en finit agacé. « Rien que ça, vraiment ? » C’est pas une vie d’être aveugle même le peu de temps que ça pourrait prendre pour Abigaël. Les Velroses étaient actifs dans leur genre, alors être cloué à un lit d’hôpital n’avait rien d’agréable. Il fronce les sourcils, la Prince caressant les cheveux d’Abigaël comme pour la rassurer. « Tu as entendu, ça va guérir, ce n’est rien, d’accord. » Le temps apaisait les maux. Mais quand il l’appelle, même Abel dresse l’oreille. Papy. Dit-il. Même s’il ne peut pas le voir Abel baisse la tête sur ses pieds. Incapable de dire quoi que ce soit. Mais il vient chercher la place à côté d’Arielle quand il réalise que la baguette qu’il tient n’est pas la sienne. Abel vient poser sa main sur son épaule, quitte à la serrer un peu fort. Ils étaient là. Malgré les pays ou la distance. Les larmes ne sont que l’écho de celles qu’ils avaient déjà pleurées toute la nuit. Abel, il n’a jamais été un sentimental et d’un regard, il montre bien aux Français qu’il faudrait se reculer. Que c’était un peu à lui et à Arielle de l’annoncer de faire la part des choses. C’est même Arielle, qui commence doucement, presque tendrement. « On est là cousin Abigaël, on sera toujours, là tu sais. Grand-père, il — … » Tout le monde ici devait commencer à s’en rendre compte que cette mort les avait soudés comme une famille. Mais lui ne savait pas ce qui s’était passé. Même Sigil s’était redressé dans son lit, les jambes pendant dans le vide. Abel il cherche de la force dans le regard de Roseline ou bien de sa sœur, mais il n’en trouve pas vraiment. Juste une faible, mais audible. « Il nous a donné une plus grande famille. »
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Abel Velrose
dura lex, sed lex
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Mar 11 Sep - 0:59
Pour que marche la mort
Bertha & beaucoup de monde
S'il y avait bien une chose qui était certaine, c'était que tu n'avais été d'aucune aide. Bien trop rapidement mise à mal par l'attaque, tu avais simplement eu le temps de voir s'effondrer un mur sur toi avant que l'obscurité s'empare de ton esprit. On aurait pu dire que tu faisais partie des chanceuses, celle qui n'était que blessée par l'attaque, probablement que ta bonne étoile t'avait fait don de ces dernières force pour t'éviter le pire. Enfin, si tu avais été capable de te rappeler de tout ça une fois que tu aurais ouvert les yeux. À te voir, il n'y avait rien de grave, une telle éraflure parsemait ton corps, des bleus également. Car si tu semblais faire partie des chanceux, l'attaque, elle t'avait couté quelque chose que personne n'aurait pu songer. Elle t'avait pris un jour, de ta mémoire, les souvenirs c'étaient simplement évaporé comme si tu ne les avais jamais vécus. C'était donc, sans aucune conscience de ce qui s'était passé, que tu ouvris les yeux, quelque peu paniqué dans un lieu que tu ne connaissais pas encore. Un hôpital, c'était assez facile de comprendre cela, tant les couleurs blanchâtres des murs semblaient avoir le pouvoir de hérisser les poils de tes bras. Ton regard s'affolait, incapable de savoir pourquoi et comment tu avais fini ici. Mais c'est lorsqu'une boule vint faire son apparition que tu te redressas de ton lit. Comprenant qu'il y avait du monde, beaucoup trop de gens inconnus autour de toi. Tes mains vinrent se crisper sur les draps dans lesquelles tu étais, t'arrachant une grimace de douleur, lorsque nfin, tu réalisas que tu avais mal. Comme si tu étais passé sous les griffes d'un Hippogriffe. « il... il se passe quoi ? » murmuras-tu, comme si tu te posais la question à toi même.
(c) DΛNDELION
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Bertha Flourish
Little Red Riding Hood
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Mar 11 Sep - 1:27
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Lunafreya Jdanov
Sujet: Re: Pour que marche la mort, PHASE 3 Mar 11 Sep - 21:10