Sujet: Pour que marche la mort - PHASE 2 Mer 5 Sep - 22:31
Pour que marche la mort, PHASE 2
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Esprit de Merlin
Je suis l'essence même de la magie
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Ven 7 Sep - 13:18
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Roseline Rosier
Young & Beautiful
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Ven 7 Sep - 19:32
Rester au lit ce matin. Sigil avait bien eu du mal à croire ce qui s’était passé. Il souffrait la martyre. Sans aucun doute sa hanche lui faisait du mal en plus des autres balles qui avaient traversé son corps alors qu’ils avaient reculé vers l’arrière à Sainte Viviane. Il avait le cœur en berne et l’âme déboussolée. Plusieurs autres sorciers s’étaient mis de concert pour le maintenir en vie et le faire rentrer comme un prioritaire dans cet hôpital. C’était ignoble, cette odeur de sang et de fer qui se mélangeait toujours à la poudre et à la sueur. Il tentait de rester éveillé, mais du sang, il avait dû en prendre beaucoup. Bien trop même. Il garde bien le bras autour du coup d’un sorcier de son service. Chef, c’est comme ça que les hommes de la Brigade magique l’appelaient pour maintenir son attention éveillée. Mais il avait été forcé de ressortir dehors quand il avait vu Alecia se faire trainée chez les moldus par un soldat de chez eux. Il s’était époumoné à crier son prénom pour la faire réagir, alors que plusieurs de ses collègues s’étaient mis en quatre pour lui éviter le plus de blessures possible, mais il n’avait rien pu faire, peut-être tuer quelques moldus à cou d’expluso dans un mur, mais rien de plus, il n’avait rien pu faire de plus. Trop déconcentré par ce qui s’était produit devant ses yeux. Il ne savait pas où était Roseline, ni Lysandre, mais Alecia, elle était aux mains des moldus et il était totalement hors de lui, mais pas encore en rage de ça, juste que son propre reflet dans les instruments médicaux lui donnait envie de vomir.
Allongé dans une chambre commune avec un autre membre de sa brigade qui l’appelait pour savoir s’il allait bien. Il ne savait même pas s’il voulait répondre, mais les bandages sur sa cuisse, sa hanche et son cou. Un miracle d’être encore en vit et ce n’était sans doute pas fini. Sigil a bien du mal à se redresser, dans le fond, il ne veut même pas se redresser. Mais ses pieds touchent le sol alors qu’il boite sans aucun doute. Toutes sortes de potions posées sur les meubles de la chambre, il ne prend de différentes couleurs, il devait être d’attaque. Ouvrant la porte, le chaos est encore plus présent.
Les enfants, les draps sur certaines personnes. Il n’était pas en mesure de l’accepter, de le comprendre. C’était les gens qu’il devait protéger. Où avait-il failli à sa tâche ? Depuis des semaines on lui collait une étiquette qu’il avait du mal à accepter. Il voulait en parler, il en avait forcément besoin, mais tellement peu de personnes étaient en mesure de comprendre. Il savait que Dumbledore ou le vieux Velrose pouvaient comprendre la pression qu’ils lui infligeaient. Mais il était bien plus certain que Lysandre le ressentait, cette pression, ce sentiment qui grandissait. Et il était semble-t-il à bout. « Roseline ! » Hurle-t-il au bout d’un couloir, elle à l’autre. Il passe les patients aussi vite qu’il peut, cherchant à aller la retrouver le plus rapidement possible. L’attrapant contre lui quand il arrive enfin en face d’elle. Blanche comme la mort, mais en vie. C’était suffisant pour l’instant. Elle n’était qu’à quelques pas de Miss Prince et d’un autre cousin Velrose : Alexander. Mais d’un regard sur la blonde, il s’avance, la main de sa sœur dans la sienne, un besoin presque vital. Elle, il ne voulait pas la perdre, il n’arrivait même pas à lui dire pour Alecia. « Abigaël ? » Sixtine le regarde les yeux humides. Elle refusait de parler. Jusqu’à annoncer entre les larmes et l’indifférence par le cœur déjà en poussière. « Je ne sais pas, mort sans doute… Monsieur Velrose est parti le chercher. » Il serre la main de sa soeur dans la sienne. Lâchant un « Merde… » Qui se perd dans les divers cris de douleurs.
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Sigil Rosier
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Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Ven 7 Sep - 20:27
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Astaroth Velrose
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Ven 7 Sep - 22:25
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Tom Jedusor
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Ven 7 Sep - 23:12
Le temps égrène ses heures, et la blonde a bien eu du mal d’être pris d’une vision à ce moment précis. Assise sur une chaise aux côtés d’Alexander, elle sert la couverture qu’on a mise sur ses épaules. En état de choc bien évidemment, mais c’était rare dans sa condition de l’être. Médicomage aguerrie, ça avait fait jaser ses collègues et son équipe de travail qu’elle avait envoyée soigner des gens plutôt qu’elle. Sixtine savait se soigner elle-même, mais cette image d’Abigaël dans les restes de personnes humaines, ça la maintenait debout, car elle refusait de fermer les yeux pour le voir encore. Elle a un mince sourire face au cousin Velrose. « Je suis désolée… pour la gifle. » Mais au moins ça avait permis Astaroth de dicter la conduite de ses petits-fils pour l’instant, ainsi que de la mettre un peu à l’écart des blessés qui continuait d’arriver. Même la morgue ressemblait aux catacombes de Paris… Cependant, elle relève les yeux quand les deux enfants Rosier se postent devant-elle et Alexander. Abigaël, elle n’était même pas certaine de ce qu’elle avait vu, elle refusait de croire que c’était vrai. Et Roseline semblait également touchée par ce qu’elle venait de dire, tout comme le candidat qui baissait les bras à son attitude corporelle. À l’arrivée de l’ancien dans les couloirs transportant ce qui était un corps, elle veut se lever, mais n‘en trouve pas réellement la force alors que des éclairs de feu semblent pleuvoir dehors, mais il ne s’agissait pas là d’une attaque moldue. Sinon, ils l’auraient su tout de suite.
Rester assise. C’était plus facile à dire qu’à faire. Et même avec la main de l’octogénaire sur l’épaule et l’affirmation qu’Abigaël était en vie, elle a du mal à rester en place. Attendre et laisser faire des incompétents, elle n’avait confiance qu’en son équipe de guérisseurs. Elle refusait de rester là à ne rien faire. Elle se lève sur ses jambes. Couverture sur les épaules, le regard mauvais. « Andrew ! Stones ! Vous rentrez dans ce bloc ! Et je vous prie de croire que si Velrose meurt, vous le rejoindrez bien assez vite ! » Accent français à peine dissimulé et la haine dans la voix tout aussi farouche que cela pourrait faire peur aux plus fragiles autour de leur groupe. Blotts, ce qui se passait dehors, ça ne l’importaient pas jusqu’à ce que cette affreuse odeur de chair et de sang ne remonte à ses narines. Ou bien cette phrase de provocation à l’encontre du Directeur de Poudlard. Elle serre sa baguette dans sa main gauche. Mordant sa lèvre inférieure, les sourcils froncés. « Idiot ! » Sèchement voilà ce qu’elle lâche alors que les patients admiratifs de ce que venait de faire ce jeune se retournaient vers elle interdit. Elle n’a qu’à faire quelques pas pour atteindre l’entrée et hurler à qui veut l’entendre que tuer des soldats, qui écoutaient des ordres, c’était commencer trop bas dans la pyramide. Les Français eux, coupaient la tête des rois et des reines, pas de leurs larbins. Ces gens étaient pris au piège dans l’armée moldue, et ce gosse venait de détruire des familles, rendre des enfants orphelins, des orphelins pleins de vengeance qui voudraient continuer le massacre. Elle n’appelait pas à la paix. Mais à couper la gorge de la première ministre pour y placer un cracmol où elle ne savait quoi… « Attaquez Sey— … » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Abel vient lui couvrir la bouche, la forçant à reculer plus loin dans les rangs. « Tu vas te faire tuer idiote ! » Il n’avait pas tort, mais elle restât accrochée à sa veste, alors qu’il la ramenait près des autres. Sixtine est au bord de l’explosion. Elle rage, elle crache, crie et pourrait feuler si elle le voulait. Le toucher, juste toucher ce gamin et on pourrait y voir plus clair, mais c’était hors d’atteinte. Et hors de question.
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Sixtine Prince
young clairvoyant
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 0:44
Agir comme des hommes responsables. En voulant protéger des vies, Abel s’estimait plus responsable. Très bien, on parlait de famille, d’Abigaël. Alexander voyait l’image de la famille en jeu si Astaroth s’éclipsait des combats à Sainte Viviane, une figure qui abandonne les rangs. Abel lui avait fait ce qu’il avait à faire, mener une équipe, il n’avait jamais fait ça à cause de son débarquement soudain à Pré-Au-Lard, mais il l’avait fait, n’hésitant pas à se servir de son arc et de ses flèches plutôt que de sa baguette pour couvrir les arrières de divers collègues. Des flèches enchantées avaient plus de poids que de simples flèches. D’un accio il les rappelle toutes plus ou moins, alors qu’un groupe se détache et commence à sa former. Le Brigadier a tout juste le temps d’envoyer un patronus à Arielle qui devait bien se trouver quelque part dans ce merdier. En fait, il espérait qu’elle se trouvait en sécurité. En vie. Quand il tente de faire reculer les blessées dans l’enceinte de l’hôpital, Arielle arrive à ses côtés pour lancer un protego maxima et qu’il arrive avec les autres à faire rentrer un maximum dans l’hôpital. Quand il se retourne vers sa sœur, il la sert contre lui. « Bordel, t’es en vie. » Un italien chantant et parfait pour ainsi dire. Ça fait naitre des grimaces dans les sorciers britanniques purs souches. Il n’a pas le temps de prolonger les retrouvailles qu’il doit déjà arrêter Prince qui semble se diriger tout droit vers l’abattoir. Idiote. Il sent bien que l’autre gamin et son armée, ce n’est pas le dialogue qu’ils cherchent, mais les lauriers.
Alors qu’il la pousse à l’intérieur, il jure en italien, alors qu’Arielle ricane sur ses talons. « Elle a du caractère celle-là. » Sixtine râle encore et toujours quand il retrouve son grand-père et son cousin. « Abi ? » Question bête. Mais il ne l’avait pas vue revenir, toujours dehors pour protéger le bâtiment. « Au bloc. » Réponds un homme au teint hâlé et aux regards dorés. « Uriel, reste assis bordel. » Lâche Rosier à la personne qui voulait les rejoindre debout. C’était inutile puisque tout le monde semblait sain et sauf. Il n’y avait qu’Abigaël où il fallait attendre. Abel soupire, cherchant de nouveau Roseline des yeux, il a un mince sourire, alors qu’Arielle s’accroche à son bras. Posant sa tête sur son épaule, avant d’aller saluer leur grand-père. Laissant la voie libre à toute effusion d’émotions.
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Abel Velrose
dura lex, sed lex
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 1:50
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Roseline Rosier
Young & Beautiful
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 2:13
C’était un soulagement de revoir les gens, de les voir en vie. Mais il y avait la blonde qui manquait à l’appel. Sigil, il ne disait rien, c’était juste pour réprimander Uriel ou encore pour jeter des regards aux autres sorciers qui admiraient le tour de force de Jedusor. Sale mioche, c’est tout ce que le brigadier candidat pouvait penser à cet instant. Il était fort stratège. Et une, si belle, opération ne pouvait pas arriver comme ça par hasard. En vérité, il était certain que l’empathe ait senti quelque chose, qu’elle aurait dû lui parler de son ressenti avant, qu’ils puissent faire quelque chose ensemble… Mais il était là simplement seul, appuyer le dos contre le mur, laissant à Roseline la chaise libre. Il n’y avait pas beaucoup de femme présente. Mais Roseline, Sixtine et la nouvelle arrivée, méritait plus d’égard que le postérieur des messieurs. Quoiqu’Uriel puisse avoir quelques difficultés à rester debout et le Rosier ne manquait pas de lui rappeler qu’il devait rester au repos. Il ne sait pas ce qui lui fait le plus de mal. Il ne sait pas quelle information lui fait fermer les yeux, froncer les sourcils et soupirer longuement pour évacuer la colère endormie qui se réveillait le plus rapidement du monde. Il était un personnage de la sphère publique dès lors que son nom s’était retrouvé sur cette foutue liste de candidats. Le moindre faux pas, c’était laisser à Jedusor la main mise sur le Ministère, Albus lui avait trop souvent dit, il ne pouvait pas laisser ça arriver.
Et pourtant, le comportement de Roseline semble presque anodin, une bagatelle dans l’océan d’émotions qu’on lit dans ses gestes. Les mains errées dans les poches, le regard vide ou tantôt rempli d’une haine semblable à celle d’autres sorciers présents à Saint Viviane. Sigil, il était comme tout le monde. Loin d’être le gendre idéal en tout lieu, loin d’être le grand frère protecteur tous les jours de l’année. Il était blessé, physiquement moralement. Et la douleur physique ne suffisait même plus à effacer la douleur morale. C’était assez. C’en était assez.
Les bruits, les cris, la douleur, et le regard plein d’émotions face à la contre-attaque. Cette mascarade, il se sentait bloqué. Pris au piège, sans rien pouvoir y faire. Le calme olympien disparait en quelques minutes. Un grognement s’échappe de sa gorge et son poing vient trouver le mur, cassant sans doute une ou deux phalanges au passage et laissant le sang teinté les murs blancs que détestait Abigaël. Sigil, il est à bout, il a besoin de tant de personnes, mais les autres ont aussi besoin de lui. Il ne doute pas un instant que Lysandre ressent sa peine, il ressent clairement son inquiétude en son être. C’était douloureux d’inquiéter les autres. Mais son front vient trouver le mur et des larmes amères viennent laver la poussière sur son visage suite aux attaques. Pas à bout de force, il sent la main de quelqu’un, sans doute Arielle, tentant de lui frotter le dos. Quand il arrive enfin à regarder droit devant lui, il pourrait lâcher autre chose qu’un. « C’est pas le moment pour les effusions d’émotions bordel ! » Non parce à cause de Jedusor, il ne savait même pas si Alecia n’avait pas été brulée vive à cause du feudeymon. La colère dans sa voix n’est pas dissimulée. Et tout l’hôpital devait l’entendre. « Y a un groupe qui s’est débarrassé des moldus, c’est bien, c’est génial, bravo, j’applaudis bravement leur acte héroïque, mais on a des blessés, des corps à retrouver. On a pas le temps de niaiser. Ceux qui ne peuvent pas restent là à soigner les gens. » Les sourcils froncés, il fallait mobilier le peu de sorciers qui restait debout pour les autres. Ils étaient après tous les derniers sorciers de Grande-Bretagne non ? Entre ceux qui avaient fui le pays et les morts, il ne restait qu’eux. « Alors maintenant que le ménage est fait, je vais chercher les autres. On n’est pas utile qu’ici. » Une grimace le prend alors qu’il pose sa main sur sa blessure à la hanche. Il était hors d’usage Sigil, mais il savait pas renoncer, contrairement aux autres candidats qui devaient rester cacher dans leur lit d’hôpital. Mais il ne répond pas plus au sujet d’Alecia. « Ta sœur t’a demandé où était Alecia. » Uriel le regarde de haut en bas. Sigil, il sait pas quoi dire de plus. En fait, il savait pas quoi dire. Il avale difficilement sentant le regard de Roseline sur lui. « J-Je… Elle. Ils l’ont emmenée. » Ces bâtards.
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Sigil Rosier
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Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 11:59
« C'est un peu ton métier. » Les mots lancés par son grand-père avaient eu plus d'impact, plus d'effets, que la gifle de Miss Prince. Mais sans aucune autre forme de procès, il avait accepté les ordres du patriarche des Velrose. Il n'y avait plus rien à dire, plus rien à faire, à cet instant précis. L'autorité fausse qui l'avait animé n'aurait rien pu faire contre la puissance naturelle de l'Ancien. Alors, plutôt que de débattre longuement, inutilement, le diplomate n'a fait que suivre les instructions, emmenant ainsi Sixtine hors des échanges de feux – magiques et artificiels – pour « l'aider à la calmer » comme le voulait le vieillard. Non, définitivement, la guerre n'était pas pour lui. Il n'était pas comme les grands aurors qu'étaient Astaroth ou Abigaël, ni comme le brigadier qu'est Abel. Mais était-il vraiment là pour calmer les gens alors que l'odeur du sang arrivait jusqu'à ses narines ? À quoi pensait-il constamment pour éviter de perdre tout moyen ? Pour éviter de sombrer dans l'inconscience à chaque vision accidentelle d'un corps ?
Finalement, les survivants trouvent enfin tous le chemin de Sainte Viviane et c'est à l'intérieur de l'hôpital que se trouve aussi Alexander, accompagnant Miss Prince. Il l'a certes laissé seule à un moment – ou du moins sur la surveillance d'un brigadier qui avait autre chose à faire que s'installer à côté d'elle – pour rejoindre un coin tranquille – est-ce que cela existe réellement actuellement ? - pour y vomir. Mais rapidement, le troisième héritier est revenu, cachant le tremblement de sa main en la glissant dans sa poche pour enfin s'asseoir à côté de la médicomage. Le silence est brisé une fois par la demoiselle... Haussant alors les épaules, Alexander secoue légèrement la tête. « Ce n'est rien. Cela reste dans l'esprit de la famille. » Un léger rassurant se pose contre ses lèvres, tandis qu'il masse un peu sa joue.
Mort ? C'est ce qui est arrivé à Abigaël ? Il pose légèrement sa main sur l'épaule de Sixtine. Visiblement, les liens qui lient ces deux êtres sont sûrement plus fort que des liens qui unissent parfois des membres d'une même famille. Il reste silencieux, comme à son habitude... gardant juste ce petit signe de présence contre son épaule. Jusqu'à ce qu'il se détache, par la surprise – infâme – de l'arrivée de l'Ancien et du corps. Il se lève alors, gardant les yeux en direction de ceux d'Astaroth, pas seulement dans un espoir que, comme d'habitude, il maîtrise la situation... mais pour ne pas regarder le corps sanguinolent et désarticulé de son cousin. Il ne pourrait le supporter. Pas pour le sang – ou pas totalement –, mais surtout par son absence de véritable réaction pour la survie d'Abigaël. Alors, comme à son habitude, il sombre dans un certain silence, observant les différentes scènes se dérouler, avant de rejoindre Sixtine, remplaçant Abel pour l'escorter à nouveau jusqu'à sa chaise. De ce qu'il avait compris, de ce qu'il avait vu, suite à cette gifle... elle n'était pour le moment pas en mesure de faire quoique ce soit. C'est en français alors qu'il lui parle, cherchant à l'aider à organiser – du mieux qu'il pouvait – les pensées de la médicomage. « Écoutez-moi, ce n'est pas maintenant que vous allez pouvoir faire quelque chose. Il y a un temps pour tout. » Il pose ses mains, ces dernières toujours animées de tremblements, sur les épaules de Miss Prince, continuant dans son français impeccable. « Ce n'est pas le moment de l'indignation... Alors reposez-vous. Si vous avez besoin de quoique ce soit, dites-moi. » Il ne pouvait rien faire d'autre, qu'importe les mots – puissants et justes, malgré son incapacité apparente à faire quoique ce soit – de Sigil. Le combat dehors est bien trop dangereux pour sortir, l'Ancien lui-même le conseillait. D'ailleurs, Alexander pose ses yeux en direction de son grand-père, reconnaissant alors ce regard.
Il est préoccupé. Et ce sentiment ne provient pas de son existence de vieux guerrier, un ancien combattant qui voit, encore, le chaos venir briser l'éphémère harmonie – une harmonie qu'il a partiellement crée, que ce soit de ses mains ou par l'influence de son nom. Non, cette fois... c'était plus inquiétant. Mais qui pourrait dire ce qui se trouve dans l'esprit de ce mage ? Ses petits enfants ? Si seulement c'était aussi simple. Et pourtant, cela fait déjà plusieurs années que le diplomate essaye autant que possible de comprendre les pensées et les gestes de cet homme.
Lâchant des yeux le Patriarche, il concentre de nouveau toute son attention sur Sixtine. Ce n'était pas le moment de perdre pieds.
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Alexander R. Velrose
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 13:41
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Astaroth Velrose
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 14:36
Le problème Lukeither est à présent régler. C'est ainsi que les choses devaient se dérouler, malgré l'aspect limité que sont ces poupées sans saveur. Pourtant, quelques contretemps sont apparus, obligeant alors les fidèles servants de Jedusor à se replier dans les environs de Sainte Viviane. Le Ministère était perdu... le feu et l'acier avaient brisé le repère du gouvernement magique, l'un des piliers de cette société brisée, épuisée. Une situation qui avait même réussi à prendre de court le démon, ce dernier n'ayant pas pris cet élément en compte. L'héritier de Serpentard aura un travail considérable à faire pour redresser la communauté magique de Grande-Bretagne, un effort que même l'héroïsme apparent des Mangemorts – ainsi que de leur leader incontesté – ne pourrait porter. D'autres manœuvres, politiques, publiques – et parfois insidieuses – devront de nouveau être jouées. Mais ce n'est qu'ainsi que le jeu prenait tout son sens. Un autre élément reste à prendre en compte : il fallait espérer que les Moldus se débarrassent bien de la jeune Lukeither... L'empathie de cette dernière – un don qui s'est avéré une difficulté pour la jeune – est une véritable plaie. Mais aucune erreur ne doit être commise, ni de précipitations... Et si Jedusor voulait diriger cette communauté – que se soit publiquement ou dans l'ombre –, il devait lui aussi participer à ce jeu. Car les règles du pouvoir sont difficiles et prennent parfois la forme d'une gueule béante... qui dévorera ceux qui ne sont pas dignes de le posséder. Par chance, le Serpent qu'est Islay ne s'est jamais allié à des Mages Noirs qui préférait rester cloîtres dans leurs tours d'obsidiennes – l'ivoire ne convient très peu au mauvais rôle, malheureusement. Même si ce sorcier et le précédent partageaient la même obsession, le même ennemi...
Qu'importe, la philosophie et la psychologie n'avaient maintenant plus leur place. Et pourtant, l'absence de la seconde science ne poussait pas le psychomage au chômage technique, loin de là. Les mains dans le dos, il observe Jedusor, écoute les quelques conversations. Aelig joue son rôle, quelqu'un d'autre apportant quelques précisions. Au nom Velrose le sourcil d'Islay se lève légèrement. S'il vient à survivre, cet énergumène ne serait plus que l'ombre de lui-même. Même si cette grande famille tient encore sur les épaules du Lion, voir le premier héritier dans une situation aussi précaire porterait un coup grandiose aux soutiens de Dumbledore et d'Astaroth. Mais cette situation, bien trop simple, ne pourrait convenir à un Jedusor passionné, une passion flamboyante, un feu inextinguible nourri par sa haine, son ambition et ses autres corruptions. Ah, qu'il est bon d'être aux côtés d'une telle folie. Cette pensée pousse d'ailleurs Islay à poser ses yeux sur Yggdrasil. Ce dernier avait failli sombrer dans l'une de ces folies, mais il y aurait perdu bien plus que le cœur. Tel Icare, il aurait fini par ne plus avoir d'ailes... même si les lui arracher – et les confier à un autre – aurait été une expérience bien trop complexe à faire. Il avait déjà imaginé, lors de sa discussion avec Aelig, aux visages épuisés, dépités et profondément énervés des autres mages qui avaient participé, tout comme lui, à cette aventure. Pour peu que l'assemblée de savants se fasse chez lui – il tenait souvent le rôle de lien entre Jedusor et ces différents sorciers – cette dernière l'aurait bien plus fatigué que l'enfer dans lequel sombrait Pré-au-Lard.
Enfin ! Les premiers éclats meurtriers vinrent s'abattre sur les troupes lorsque le leader donna l'ultime signal. Quelques étincelles pourpres vinrent animées alors l'extrémité de la baguette d'Islay, tandis que des premiers sorts s'écrasent contre des moldus. Les os craquent, les corps se contorsionnent... La communauté sorcière ne se laissera pas faire sans se défendre, voilà ce que hurlent ces sorts. Personne ne pourrait nous détruire. Personne ! Des mots qui se gravent à travers la chair, à travers les visages, que ce soit par la mort... ou la terreur de voir s'élever le feudeymon. Véritable roi des serpents, le basilic domine le champ de bataille, ses flammes éclairées par les multiples éclats que les envoyés de Jedusor tirent ici et là. Proche d'Aelig, l'Écossais fait danser les balles et la magie par sa maîtrise. Les nombreux duels qu'il a fait, des duels mortels... Les nombreuses atrocités qu'il a vécu, observé, perpétré... Toute cette expérience faisait de lui un adversaire dangereux. Sa baguette volant dans son autre main par un habile mouvement de poignet, il lance alors un nouveau sort directement sur le corps d'un nouveau moldu. Certes, il aurait un plus grand plaisir à s'occuper de ceux-ci selon ses propres désirs, selon sa propre nature... mais aujourd'hui, il fera une exception. Car aujourd'hui était un grand jour.
Celui où la communauté sorcière décide qu'il est maintenant temps de prendre son destin en main. Celui où la communauté sorcière voit un véritable chef se dessiner, loin d'un Lion aigri et de ses héritiers bien trop jeunes pour être utile à quoique ce soit... et loin d'un mage, inactif, perdu dans les hauteurs de sa tour – d'ivoire, celle-ci... vu qu'il a toujours eu ce rôle de défenseur d'une certaine idée de la magie. Oui, ce jour est celui où les langues se délient et où les idées volent en éclat. Douleur ? Mort ? Tout est nécessaire pour vaincre... Mais c'est surtout le jour où les crédules sombrent dans l'unique sentier face auquel ils se trouvent.
Alors, Islay ne peut empêcher un sourire de traverser ses lèvres lorsqu'il protège le dos de son partenaire des balles de quelques moldus. Sa voix est à peine forte, seul Aelig pourrait alors entendre ce qu'il dit. « Ce n'est qu'ainsi... que le monde doit bouger. » Un éclat traverse alors son regard, un puissant sort venant frapper les deux moldus. Oui, ce n'est qu'ainsi que le monde doit bouger, à travers la folie d'une guerre. À travers la folie des humains.
Une folie qui apparaît bientôt dans d'autres esprits lorsque le Feudeymon disparaît grâce à la voix puissante d'un nouveau sortilège – son sourire s'étant effacé à la simple vue de cet événement. Tournant les yeux vers Tom, avant de les poser à nouveau face à lui, il recule de quelques pas pour se mettre aux côtés du Leader et de son exécuteur. Inutile de regarder avec attention l'incompréhension d'Aelig pour comprendre que sa venue n'était pas dans le plan. Le Lion est face au Serpent et il montre, par sa seule présence, une incroyable capacité à dominer la situation. Réagissant aussi rapidement qu'Aelig, mais avec un calme froid, olympien, il hoche la tête en regardant l'exécutant. Chacun possède son rôle. Faisant reculer le Leader – s'éloigner même –, ses lèvres approchent alors de son oreille, l'éminence grise murmurant alors à Tom. « Votre rôle n'est pas celui-ci. Le Roi n'est pas encore sorti de sa cachette... » Il murmure alors, plus bas. « Vous aurez ce que vous voulez lorsque son jeu sera amputé de ses meilleurs atouts. Ne brisez pas tout ce que nous avons réussi à gagner pour le moment... et laissez les pions se sacrifier pour vous. » Tom n'était pas idiot, c'est pour cela qu'il ne lui parlait pas comme à un Roi manipulable, mais plutôt comme un véritable stratège. Lui mettre en face les éléments les plus importants est l'unique moyen de calmer les ardeurs de cet homme... faire appel à son sens du pragmatisme. Hochant la tête à l'ordre de l'exécutant de Jedusor, Islay se retire alors en transplanant aux côtés du Leader, pour rejoindre un endroit plus éloigné. Regardant alors le ciel, la bataille continuant de faire rage bien que les éclats diminuent, ici et là.
Et c'est ainsi qu'un pion est sacrifié. Quel dommage qu'il n'ait pas voulu trinquer avec ce Pur-Feu... ou alors aurait-il dû lui proposer un whisky de l'île d'Islay ? En rentrant, il lèvera son verre à son sacrifice. Et peut-être l'accompagnera t-il d'une petite phrase. Je dédie ce sacrifice... au chaos et à la réussite. Et que le Phénix sorte de sa tanière pour rencontrer le Basilic, le tout sur la fourrure dépecer d'un Lion bien trop intelligent pour son propre bien. Oh, non. Du whisky irlandais serait un bien meilleur accompagnement en mémoire de ce leprechaun. Oui, cela sera parfait. Et peut-être ira t-il trouver une petite phrase pour le Patriarche Velrose, pauvre victime d'une nouvelle ère.
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Messages : 6 Date d'inscription : 23/07/2018
Islay O. McEwen
Sujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Sam 8 Sep - 16:25