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Pour que marche la mort - PHASE 2

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MessageSujet: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyMer 5 Sep - 22:31


Pour que marche la mort, PHASE 2
Sujet commun
Il est minuit. Vous vous êtes tous regroupés à Sainte Viviane, pour ramener les blessés et donner les dernières nouvelles à chacun. Le Ministère a été perdu, mais l’hôpital est encore debout. C’est votre dernier bastion. Peu de sorciers continuent à affluer, mais tous ne sont pas encore revenus. Il faut tenir cette deuxième partie de la nuit. Il est encore temps pour les retardataires de gagner l’hôpital ou d’envoyer un message pour appeler à l’aide.

Mangemorts, il est bientôt l’heure. Attendez Jedusor et à son arrivée, menez une contre-attaque musclée contre les moldus, selon votre plan commun.
Blessés et médicomages, restez en sécurité à l’intérieur et faîtes circuler des nouvelles du front. Donnez les noms des éventuels disparus et prenez des nouvelles de vos proches.
Brigadiers, aurors et autres membres du ministère, escortez ou venez en aide aux derniers sorciers piégés dans les décombres. Ramenez les dans l’hôpital, puis aidez les médicomages.

Organisez-vous rapidement en petits groupes voire en duos. Favorisez les réponses rapides.


date du RP
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Esprit de Merlin
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Esprit de Merlin
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyVen 7 Sep - 13:18


 
An unexpected journey
Voyez comme ils se rassemblent dans les flammes, prêts à dévorer tout ce qui succombe, et à détruire tout ce qui ne partage aucun souffle. Voyez comme la mort attend de pouvoir m'envelopper dans son linceul.

Durant combien de temps m'étais-je assoupie ? La faible lumière des lampes à huile flottaient au dessus de ma tête, dans l'obscurité d'une salle où je semblais seule, renforçant quelque peu mon angoisse. Si la pièce était vide d'autre âme, j'entendais parfaitement l'agitation au dehors. M'avait-on donné une potion, ou autre chose, mon coeur ne semblait plus me faire souffrir. Je me redressai, les yeux roulant sur la pièce. Je me sentais faible et la tête me tournait, mais j'étais pleine d'incertitudes. Qu'en était-il de mes amis, de ma famille ? J'avais été abandonné à mon sort, dans cette triste chambre. Persuadée qu'on me gronderait si je me levais, mais voulant cette fois désobéir, je me levai, tenant à peine sur mes jambes, pour mieux m'appuyer sur un pied à perfusion vide. Je poussai la porte pour passer la tête dans le couloir. Nombreux étaient les gens entassés dans ce couloir blanc, d'habitude si organisé. Les médicomages couraient en tous sens, même les psychomages en venaient à donner des potions qui avaient été rationnées, à poser des bandages. Les gens étaient assis, parfois à même le sol, les enfants entassés en ligne sur les brancards. Toute la misère de la guerre, et celle du monde, semblait rassemblée là, et je n'osais imaginer qu'on puisse y être insensible ou y trouver quelconque satisfaction.

Dans la mêlée, j'interrogeai un homme qui passait là, la blouse recouverte de sang. "Je cherche mon frère, Sigil Rosier, est-ce que vous av..." Je n'eus point le temps de finir ma phrase qu'il entrait dans une chambre d'où sortaient des cris, qui me glacèrent le sang. Je poursuivai mon chemin, demandant ci-et-là à qui pouvait bien me répondre, où trouver un Velrose, où trouver Sigil ou même Alecia. Un visage familier, rien que ça. Mais je n'étais pas la seule à demander. Une mère cherchait un enfant, un mari sa femme, une soeur son frère. Dans ce petit monde fermé et douloureux, alors que la bataille au dehors n'était pas finie. Devant mon incapacité à aller plus avant, un homme blessé me laissa une place sur un brancard, en travers, alors que la fille de ce dernier se posait contre moi, comme si elle m'avait toujours connue.

Devant tous ces drames, je me rendis à l'évidence. Qu'importe le lieu ou la situation, et même si ce n'était ni le lieu ni le moment pour une crise existentielle, j'étais inutile et sources d'inquiétude pour tout le monde. Chaque sorcier était dépassé. Si je n'avais pas ce problème de coeur. Si j'avais été médicomage. Peut-être la situation aurait été différente. A présent je ne pouvais plus qu'attendre, échanger des regards avec les gens autour de moi, tout autant désemparés et perdus. Attendre que l'on vienne me chercher. Attendre que l'un des miens donne signe de vie. Je pleurais, à chaudes larmes, mais en silence. Car ébruiter ma peine n'y changerait rien. Et peut-être que dans quelques heures, tout serait enfin fini. Alors je songeais aux blessés, aux rescapés, aux enfants, assaillis par la faim. Au matin, il serait sûrement sage de tenter de remplir des marmites de soupe, pour qu'un maximum ait à manger. "Ca va aller... Ca va aller..." soupirai-je d'une lèvre tremblante, pour rassurer les autres, mais plus encore pour me persuader moi-même que l'on s'en sortirait.
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Roseline Rosier
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyVen 7 Sep - 19:32

Rester au lit ce matin. Sigil avait bien eu du mal à croire ce qui s’était passé. Il souffrait la martyre. Sans aucun doute sa hanche lui faisait du mal en plus des autres balles qui avaient traversé son corps alors qu’ils avaient reculé vers l’arrière à Sainte Viviane. Il avait le cœur en berne et l’âme déboussolée. Plusieurs autres sorciers s’étaient mis de concert pour le maintenir en vie et le faire rentrer comme un prioritaire dans cet hôpital. C’était ignoble, cette odeur de sang et de fer qui se mélangeait toujours à la poudre et à la sueur. Il tentait de rester éveillé, mais du sang, il avait dû en prendre beaucoup. Bien trop même. Il garde bien le bras autour du coup d’un sorcier de son service. Chef, c’est comme ça que les hommes de la Brigade magique l’appelaient pour maintenir son attention éveillée. Mais il avait été forcé de ressortir dehors quand il avait vu Alecia se faire trainée chez les moldus par un soldat de chez eux. Il s’était époumoné à crier son prénom pour la faire réagir, alors que plusieurs de ses collègues s’étaient mis en quatre pour lui éviter le plus de blessures possible, mais il n’avait rien pu faire, peut-être tuer quelques moldus à cou d’expluso dans un mur, mais rien de plus, il n’avait rien pu faire de plus. Trop déconcentré par ce qui s’était produit devant ses yeux. Il ne savait pas où était Roseline, ni Lysandre, mais Alecia, elle était aux mains des moldus et il était totalement hors de lui, mais pas encore en rage de ça, juste que son propre reflet dans les instruments médicaux lui donnait envie de vomir.

Allongé dans une chambre commune avec un autre membre de sa brigade qui l’appelait pour savoir s’il allait bien. Il ne savait même pas s’il voulait répondre, mais les bandages sur sa cuisse, sa hanche et son cou. Un miracle d’être encore en vit et ce n’était sans doute pas fini. Sigil a bien du mal à se redresser, dans le fond, il ne veut même pas se redresser. Mais ses pieds touchent le sol alors qu’il boite sans aucun doute. Toutes sortes de potions posées sur les meubles de la chambre, il ne prend de différentes couleurs, il devait être d’attaque. Ouvrant la porte, le chaos est encore plus présent.

Les enfants, les draps sur certaines personnes. Il n’était pas en mesure de l’accepter, de le comprendre. C’était les gens qu’il devait protéger. Où avait-il failli à sa tâche ? Depuis des semaines on lui collait une étiquette qu’il avait du mal à accepter. Il voulait en parler, il en avait forcément besoin, mais tellement peu de personnes étaient en mesure de comprendre. Il savait que Dumbledore ou le vieux Velrose pouvaient comprendre la pression qu’ils lui infligeaient. Mais il était bien plus certain que Lysandre le ressentait, cette pression, ce sentiment qui grandissait. Et il était semble-t-il à bout. « Roseline ! » Hurle-t-il au bout d’un couloir, elle à l’autre. Il passe les patients aussi vite qu’il peut, cherchant à aller la retrouver le plus rapidement possible. L’attrapant contre lui quand il arrive enfin en face d’elle. Blanche comme la mort, mais en vie. C’était suffisant pour l’instant. Elle n’était qu’à quelques pas de Miss Prince et d’un autre cousin Velrose : Alexander. Mais d’un regard sur la blonde, il s’avance, la main de sa sœur dans la sienne, un besoin presque vital. Elle, il ne voulait pas la perdre, il n’arrivait même pas à lui dire pour Alecia. « Abigaël ? » Sixtine le regarde les yeux humides. Elle refusait de parler. Jusqu’à annoncer entre les larmes et l’indifférence par le cœur déjà en poussière. « Je ne sais pas, mort sans doute… Monsieur Velrose est parti le chercher. » Il serre la main de sa soeur dans la sienne. Lâchant un « Merde… » Qui se perd dans les divers cris de douleurs.
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyVen 7 Sep - 20:27


 
Pour que marche la mort
Il ne suffit pas de posséder des pouvoirs extraordinaires pour devenir quelqu'un. Nous mesurons les actes des héros par toutes les actions les plus simples menées pour nous.

La nuit était noire et la fumée des incendies n'aidaient en rien. Les ruelles étaient devenues plus calmes mais le danger guettait au moindre carrefour. Astaroth semblait se revoir trente ans plus tôt, en pleine guerre. Qui aurait cru, à ce moment là, que fatigués de se battre entre eux, les moldus se retourneraient contre les sorciers qui pour la plupart leur avaient épargné des dangers plus grands ? Qui aurait cru qu'après la catastrophe avec Grindewald, ce monde dans lequel il avait grandi, mûri et vieilli serait au bord de l'effondrement ? Mais pas encore prêt à le laisser prendre sa retraite. Astaroth guetta au loin du mouvement au ministère, où il ne comptait pas se rendre tout de suite. Il était plus sage de parcourir les quartiers, au cas où certains mages restaient coincés. Tout était même trop calme. Où donc étaient passés les autres aurors, les brigadiers ? Il doutait que tous soient restés bien cachés à Sainte Viviane ou au fond du ministère. Il passa près des enseignes du quartier des commerces, qui n'avait plus du tout ses airs attractifs, jusqu'à apercevoir un bras dépasser d'un muret et entendre des plaintes. Il s'avança prudemment jusqu'à reconnaître un des amis de son petit-fils, donc il se souvenait du nom avec difficulté. "Blotts ! Par Merlin." L'auror s'avança vers lui, remarquant la jeune femme rousse à ses côtés, apparemment inconsciente. Lui avait la jambe prise sous des décombres, et Astaroth les souleva et les éjecta plus loin d'un coup de baguette. "Ne bouge pas." Il posa la main contre l'épaule du jeune homme et l'autre contre celle de la jeune femme, pour transplaner dans un craquement, qui les amena dans le hall d'entrée de Sainte Viviane. Il les déposa sur le côté, relevant un médicomage qui passait par là pour s'occuper d'eux sans tarder. "Je vais chercher Abigaël." ajouta Astaroth, conscient que certains voudraient avoir les dernières nouvelles, néanmoins qu'il n'en avait pas de plus récente.

L'ancien dut repartir dans la fumée, ayant toujours en tête la vision de Sixtine, qu'il n'avait pas relevé devant les autres membres de sa famille. Quelle femme remarquable, mais quelle malédiction que de voir ses proches mourir sans savoir si cela se produirait vraiment. Non, Abigaël n'était pas dans le village, mais plus au dehors, mais rien n'indiquait que des postes à l'arrière-front de moldus ne l'avaient pas retrouvé avant lui. Astaroth aurait pu faire le ménage, mais pour le bien de sa famille, il devait rester discret. Alors il se faufila encore plus avant dans les ruelles, au cas où de nouveau sorciers vivants étaient encore cachés ou piégés. Mais il ne vit aucune âme vivante. Au carrefour de l'ancienne place des habitations, un groupe de moldus faisait le point sur la situation. Gérables s'ils n'avaient pas été autant. Astaroth les entendit mentionner la capture de sorciers et leur expatriation dans une base bien plus au sud, à Londres. Astaroth fronça les sourcils, les ayant sans doute manqué de peu... Il était inutile de tenter de jouer les héros contre une trentaine de moldus, avec leurs chars qui avaient perdu le mur de Pré-au-Lard comme un morceau de beurre. Non, il fallait continuer d'avancer.

Il gagna rapidement la frontière du village, persuadé de devoir gagner les collines et falaises qui surplombaient le lac. Ce fut là qu'il le trouva.

Abigaël jonchait le sol, au milieu de membres arrachés, lui même complètement désarticulé des pieds jusqu'aux hanches, le bras droit complètement brûlé par ce qui semblait être une explosion. Astaroth ne demandait même pas à connaître l'état de ses organes. C'était soit il le laissait là, sans assez d'expertise pour le sauver, soit il tentait le tout pour le tout et le transportait à Sainte Viviane. La deuxième option était bien sûr la meilleure. Abigaël n'était pas conscient et cela permit à Astaroth d'user d'un incarcerem pour le maintenir en place. Seulement il entendit un bruit strident au loin et en se retournant, vit un serpent de feu immense ronger les lignes adverses et de nombreux éclairs de lumière, rouges, blancs, et même verts. Lui-même n'en crut pas ses yeux, quand il comprit qu'un mage avait usé d'un feudeymon et semblait le maîtriser à la perfection.

Cela ne pouvait être qu'un sorcier. Un de ses anciens élèves, dans les cours de sortilèges. Le protégé d'Albus.

Astaroth ne prit pas plus de temps à regarder, consterné et admiratif, le spectacle. Il posa la main sur Abigaël et transplana avec lui à l'hôpital, au bout milieu d'un couloir, commençant à hurler des invectives envers tout médicomage qui se trouvait là. Abigaël devait être pris en charge rapidement, et ce fut le cas, à son grand soulagement. Plus loin se trouvaient les Rosier, miss Prince et bien d'autres personnes, à qui il donna un regard furtif, presque désemparé mais toujours aussi déterminé. Il ne laisserait pas mourir aucun des membres de sa famille. Quand il fut sûr que tout était bon, et après avoir menacé les soignants de les envoyer en enfer s'ils laissaient mourir ce Velrose là, il sortit de nouveau dans le couloir et avança vers tout le groupe désespéré. "Restez assise, miss Prince." marmonna-t-il alors qu'il lui tapotait l'épaule. "Content de vous voir en vie, les Rosier." lança-t-il à Sigil et Roseline, elle-même pleurant de plus belle, soulagée, d'avoir entre-vu Abigaël en un seul morceau -à peu près-. "Nous ne pouvons plus qu'attendre, à présent, il est vivant." Du moins, pour le moment. Chacun devait attendre. Mais ce que le Velrose avait vu au dehors, chez les moldus comme chez les sorciers, ne lui plaisait guère. "J'ai ramené un ami à vous, Blotts il me semble. Il a une jambe cassée mais il va bien, ainsi qu'une amie, j'imagine. Par contre je ne possède pas que de bonnes nouvelles. Certains sorciers sont vivants... Mais sont emmenés dans une base au sud de Londres. Les savoir vivants est peut-être une chance." Seulement s'ils n'étaient pas torturés et achevés aussitôt sur place. L'heure n'était pas à ça, ni à savoir si quelqu'un se risquerait vraiment à aller les chercher.

Une autre chose également qui ne lui plaisait pas, était le carnage dehors, certes à leur avantage, mais pas perpétré de la bonne façon. Le pire dans tout ça, était que ceux qui se battaient à présent dehors, allaient sûrement être congratulés le jour-même et considérés comme des sauveurs. "Je vous déconseille de sortir pour le restant de la nuit... Jedusor a lancé sa contre-attaque, et je n'aimerais même pas moi faire face à son feudeymon." Car lui-même avait peur de ce que Jedusor était en train de devenir. De ce qu'Albus et lui-même l'avaient laissé devenir et de la marche de manoeuvre qu'il s'était donné.
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyVen 7 Sep - 22:25


 
Pour que marche la mort
Pendant ce temps...

Sombre était la nuit, et si douce, depuis le manoir de sa sinistre famille, à présent vide de la présence plus que répugnante de Morfin, ton oncle, dont tu tolérais l'existence de par sa simple descendance de Salazar Serpentard. Jamais, en digne héritier, aurais-tu espéré encore entre les murs de Poudlard, pouvoir parler à cet ancêtre, et même le surpasser. Pourtant, c'était bien ce qui était en train de se produire. La pièce était obscure, et tu tournais la bague des Gaunt sur ton annulaire, te présentant de la manière la plus calme et la plus charmeuse à ton invité, présent en ces lieux contre son gré. Ton cher ancien professeur, celui dont tu te sentais le plus proche et le plus innocemment du monde t'avait livré bien des secrets. Horace Slughorn se tenait dans un coin de la pièce, te dévisageant de l'oeil le plus incrédule qu'il pouvait se permettre d'arborer. Tu lui avais servi un long discours sur sa présence ici, de qu'il t'avait permis d'accomplir et du plaisir que tu avais à la recevoir ici, dans l'antre familiale. Des années que tu avais découvert ce lieu, que ton sang-de-bourbe de père avait succombé d'un sortilège, dans le seul but de faire de cet héritage un horcruxe. Tu appréciais les jolis choses et conservais les reliques du monde magique comme des trophées, trophées que tu te devais de cacher. Dumbledore, et Velrose, ainsi que tous leurs chiens un peu trop entêtés à garder leur vision étriquée du monde, poseraient problème s'ils venaient à découvrir ce que Slughorn avait bien pu te confier. Là était donc tout le problème ; en finir, par nécessité, avec ce professeur que tu avais tant apprécié. Non pas que tu y trouvais quelque plaisir, mais tu avais fini par trouver le diadème de Rowena Serdaigle en Albanie, et il fallait bien en faire quelque chose. Tu comptais cacher la bague ici-même, et transformer l'autre relique du même coup. Tu pris un coffret en bois ancien qui reposait sur la vieille table de bois branlante et l'ouvrit, dévoilant le butin aux yeux du professeur. "Voyez-vous, professeur, depuis ma sortie de Poudlard, je n'ai pu... Comment dire... Satisfaire ma curiosité qu'avec ces objets. Fascinants, n'est-ce pas ? Ce que nous pouvons faire de tels trésors." Tu pris soigneusement le diadème entre tes doigts blafards, reflétant dans tes yeux noirs striés de rouge des reflets argentés. Comme cette tiare avait une histoire sanglante, ne rendant que son aspect plus stupéfiant encore. "J'ai encore en mémoire la conversation que nous avons eue, ce soir-là, après le repas de votre petit club." Tu te souvenais encore des grains de sable figés dans le sablier. "Oh, Tom... Mon garçon, qu'avez-vous fait ?". Tu eus un rictus, qui ne dénotait pas de ton visage si bien dessiné. "Tuer n'a rien de difficile, professeur. C'est même plutôt aisé. Il ne suffit... Que d'un mouvement, une légère pensée de ce que l'on veut faire de sa victime, non, tout ça est bien facile. Scinder son âme, en revanche..." Tu te souviens de la première fois que tu l'avais fait, avec ton journal. La douleur que tu avais ressentie, et le sentiment, après coup, d'être plus que toi. Eternel. "Les Horcruxes sont des reliques absolument fascinantes. Je ne pouvais me permettre de transférer une partie de mon âme dans des objets communs. Après tout, si je veux inscrire mon nom dans l'Histoire, je dois en faire partie intégrante."

Tu reposas le diadème dans son écrin, souriant du coin des lèvres. "Comme j'aurais aimé vous garder en vie, professeur. Vous m'auriez été d'une grande aide pour retourner à Poudlard. La chambre des secrets aurait été une cachette parfaite, mais j'imagine ne pas pouvoir me permettre qu'un autre fourchelang découvre mon secret. Non. Je pensais à la la Salle sur Demande. On y entrepose tant de choses... Personne n'irait chercher là-bas. Et je pourrais récupérer mon basilic. Mais... A Poudlard..." Tu pinça les lèvres, lâchant un bruit malaisant de la bouche, contrarié, tandis que Slughorn déglutit. "A Poudlard se trouve encore Dumbledore, ce lâche ! Car il sait, il sent ce que je cherche, car de petites voix lui soufflent à l'oreille, n'est-ce-pas, professeur ?!". Tu plaquas les mains contre les accoudoirs de la chaise sur laquelle était attaché le vieil homme. Les stries rouges de tes orbites semblèrent plus féroces encore, avant que tu ne reprennes ton calme, et d'un sourire, ajouter ; "Mais Dumbledore n'est plus que l'ombre de lui-même, enraciné dans sa propre gloire." Tu étais d'ailleurs persuadé d'avoir le peuple pour toi, et que ce soir porterait un coup fatal au grand mage. Tout avait déjà commencé, tu le sentais, et à en juger l'heure, il faudrait bientôt prendre congés. Peut-être Slughorn l'avait senti, car en bon lâche qu'il était, il se mit à balbutier, et à supplier pour sa vie. Tu demeuras silencieux cette fois, reculant pour mieux fixer avec grand intérêt le diadème. Combien en avais-tu déjà ? Disséminés aux quatre coins du monde magique, tes quatre premiers morceaux d'âme. Vint enfin le cinquième, lorsque tu pointas ta baguette sur le professeur et le tua sur le coup, d'un Avada Kedavra. L'atmosphère changea radicalement, lorsque tu sentis une partie de toi être arrachée, et aspirée, dans une douleur infernale, vers le diadème. Certainement pas le mieux protégé de toutes tes reliques, mais comme pour la coupe, le temps pressait. Tu reviendrais le chercher plus tard, tandis que tu ôtas la bague de ton doigt, pour la disposer dans une cachette de la cabane miteuse. Après avoir contourné la table, ta main se posa contre le corps encore chaud mais inerte de Slughorn, les yeux révulés, pour transplaner avec lui jusqu'aux abords de Pré-au-Lard. La traînée noire que tu laissais dans le ciel infernal donna le signal à tes fidèles, tandis que tu lâchais le corps du professeur sur les positions moldues, qui, alertés, firent pleuvoir un nuage de balles sur le corps déjà vide de vie, qui vint choir au sol dans un fracas d'os. Tu atterris devant l'hôpital de Sainte Viviane, pas la position qui avait été convenue. Tu avais voulu prendre place au ministère, mais apparemment, ces imbéciles l'avaient perdu. Contrarié, tu dévisageas Aelig, et McEwen ainsi que les Jdanov. "Je vous avais dis de ne pas perdre le ministère." lanças-tu dans l'air comme un poison. Aelig s'avança prudemment. "Nous avons eu un contretemps. Mais nous avons ramené Jdanov et Serpentard. McEwen s'est également débarrassé de Lukeither." Tu n'avais pas grande opinion du sort de ceux qui ne te suivaient pas, mais ces quelques notes t'épargnèrent de devoir donner une leçon à ces sorciers de second plan. Tu espérais simplement que ces idiots n'avaient pas commis d'autres erreurs. "Toujours aucun signe du Velrose, monsieur, mais leur doyen circule toujours librement dans Pré-au-Lard." Il fallait s'en douter, cette vieille plaie ne pouvait pas mourir si facilement, cela te donnait au moins le plaisir de pouvoir le tuer toi-même plus tard.

Il était à présent minuit passé, et tous tes fidèles étaient réunis au même endroit. Plus loin, des brigadiers tenaient les défenses et l'entrée de Sainte Viviane. Tu souris, le plan se passant, à quelques détails près, parfaitement comme tu l'avais souhaité. "Il est temps.". Sous les yeux des quelques sorciers présents au dehors, et de l’attroupement à l'intérieur, les portes de l'entrée grandes ouvertes, tu embarquas avec toi ton groupuscule des meilleurs combattants qui s'étaient joints à toi, pour cette contre-attaque qui ne servait, au fond, qu'à une démonstration de force. L'avancée fut rapide, et tu savais pertinemment que ce n'étaient pas quelques armes à feu qui pouvaient vous arrêter. Comme des traînées de charbon dans une tornade, vous arrivèrent sur les sang-de-bourbes comme des éclairs. Mais les tuer sur le coup était trop facile encore. Tu voulais que, quelque soit la ruelle du village, le spectacle soit au rendez-vous. Tu voulais que Dumbledore, depuis sa tour d'astronomie, au château, admire le carnage avec autant d'admiration que d'effroi. Te posant au sol, suivi de tes sbires pour surveiller tes arrières, tu crachas un feudeymon à l'apparence de serpent, et plus fidèlement du basilic, si immense qu'il dévora sur le champ les impurs sur son passage, dans des hurlements sinistres. L'odeur de la chair monta dans l'air, une odeur purulente qui aurait fait vomir toute âme sensible. Le spectacle était parfait, rondement mené. Toi et ceux que tu viendrais à appeler mangemorts, sauvant à vous seuls le village, les derniers sorciers soudés de Grande-Bretagne ; démontrant l'incapacité béante des brigadiers, et autres aurors qui buvaient les paroles du grand Dumbledore, aujourd'hui le lâche. Ceux que tu n'avais pas destinés à mourir te rejoindraient bientôt. Un par un, les pions tombaient, pour ton plus grand plaisir. Et d'autres suivraient. "Où es-tu, Dumbledore ?! Regarde, et admire ! Ton heure de gloire est finie !"
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Tom Jedusor
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptyVen 7 Sep - 23:12

Le temps égrène ses heures, et la blonde a bien eu du mal d’être pris d’une vision à ce moment précis. Assise sur une chaise aux côtés d’Alexander, elle sert la couverture qu’on a mise sur ses épaules. En état de choc bien évidemment, mais c’était rare dans sa condition de l’être. Médicomage aguerrie, ça avait fait jaser ses collègues et son équipe de travail qu’elle avait envoyée soigner des gens plutôt qu’elle. Sixtine savait se soigner elle-même, mais cette image d’Abigaël dans les restes de personnes humaines, ça la maintenait debout, car elle refusait de fermer les yeux pour le voir encore. Elle a un mince sourire face au cousin Velrose. « Je suis désolée… pour la gifle. » Mais au moins ça avait permis Astaroth de dicter la conduite de ses petits-fils pour l’instant, ainsi que de la mettre un peu à l’écart des blessés qui continuait d’arriver. Même la morgue ressemblait aux catacombes de Paris… Cependant, elle relève les yeux quand les deux enfants Rosier se postent devant-elle et Alexander. Abigaël, elle n’était même pas certaine de ce qu’elle avait vu, elle refusait de croire que c’était vrai. Et Roseline semblait également touchée par ce qu’elle venait de dire, tout comme le candidat qui baissait les bras à son attitude corporelle. À l’arrivée de l’ancien dans les couloirs transportant ce qui était un corps, elle veut se lever, mais n‘en trouve pas réellement la force alors que des éclairs de feu semblent pleuvoir dehors, mais il ne s’agissait pas là d’une attaque moldue. Sinon, ils l’auraient su tout de suite.

Rester assise. C’était plus facile à dire qu’à faire. Et même avec la main de l’octogénaire sur l’épaule et l’affirmation qu’Abigaël était en vie, elle a du mal à rester en place. Attendre et laisser faire des incompétents, elle n’avait confiance qu’en son équipe de guérisseurs. Elle refusait de rester là à ne rien faire. Elle se lève sur ses jambes. Couverture sur les épaules, le regard mauvais. « Andrew ! Stones ! Vous rentrez dans ce bloc ! Et je vous prie de croire que si Velrose meurt, vous le rejoindrez bien assez vite ! » Accent français à peine dissimulé et la haine dans la voix tout aussi farouche que cela pourrait faire peur aux plus fragiles autour de leur groupe. Blotts, ce qui se passait dehors, ça ne l’importaient pas jusqu’à ce que cette affreuse odeur de chair et de sang ne remonte à ses narines. Ou bien cette phrase de provocation à l’encontre du Directeur de Poudlard. Elle serre sa baguette dans sa main gauche. Mordant sa lèvre inférieure, les sourcils froncés. « Idiot ! » Sèchement voilà ce qu’elle lâche alors que les patients admiratifs de ce que venait de faire ce jeune se retournaient vers elle interdit. Elle n’a qu’à faire quelques pas pour atteindre l’entrée et hurler à qui veut l’entendre que tuer des soldats, qui écoutaient des ordres, c’était commencer trop bas dans la pyramide. Les Français eux, coupaient la tête des rois et des reines, pas de leurs larbins. Ces gens étaient pris au piège dans l’armée moldue, et ce gosse venait de détruire des familles, rendre des enfants orphelins, des orphelins pleins de vengeance qui voudraient continuer le massacre. Elle n’appelait pas à la paix. Mais à couper la gorge de la première ministre pour y placer un cracmol où elle ne savait quoi… « Attaquez Sey— … » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Abel vient lui couvrir la bouche, la forçant à reculer plus loin dans les rangs. « Tu vas te faire tuer idiote ! » Il n’avait pas tort, mais elle restât accrochée à sa veste, alors qu’il la ramenait près des autres. Sixtine est au bord de l’explosion. Elle rage, elle crache, crie et pourrait feuler si elle le voulait. Le toucher, juste toucher ce gamin et on pourrait y voir plus clair, mais c’était hors d’atteinte. Et hors de question.
Sixtine Prince
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 0:44

Agir comme des hommes responsables. En voulant protéger des vies, Abel s’estimait plus responsable. Très bien, on parlait de famille, d’Abigaël. Alexander voyait l’image de la famille en jeu si Astaroth s’éclipsait des combats à Sainte Viviane, une figure qui abandonne les rangs. Abel lui avait fait ce qu’il avait à faire, mener une équipe, il n’avait jamais fait ça à cause de son débarquement soudain à Pré-Au-Lard, mais il l’avait fait, n’hésitant pas à se servir de son arc et de ses flèches plutôt que de sa baguette pour couvrir les arrières de divers collègues. Des flèches enchantées avaient plus de poids que de simples flèches. D’un accio il les rappelle toutes plus ou moins, alors qu’un groupe se détache et commence à sa former. Le Brigadier a tout juste le temps d’envoyer un patronus à Arielle qui devait bien se trouver quelque part dans ce merdier. En fait, il espérait qu’elle se trouvait en sécurité. En vie. Quand il tente de faire reculer les blessées dans l’enceinte de l’hôpital, Arielle arrive à ses côtés pour lancer un protego maxima et qu’il arrive avec les autres à faire rentrer un maximum dans l’hôpital. Quand il se retourne vers sa sœur, il la sert contre lui. « Bordel, t’es en vie. » Un italien chantant et parfait pour ainsi dire. Ça fait naitre des grimaces dans les sorciers britanniques purs souches. Il n’a pas le temps de prolonger les retrouvailles qu’il doit déjà arrêter Prince qui semble se diriger tout droit vers l’abattoir. Idiote. Il sent bien que l’autre gamin et son armée, ce n’est pas le dialogue qu’ils cherchent, mais les lauriers.

Alors qu’il la pousse à l’intérieur, il jure en italien, alors qu’Arielle ricane sur ses talons. « Elle a du caractère celle-là. » Sixtine râle encore et toujours quand il retrouve son grand-père et son cousin. « Abi ? » Question bête. Mais il ne l’avait pas vue revenir, toujours dehors pour protéger le bâtiment. « Au bloc. » Réponds un homme au teint hâlé et aux regards dorés. « Uriel, reste assis bordel. » Lâche Rosier à la personne qui voulait les rejoindre debout. C’était inutile puisque tout le monde semblait sain et sauf. Il n’y avait qu’Abigaël où il fallait attendre. Abel soupire, cherchant de nouveau Roseline des yeux, il a un mince sourire, alors qu’Arielle s’accroche à son bras. Posant sa tête sur son épaule, avant d’aller saluer leur grand-père. Laissant la voie libre à toute effusion d’émotions.
Abel Velrose
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 1:50


 
An unexpected journey
Voyez comme ils se rassemblent dans les flammes, prêts à dévorer tout ce qui succombe, et à détruire tout ce qui ne partage aucun souffle. Voyez comme la mort attend de pouvoir m'envelopper dans son linceul.

Mes larmes redoublèrent lorsque je vis Sigil arriver vers moi. Je le laissais me prendre dans ses bras et le serrai aussi fort que possible, me sentant soulagée de l'avoir contre moi, et vivant. Nous n'avions beau pas le lui dire souvent avec Alecia, ses grands bras et ses étreintes avaient le don de nous faire beaucoup de bien à chaque fois, à toutes les deux. Vivant, mais blessé, aussi le laissai-je s'installer alors que ma main ne quittait plus la sienne, comme pour l'empêcher de s'évaporer. Sixtine était revenue à son tour, ne pouvant donner plus de nouvelles pour Abigaël, son autre cousin étant également présent. Mais cela ne donnait toujours rien pour Alecia, et à en juger l'expression de mon frère, il s'était passé quelque chose de grave, dont je n'osais demander la teneur. Ce fut enfin au tour d'Uriel de se montrer et d'être escorté par d'autres sorciers, là encore, je me levai, fébrile, mais le coeur en joie, secouée, et heureusement, de les voir revenir sains et saufs un par à un. Je vins étreinte Uriel, lui palpant les joues, puis les épaules comme s'il n'était pas tout à fait réel. "Tu vas bien ? Tu n'as rien ? Tu as mal ?" demandai-je comme pour ignorer mes propres affres. J'étais éreintée, fatiguée et peinait à garder les yeux ouverts mais mon corps ne parvenait pas à se résoudre à prendre du repos, pas tant que nous n'avions pas plus de nouvelles. Je revins m'asseoir près de Sigil, gardant un contact visuel avec lui alors que je souriais, encore secouée. Soudain Astaroth Velrose revint à son tour, au bout du couloir, le corps d'Abigaël flottant à côté de lui, dans un état inimaginable qui me tira de nouveau les larmes. J'étais à la fois choquée -vu comme son corps semblait disloqué- et soulagée. Mais rien n'indiquait qu'il s'en sortirait.

Nous fûmes tous pris de cours lorsque Sixtine se rua à l'extérieur pour faire face à Jedusor et les siens, tandis qu'Astaroth nous expliquait que des sorciers avaient été capturés. Je craignais le pire et me tournai de nouveau vers Sigil, tentant de trouver une réponse dans ses yeux. "Alecia...?". Plus un mot. Astaroth se contenta de s'asseoir, passant une main sur l'épaule de son petit-fils, avec bien plus d'altruisme qu'il n'en avait fait preuve avec chacun d'entre nous, même Sixtine. Je sentais que sous les traits de ce sorcier puissant et respecté se cachait un amour profond et une inquiétude sincères pour sa famille et ses héritiers. Le silence tomba dans le couloir alors que, suite aux assauts apparemment stoppés des moldus, la plupart des blessés étaient sur place, plus ou moins gérés, et que beaucoup, épuisés, somnolaient. Nous ne pouvions qu'attendre. Je vis plus loin Abel ramener Sixtine qui jurait autant en anglais qu'en français, comprenant sa rancoeur contre Jedusor puisque nous étions alliés avec Dumbledore. Je remerciais intérieurement Abel de l'avoir ramenée à l'intérieur, et aussi Merlin qu'il soit revenu en vie. Je lâchai la main de Sigil et le voyait remonter le couloir avec une autre jeune femme, magnifique, avec qui elle partageait des traits nets, très italiens, et j'en jugeais qu'elle devait être la soeur qu'il cherchait plus tôt. J'avais envie de dire à Abel que j'étais soulagée de le voir être revenu en vie, apparemment sans blessure grave, de lui demander comment il se sentait. Lorsque sa soeur s'éloigna un peu de lui, je bondis de ma chaise, comme prise d'un regain de vie et le serrai dans mes bras. Je remontai les mains contre ses joues et me surpris moi-même à l'embrasser, très maladroitement, pour quelques secondes, emportée par mes émotions.
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 2:13

C’était un soulagement de revoir les gens, de les voir en vie. Mais il y avait la blonde qui manquait à l’appel. Sigil, il ne disait rien, c’était juste pour réprimander Uriel ou encore pour jeter des regards aux autres sorciers qui admiraient le tour de force de Jedusor. Sale mioche, c’est tout ce que le brigadier candidat pouvait penser à cet instant. Il était fort stratège. Et une, si belle, opération ne pouvait pas arriver comme ça par hasard. En vérité, il était certain que l’empathe ait senti quelque chose, qu’elle aurait dû lui parler de son ressenti avant, qu’ils puissent faire quelque chose ensemble… Mais il était là simplement seul, appuyer le dos contre le mur, laissant à Roseline la chaise libre. Il n’y avait pas beaucoup de femme présente. Mais Roseline, Sixtine et la nouvelle arrivée, méritait plus d’égard que le postérieur des messieurs. Quoiqu’Uriel puisse avoir quelques difficultés à rester debout et le Rosier ne manquait pas de lui rappeler qu’il devait rester au repos. Il ne sait pas ce qui lui fait le plus de mal. Il ne sait pas quelle information lui fait fermer les yeux, froncer les sourcils et soupirer longuement pour évacuer la colère endormie qui se réveillait le plus rapidement du monde. Il était un personnage de la sphère publique dès lors que son nom s’était retrouvé sur cette foutue liste de candidats. Le moindre faux pas, c’était laisser à Jedusor la main mise sur le Ministère, Albus lui avait trop souvent dit, il ne pouvait pas laisser ça arriver.

Et pourtant, le comportement de Roseline semble presque anodin, une bagatelle dans l’océan d’émotions qu’on lit dans ses gestes. Les mains errées dans les poches, le regard vide ou tantôt rempli d’une haine semblable à celle d’autres sorciers présents à Saint Viviane. Sigil, il était comme tout le monde. Loin d’être le gendre idéal en tout lieu, loin d’être le grand frère protecteur tous les jours de l’année. Il était blessé, physiquement moralement. Et la douleur physique ne suffisait même plus à effacer la douleur morale. C’était assez. C’en était assez.

Les bruits, les cris, la douleur, et le regard plein d’émotions face à la contre-attaque. Cette mascarade, il se sentait bloqué. Pris au piège, sans rien pouvoir y faire. Le calme olympien disparait en quelques minutes. Un grognement s’échappe de sa gorge et son poing vient trouver le mur, cassant sans doute une ou deux phalanges au passage et laissant le sang teinté les murs blancs que détestait Abigaël. Sigil, il est à bout, il a besoin de tant de personnes, mais les autres ont aussi besoin de lui. Il ne doute pas un instant que Lysandre ressent sa peine, il ressent clairement son inquiétude en son être. C’était douloureux d’inquiéter les autres. Mais son front vient trouver le mur et des larmes amères viennent laver la poussière sur son visage suite aux attaques. Pas à bout de force, il sent la main de quelqu’un, sans doute Arielle, tentant de lui frotter le dos. Quand il arrive enfin à regarder droit devant lui, il pourrait lâcher autre chose qu’un. « C’est pas le moment pour les effusions d’émotions bordel ! » Non parce à cause de Jedusor, il ne savait même pas si Alecia n’avait pas été brulée vive à cause du feudeymon. La colère dans sa voix n’est pas dissimulée. Et tout l’hôpital devait l’entendre. « Y a un groupe qui s’est débarrassé des moldus, c’est bien, c’est génial, bravo, j’applaudis bravement leur acte héroïque, mais on a des blessés, des corps à retrouver. On a pas le temps de niaiser. Ceux qui ne peuvent pas restent là à soigner les gens. » Les sourcils froncés, il fallait mobilier le peu de sorciers qui restait debout pour les autres. Ils étaient après tous les derniers sorciers de Grande-Bretagne non ? Entre ceux qui avaient fui le pays et les morts, il ne restait qu’eux. « Alors maintenant que le ménage est fait, je vais chercher les autres. On n’est pas utile qu’ici. » Une grimace le prend alors qu’il pose sa main sur sa blessure à la hanche. Il était hors d’usage Sigil, mais il savait pas renoncer, contrairement aux autres candidats qui devaient rester cacher dans leur lit d’hôpital. Mais il ne répond pas plus au sujet d’Alecia. « Ta sœur t’a demandé où était Alecia. » Uriel le regarde de haut en bas. Sigil, il sait pas quoi dire de plus. En fait, il savait pas quoi dire. Il avale difficilement sentant le regard de Roseline sur lui. « J-Je… Elle. Ils l’ont emmenée. » Ces bâtards.
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 11:59

« C'est un peu ton métier. » Les mots lancés par son grand-père avaient eu plus d'impact, plus d'effets, que la gifle de Miss Prince.  Mais sans aucune autre forme de procès, il avait accepté les ordres du patriarche des Velrose. Il n'y avait plus rien à dire, plus rien à faire, à cet instant précis. L'autorité fausse qui l'avait animé n'aurait rien pu faire contre la puissance naturelle de l'Ancien. Alors, plutôt que de débattre longuement, inutilement, le diplomate n'a fait que suivre les instructions, emmenant ainsi Sixtine hors des échanges de feux – magiques et artificiels – pour « l'aider à la calmer » comme le voulait le vieillard.
Non, définitivement, la guerre n'était pas pour lui. Il n'était pas comme les grands aurors qu'étaient Astaroth ou Abigaël, ni comme le brigadier qu'est Abel. Mais était-il vraiment là pour calmer les gens alors que l'odeur du sang arrivait jusqu'à ses narines ? À quoi pensait-il constamment pour éviter de perdre tout moyen ? Pour éviter de sombrer dans l'inconscience à chaque vision accidentelle d'un corps ?

Finalement, les survivants trouvent enfin tous le chemin de Sainte Viviane et c'est à l'intérieur de l'hôpital que se trouve aussi Alexander, accompagnant Miss Prince. Il l'a certes laissé seule à un moment – ou du moins sur la surveillance d'un brigadier qui avait autre chose à faire que s'installer à côté d'elle – pour rejoindre un coin tranquille – est-ce que cela existe réellement actuellement ? - pour y vomir. Mais rapidement, le troisième héritier est revenu, cachant le tremblement de sa main en la glissant dans sa poche pour enfin s'asseoir à côté de la médicomage. Le silence est brisé une fois par la demoiselle... Haussant alors les épaules, Alexander secoue légèrement la tête. « Ce n'est rien. Cela reste dans l'esprit de la famille. » Un léger rassurant se pose contre ses lèvres, tandis qu'il masse un peu sa joue.

Mort ? C'est ce qui est arrivé à Abigaël ? Il pose légèrement sa main sur l'épaule de Sixtine. Visiblement, les liens qui lient ces deux êtres sont sûrement plus fort que des liens qui unissent parfois des membres d'une même famille. Il reste silencieux, comme à son habitude... gardant juste ce petit signe de présence contre son épaule. Jusqu'à ce qu'il se détache, par la surprise – infâme – de l'arrivée de l'Ancien et du corps. Il se lève alors, gardant les yeux en direction de ceux d'Astaroth, pas seulement dans un espoir que, comme d'habitude, il maîtrise la situation... mais pour ne pas regarder le corps sanguinolent et désarticulé de son cousin. Il ne pourrait le supporter. Pas pour le sang – ou pas totalement –, mais surtout par son absence de véritable réaction pour la survie d'Abigaël.
Alors, comme à son habitude, il sombre dans un certain silence, observant les différentes scènes se dérouler, avant de rejoindre Sixtine, remplaçant Abel pour l'escorter à nouveau jusqu'à sa chaise. De ce qu'il avait compris, de ce qu'il avait vu, suite à cette gifle... elle n'était pour le moment pas en mesure de faire quoique ce soit. C'est en français alors qu'il lui parle, cherchant à l'aider à organiser – du mieux qu'il pouvait – les pensées de la médicomage. « Écoutez-moi, ce n'est pas maintenant que vous allez pouvoir faire quelque chose. Il y a un temps pour tout. » Il pose ses mains, ces dernières toujours animées de tremblements, sur les épaules de Miss Prince, continuant dans son français impeccable. « Ce n'est pas le moment de l'indignation... Alors reposez-vous. Si vous avez besoin de quoique ce soit, dites-moi. » Il ne pouvait rien faire d'autre, qu'importe les mots – puissants et justes, malgré son incapacité apparente à faire quoique ce soit – de Sigil. Le combat dehors est bien trop dangereux pour sortir, l'Ancien lui-même le conseillait. D'ailleurs, Alexander pose ses yeux en direction de son grand-père, reconnaissant alors ce regard.

Il est préoccupé. Et ce sentiment ne provient pas de son existence de vieux guerrier, un ancien combattant qui voit, encore, le chaos venir briser l'éphémère harmonie – une harmonie qu'il a partiellement crée, que ce soit de ses mains ou par l'influence de son nom. Non, cette fois... c'était plus inquiétant. Mais qui pourrait dire ce qui se trouve dans l'esprit de ce mage ? Ses petits enfants ? Si seulement c'était aussi simple. Et pourtant, cela fait déjà plusieurs années que le diplomate essaye autant que possible de comprendre les pensées et les gestes de cet homme.

Lâchant des yeux le Patriarche, il concentre de nouveau toute son attention sur Sixtine. Ce n'était pas le moment de perdre pieds.
Alexander R. Velrose
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 13:41


 
Pour que marche la mort
Il ne suffit pas de posséder des pouvoirs extraordinaires pour devenir quelqu'un. Nous mesurons les actes des héros par toutes les actions les plus simples menées pour nous.

La patience. Voilà bien une qualité qui faisait défaut à Astaroth, et le plus souvent à tous les Velrose. Lorsqu’elle s’accompagnait même de contrariété, lui était au bord de l’implosion. Il se tenait là, contre le mur, à surveiller tout ce beau monde, se tenant le menton à presque s’en mordre l’index. Le calme l’aidait à réfléchir, mais lorsque chacun se mit à jacasser de nouveau, il perdit bel et bien patience. Entre Prince qui vint provoquer Jedusor -non pas que l’idée fut mauvaise mais de sa part elle ne faisait aucun poids dans la balance- et Rosier qui perdait littéralement les pédales, l’envie ne lui manqua pas de tous les clouer dans une chambre pour avoir la paix le restant de la nuit. Oui, il avait besoin de réfléchir, de poser le pour, le contre, la neutralité, ou pas du tout. Une chose dont il était certain, néanmoins, il était fier de ses petits-fils, de l’un comme de l’autre. Car Abel avait réussi à ramener Sixtine, et Alexander s’évertuait à la calmer. Peut-être n’en étaient-Ils pas conscients, mais ils rendaient un grand service à leur cousin. Peut-être était-elle là, la clé. Mais il fallait tout d’abord calmer un peu les esprits échauffés. Astaroth fut à la fois surpris et non pas étonné de voir cet échange improbable entre Abel et la demoiselle Rosier, qui sembla consterner les uns et amuser les autres, tandis que le Rosier frère se laissait aller à la colère. Décidément, ce soir, il n’y en avait pas un pour montrer l’exemple. « Sigil. » laissait-il entendre sur un ton à la fois calme et autoritaire. « Venez avec moi. » suggéra-t-il en lui faisant signe d’obtempér, se dirigeant vers la chambre d’Abigaël pour y rentrer avec lui. « Vous êtes un garçon intelligent et Albus vous a en grande estime, moi également. Mais votre place n’est pas au front. Ça, c’est le rôle de ceux qui vous entourent. Vous valez plus que nos humbles carrières d’aurors. Que vous le vouliez ou non, si nous avons décidé de vous mettre cette responsabilité sur les épaules, c’est que vous êtes capables de l’assumer, et le reste ne doit pas entraver votre jugement. » Difficile de faire rentrer ça dans la tête d’un homme qui semblait avoir perdu la femme qu’il aimait. Astaroth n’était pas dupe. « Notre rôle est de vous épauler et de vous tracer un chemin dégagé. Laissez Jedusor à Albus et moi-même, nous nous en occupons. Malheureusement, il est devenu notre erreur, et nos devons l’assumer. » Comment, cela était encore à faire, mais il savait que Tom ne supportait pas la concurrence, ni que quelqu’un lui soit supérieur. Il avait assez montré sa domination intellectuelle sur les autres élèves à Poudlard pour que ce trait de sa personnalité soit exacerbé à la sortie. « Pour le reste... J’ai une autre inquiétude. Si je parviens à récolter ce qui peut m’être utile... Nous pourrions retrouver celle que vous avez perdue. Oui, je sais. » Astaroth n’était pas un excellent légitiment pour rien, et les personnes blessées et fatiguées se lisaient comme de l’eau claire sur la roche. « Ça fait mal. » songea-t-il, par une pensée pour son propre fils.

Il observa les médicomages poursuivre leur œuvre tandis qu’il tournait dans la pièce à la recherche d’une fiole vide. Abigaël avait à présent les jambes et les bras dans le bon sens, une sorte de cataplasme sur Le Bras, et tout le nécesssaire pour l’aider à respirer. Mais il demeurait les yeux clos, inerte, le seul mouvement de sa cage thoracique indiquant qu’il était bel et bien en vie. Les dégâts à l’intérieur, ça, il ne le savait pas, mais les soignants semblaient moins angoissés. Le verdict tomberait à son réveil. Astaroth sortit sa baguette, puis s’approcha de la tête de son petit-fils, sous l’oeil consterné de l’équipe médicale, qui n’osa cependant rien dire. La baguette contre la tempe du malade, il en extirpa de longs filaments argentés qu’il déposa dans la fiole, et referma aussitôt. Il vit que les traits d’Abigaël s’en étaient quelque peu détendus. Il tendit la fiole à Sigil, comme un trésor précieux. « Albus a une pensive. Je veux que tu lui donnes ceci, c’est très important. Ce sont les souvenirs d’Abigaël de sa soirée. Informe tes amis qu’il se porte bien. Je pense que le pire est passé. » Sans plus de cérémonie, il quitta la chambre, lançant un regard à Abel et Alexander. « Je suis très fier de vous, les garçons. » dit-il dans un sourire non dissimulé avant de remonter le couloir en direction de la sortie. Une fois dehors, il longea la ruelle jusqu’à accéder à l’endroit où se trouvaient Jedusor et d’autres mangemorts. Il leva sa baguette et lança une incantation que personne n’avait dû entendre auparavant. Le feudeymon pourtant si puissant, sembla mourir sur lui-même dans un brasier qui se consumait. Tom se retourna, et grimaça de rancoeur quand il comprit qu’il avait en face de lui son ancien professeur de sortilèges. Qu’avait en tête ce vieux fou pour venir le provoquer ainsi. « Velrose. Professeur. » Astaroth avait une main dans sa poche, et arborait une démarche à la fois solennelle et détendue, là où tous les muscles de Tom se crispaient, révulsé par la simple vue de ce vieillard encore vivant. Le Velrose devait se rendre à l’évidence, Tom n’était pas assez fou pour se lancer à corps perdu dans une bataille. Tout était trop bien orchestré. « Je constate que, comme toujours, tes sortilèges ne manquent pas d’esthétisme. Qu’espères-tu ? Ces gens te respecteront, te craindront, mais ce n’est qu’une gloire éphémère. » Il jeta un coup d’oeil aux personnes qui entouraient Tom. Il reconnût une des professeures de Poudlard, fronçant les sourcils. « Et où étais-Tu lorsque la ville prenait feu ? » lança Tom dans une grimace. « J’assurais l’avenir du monde magique. Et je ne compte pas t’inclure dedans. »

Tom leva sa baguette, mais Aelig lui attrapa le bras, lançant un regard confus à Islay qui était à côté. Non, tout ne devait pas êtregâché, mais clairement, Velrose, et toute son engeance, représentaient une menace. « Pas vous. » murmura-t-il de manière insistante à Jedusor, qui, comble de la frustration, menaçait du pire. Aelig lança de nouveau un regard à Islay, lui intimant de calmer les ardeurs de leur maître et de le faire reculer. C’était à lui de le faire. Il approcha plus avant, dévisageant Astaroth. « Fearg. Il n’est pas trop tard. Pensez à votre femme. ». Aelig ne réagit pas. « Partez, maintenant. » lançant-il aux autres mangemorts comme pour leur signaler de continuer la bataille plus loin, du peu qu’il restait, pour que personne ne le soit à ce triste spectacle. Une fois les fumées noires parties et le plus gros du travail fait, Astaroth le sentit venir. Il déploya son patronus, un énorme lion argenté. « Cherche là où tout a commencé. » intima-t-il à la traînée argentée, qui flotta et fila vers le château. Presque du même coup, un éclair vert s’échappait de la baguette d’Aelig... « Avada... Kedavra ! » pour frapper de plein fouet l’ancien, qui s’écrasa au sol, inerte, les yeux révulsés, sous les hurlements des quelques aurors et brigadiers présents sur place, qui désarmèrent et stupéfixèrent l’assassin.
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 14:36

Le problème Lukeither est à présent régler. C'est ainsi que les choses devaient se dérouler, malgré l'aspect limité que sont ces poupées sans saveur. Pourtant, quelques contretemps sont apparus, obligeant alors les fidèles servants de Jedusor à se replier dans les environs de Sainte Viviane. Le Ministère était perdu... le feu et l'acier avaient brisé le repère du gouvernement magique, l'un des piliers de cette société brisée, épuisée. Une situation qui avait même réussi à prendre de court le démon, ce dernier n'ayant pas pris cet élément en compte. L'héritier de Serpentard aura un travail considérable à faire pour redresser la communauté magique de Grande-Bretagne, un effort que même l'héroïsme apparent des Mangemorts – ainsi que de leur leader incontesté – ne pourrait porter. D'autres manœuvres, politiques, publiques – et parfois insidieuses – devront de nouveau être jouées. Mais ce n'est qu'ainsi que le jeu prenait tout son sens. Un autre élément reste à prendre en compte : il fallait espérer que les Moldus se débarrassent bien de la jeune Lukeither... L'empathie de cette dernière – un don qui s'est avéré une difficulté pour la jeune – est une véritable plaie. Mais aucune erreur ne doit être commise, ni de précipitations...
Et si Jedusor voulait diriger cette communauté – que se soit publiquement ou dans l'ombre –, il devait lui aussi participer à ce jeu. Car les règles du pouvoir sont difficiles et prennent parfois la forme d'une gueule béante... qui dévorera ceux qui ne sont pas dignes de le posséder. Par chance, le Serpent qu'est Islay ne s'est jamais allié à des Mages Noirs qui préférait rester cloîtres dans leurs tours d'obsidiennes – l'ivoire ne convient très peu au mauvais rôle, malheureusement. Même si ce sorcier et le précédent partageaient la même obsession, le même ennemi...

Qu'importe, la philosophie et la psychologie n'avaient maintenant plus leur place. Et pourtant, l'absence de la seconde science ne poussait pas le psychomage au chômage technique, loin de là. Les mains dans le dos, il observe Jedusor, écoute les quelques conversations. Aelig joue son rôle, quelqu'un d'autre apportant quelques précisions. Au nom Velrose le sourcil d'Islay se lève légèrement. S'il vient à survivre, cet énergumène ne serait plus que l'ombre de lui-même. Même si cette grande famille tient encore sur les épaules du Lion, voir le premier héritier dans une situation aussi précaire porterait un coup grandiose aux soutiens de Dumbledore et d'Astaroth. Mais cette situation, bien trop simple, ne pourrait convenir à un Jedusor passionné, une passion flamboyante, un feu inextinguible nourri par sa haine, son ambition et ses autres corruptions. Ah, qu'il est bon d'être aux côtés d'une telle folie. Cette pensée pousse d'ailleurs Islay à poser ses yeux sur Yggdrasil. Ce dernier avait failli sombrer dans l'une de ces folies, mais il y aurait perdu bien plus que le cœur. Tel Icare, il aurait fini par ne plus avoir d'ailes... même si les lui arracher – et les confier à un autre – aurait été une expérience bien trop complexe à faire. Il avait déjà imaginé, lors de sa discussion avec Aelig, aux visages épuisés, dépités et profondément énervés des autres mages qui avaient participé, tout comme lui, à cette aventure. Pour peu que l'assemblée de savants se fasse chez lui – il tenait souvent le rôle de lien entre Jedusor et ces différents sorciers – cette dernière l'aurait bien plus fatigué que l'enfer dans lequel sombrait Pré-au-Lard.

Enfin ! Les premiers éclats meurtriers vinrent s'abattre sur les troupes lorsque le leader donna l'ultime signal. Quelques étincelles pourpres vinrent animées alors l'extrémité de la baguette d'Islay, tandis que des premiers sorts s'écrasent contre des moldus. Les os craquent, les corps se contorsionnent... La communauté sorcière ne se laissera pas faire sans se défendre, voilà ce que hurlent ces sorts. Personne ne pourrait nous détruire. Personne ! Des mots qui se gravent à travers la chair, à travers les visages, que ce soit par la mort... ou la terreur de voir s'élever le feudeymon. Véritable roi des serpents, le basilic domine le champ de bataille, ses flammes éclairées par les multiples éclats que les envoyés de Jedusor tirent ici et là. Proche d'Aelig, l'Écossais fait danser les balles et la magie par sa maîtrise. Les nombreux duels qu'il a fait, des duels mortels... Les nombreuses atrocités qu'il a vécu, observé, perpétré... Toute cette expérience faisait de lui un adversaire dangereux. Sa baguette volant dans son autre main par un habile mouvement de poignet, il lance alors un nouveau sort directement sur le corps d'un nouveau moldu. Certes, il aurait un plus grand plaisir à s'occuper de ceux-ci selon ses propres désirs, selon sa propre nature... mais aujourd'hui, il fera une exception. Car aujourd'hui était un grand jour.

Celui où la communauté sorcière décide qu'il est maintenant temps de prendre son destin en main. Celui où la communauté sorcière voit un véritable chef se dessiner, loin d'un Lion aigri et de ses héritiers bien trop jeunes pour être utile à quoique ce soit... et loin d'un mage, inactif, perdu dans les hauteurs de sa tour – d'ivoire, celle-ci... vu qu'il a toujours eu ce rôle de défenseur d'une certaine idée de la magie.
Oui, ce jour est celui où les langues se délient et où les idées volent en éclat. Douleur ? Mort ? Tout est nécessaire pour vaincre...
Mais c'est surtout le jour où les crédules sombrent dans l'unique sentier face auquel ils se trouvent.

Alors, Islay ne peut empêcher un sourire de traverser ses lèvres lorsqu'il protège le dos de son partenaire des balles de quelques moldus. Sa voix est à peine forte, seul Aelig pourrait alors entendre ce qu'il dit. « Ce n'est qu'ainsi... que le monde doit bouger. » Un éclat traverse alors son regard, un puissant sort venant frapper les deux moldus.
Oui, ce n'est qu'ainsi que le monde doit bouger, à travers la folie d'une guerre. À travers la folie des humains.

Une folie qui apparaît bientôt dans d'autres esprits lorsque le Feudeymon disparaît grâce à la voix puissante d'un nouveau sortilège – son sourire s'étant effacé à la simple vue de cet événement. Tournant les yeux vers Tom, avant de les poser à nouveau face à lui, il recule de quelques pas pour se mettre aux côtés du Leader et de son exécuteur. Inutile de regarder avec attention l'incompréhension d'Aelig pour comprendre que sa venue n'était pas dans le plan. Le Lion est face au Serpent et il montre, par sa seule présence, une incroyable capacité à dominer la situation. Réagissant aussi rapidement qu'Aelig, mais avec un calme froid, olympien, il hoche la tête en regardant l'exécutant. Chacun possède son rôle. Faisant reculer le Leader – s'éloigner même –, ses lèvres approchent alors de son oreille, l'éminence grise murmurant alors à Tom. « Votre rôle n'est pas celui-ci. Le Roi n'est pas encore sorti de sa cachette... » Il murmure alors, plus bas. « Vous aurez ce que vous voulez lorsque son jeu sera amputé de ses meilleurs atouts. Ne brisez pas tout ce que nous avons réussi à gagner pour le moment... et laissez les pions se sacrifier pour vous. » Tom n'était pas idiot, c'est pour cela qu'il ne lui parlait pas comme à un Roi manipulable, mais plutôt comme un véritable stratège. Lui mettre en face les éléments les plus importants est l'unique moyen de calmer les ardeurs de cet homme... faire appel à son sens du pragmatisme.
Hochant la tête à l'ordre de l'exécutant de Jedusor, Islay se retire alors en transplanant aux côtés du Leader, pour rejoindre un endroit plus éloigné. Regardant alors le ciel, la bataille continuant de faire rage bien que les éclats diminuent, ici et là.

Et c'est ainsi qu'un pion est sacrifié. Quel dommage qu'il n'ait pas voulu trinquer avec ce Pur-Feu... ou alors aurait-il dû lui proposer un whisky de l'île d'Islay ? En rentrant, il lèvera son verre à son sacrifice. Et peut-être l'accompagnera t-il d'une petite phrase. Je dédie ce sacrifice... au chaos et à la réussite. Et que le Phénix sorte de sa tanière pour rencontrer le Basilic, le tout sur la fourrure dépecer d'un Lion bien trop intelligent pour son propre bien.
Oh, non. Du whisky irlandais serait un bien meilleur accompagnement en mémoire de ce leprechaun. Oui, cela sera parfait. Et peut-être ira t-il trouver une petite phrase pour le Patriarche Velrose, pauvre victime d'une nouvelle ère.
Islay O. McEwen
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MessageSujet: Re: Pour que marche la mort - PHASE 2 Pour que marche la mort - PHASE 2 EmptySam 8 Sep - 16:25


Pour que marche la mort, PHASE 2
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Il est presque trois heures du matin. La bataille est terminée. Plus aucun moldu ne circule à Pré-au-Lard, dont la moitié a été détruite. Cela est dû à l'efficacité de Jedusor et des siens à contre-attaquer et à maîtriser les assaillants, de façon assez musclée. Nombreux sont les blessés, plus encore les morts, portant un nouveau coup au monde sorcier anglais, dont la rage, la peur et la rancoeur n'ont cessé de grandir à travers les heures.

Dans la bataille est malheureusement décédé Astaroth Velrose, assassiné par Aelig Fearg, qui a été mis au fer par les brigadiers et aurors encore présents sur place, et qui n'a reçu pour le moment aucune visite. A également été retrouvé le corps d'Horace Slughorn, criblé de balles. Nombreux sont également les morts parmi les brigadiers et autres défenseurs du monde magique.

Beaucoup sont portés disparus, dont Alecia Lukeither, dont on ne peut pour le moment pas statuer s'ils sont en vie ou décédés.

Des renforts semblent arriver de l'étranger... Mais vous ne le savez pas encore.

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