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Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel

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MessageSujet: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyLun 29 Jan - 17:33


 
Tout vient à point qui sait attendre
les beaux et vénérables phénix
La semaine avait été longue, très longue, bien trop longue même. Abigaël avait ressenti ce que c’était que de passer des jours à ne rien faire, ou du moins à regarder le plafond comme un désespéré. Plus que longue encore, la semaine avait été drôle. Tout d’abord son accident et son interdiction de partir en mission les jours suivants. Le comportement étrange de Sixtine à son égard et sa soudaine démonstration de bons sentiments à son égard. Les petits soucis d’Uriel avec la pleine lune. Puis la potentielle démission d’Alecia et sa demande lettres de recommandations express, au cas où -soit disant qu’il n’avait que ça à faire de ses congés forcés-. Il y avait eu les quelques visites d’Alexander bien sûr. Mais il y avait aussi eu ces deux nouvelles qui l’avaient retourné, chacune à leur façon. Velrose avait envoyé du même coup une lettre à Sigil, l’un de ses bons amis et alliés, pour le convier à organiser une réunion d’urgence où il le souhaitait. Il fallait se rendre à l’évidence, l’appartement de Sigil était devenu l’un des quartiers généraux de l’Ordre en dehors de Poudlard. Abigaël espérait y voir Dumbledore, que les choses se mettent enfin à bouger. Car il était clair que les mangemorts, eux, n’avaient attendu personne pour se mettre en marche. Ce silence radio commençait à peser sur tout le monde et les esprits s’échauffaient. Abigaël avait eu assez de temps pour potasser celà dit, et plus de têtes valaient que la sienne seule. Chacun aurait sûrement des idées à poser sur la table ou des suppositions à faire.

Il était donc sorti de son manoir, fraîchement douché et habillé comme il se devait -pas question de laisser la vedette à Sigil devant les beaux yeux de sa soeur- et avait transplané jusque chez Alexander pour l’attraper au passage. Après tout lui aussi serait de la partie, mais il n’était jamais allé chez Sigil en personne. Abigaël avait un air trop sérieux et trop tendu pour être tout à fait crédible, du moins cela ne lui ressemblait pas. Et pourtant. Il avait les épaules lourdes et ses pensées luttaient entre elle pour garder un semblant de coordination. Après tout il ne pouvait plus penser pour lui seul, mais pour toute la famille, en ça, il était content d’avoir son cousin avec lui pour potasser ensemble. Mais sa famille était extensible à ses amis, ses proches, et tout ce beau monde en faisait un peu partie, à sa manière.

“Désolé de pas trop parler Alex. J’ai le coeur un peu lourd ce soir. La semaine a été longue, t’en sauras plus une fois qu’on sera chez Sig, en sécurité avec tous les autres. Faudrait pas que des intrus entendent ce qu’on a à dire là-bas. Ah et puis tu vas rencontrer Rosie, je crois pas que tu l’aies déjà vue d’ailleurs. Mais pas de vague joli-coeur, Sigil est du genre trop protecteur.” lança-t-il à son cousin sur le ton de la taquinerie avant d’éclater de rire. Il savait qu’un bon repas les attendait et qu’il serait aisé de discuter de la marche à suivre. “Uriel sera là aussi, le pauvre en a bavé avec c’te fichue lune.”. Car si même Uriel n’était pas devenu un loup-garou à proprement parler, il subissait pas mal des effets négatifs de cette malédiction et avait tendance à être un poil en rogne quand venait la pleine lune. En ça, il pouvait toujours compter sur son ami pour l’épauler et le calmer si besoin.

Une fois arrivés au pas de la porte de l’appartement de Sigil, Abigaël fit signe à Alex de le suivre, mais à pas de souris. Une fois entrés dans le couloir, Abigaël se sentit mal à l’aise et toussa un coup. Une voix sinistre s’éleva et demanda quelle était la principale caractéristique du sorcier le plus apprécié de cette maison. “Hum. Jedusor est une fiente de limace !”. La tension sembla retomber d’un coup et les lampes du couloir se rallumèrent d’elle-même. Soudain une tête blonde sortit du couloir, l’air remonté. C’était Blondie -ou Alecia- qui remonta le couloir, un manteau sous le main, les sourcils froncés. “Raclure de dragonmerde ! Il va me rendre folle.” lâcha-t-elle sans se retourner avant de prendre la porte et de sortir dans un grand claquement. Elle repassa la tête cependant et hurla un “Et ton mot de passe est pourri, Velrose !”. Il y eut un grand silence et Abigaël regarda son cousin. “Alors celle-là… Soit elle s’est prise un râteau, soit Jdanov l’a convoquée pour je-ne-sais-quoi, soit… Elle en rogne sans raison, comme d’habitude. Tu prends les paris ?” dit-il moqueur. Il n’avait jamais compris ses sautes d’humeur, à croire qu’elle était bipolaire.

Abigaël remonta finalement le couloir jusqu’à la salle principale, humant une bonne odeur de cuisine qui lui montait aux narines. Ca, ça le mettait de bonne humeur ! “Sig, on est là avec Alex. Uriel est arrivé? On a croisé Blondie aussi… Bordel, elle t’as déclaré son amour et tu l’as envoyé paître ? Elle est sacrément remontée, j’ai cru croiser une furie, brr.”. Il posa son manteau sur le dossier d’une chaise et étira les bras, bien content d’être arrivé et de pouvoir enfin se poser. “J’ai quelques nouvelles, y’en a une bonne mais inquiétante et une autre complètement… Enfin… Vous verrez.” Il prit place à table, se massant la nuque. Oh que non, ça n’allait pas leur plaire.

“Je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Mais Melissandre Black s’est faite tuer. On a retrouvé son corps dans des marécages irlandais, pas beau à voir, ils ont emmené son corps dans le département des mystères, j’ai pas pu en savoir plus ni en voir. M’est avis que ce sont pas des moldus qui ont fait le coup, si vous voyez ce que je veux dire…” Pas qu’il n’était pas heureux de ne plus l’avoir sur le dos ou sur celui de sa famille, mais il n’avait pas voulu aller jusqu’à vouloir sa mort, enfin pas comme ça. Au fond d’une cellule d’Azkaban, pourquoi pas. “Et autre nouvelle, mauvaise celle-là… Le professeur Slughorn a disparu. On n’en sait pas plus… On a reçu un avis de recherche au département des aurors. Difficile de croire que ce vieux bougre se soit laissé avoir, c’est un trouillard de première.”
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Abigaël Velrose
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyLun 29 Jan - 19:00

Il adorait avoir du monde finalement. Journée du dimanche, il fallait dire les choses, c’était ce qui était le moins étrange pour une de ces réunions surprises chez lui. Poudlard était un lieu sûr, il est vrai. Mais ni Rosie, ni Uriel ne pouvaient s’y rendent sans que cela soit suspect. Alors quoi de plus banal qu’on bande d’amis. Et Merlin savait qu’on ne pouvait pas être plus lié qu’il ne l’était avec ses convives. Le papa de la bande à en croire Albus quand il lui arrivait de perdre son sérieux. Mais c’était également une chose bien rare que ce ne soit pas le plus taquin de tous. Un maître en la matière, si bien qu’Abigaël pourrait un jour lui arriver à la cheville avec les années. Cependant, il y avait encore le temps. Approchant trop rapidement des quarante ans, Sigil avait eu ce mal fou à sortir de son lit. La lune pleine de la nuit dernière ne l’avait pas laissé indifférent. Étoiles, hurlements, il avait pensé à Uriel et à son mal toute la nuit, sachant qu’il serait forcément en retard. Pourtant, c’est Roisie ou Alecia qui ouvrit porte et rideaux pour le lever. Torture de ses yeux azur, il avait marmonné quelques paroles en cherchant sa baguette à tâtons afin de faire voler un café serré jusqu’à sa table de chevet. Quand il entendit un goujat sortir de la bouche de sa sœur, il se décida enfin à sortir de son antre, le télescope étant encore soigneusement positionné devant sa fenêtre à demi ouverte. Enfiler un t-shirt, un boxer, c’était le plus dur, pourtant, il arrivât présentable dans la grande pièce de vie. Rosie était déjà aux fourneaux. Le secret de sa sœur résidait dans la préparation de la sauce tomate dont elle avait le secret. C’était ce qu’il fallait en général pour réussir les lasagnes prévues au repas de ce soir. Il sort d’un autre coup de baguette les bouteilles prévues. Le vin était toujours meilleur à température, et Roseline le savait. Pourtant, c’est une Alecia bien morose qui était devant ce qu’elle mangeait, alors qu’il vient attraper une mèche de ses cheveux dans ses doigts, il lui raconte, avec son habituel rictus moqueur. « Si Uriel est un si mauvais coup, tu pourrais m’envoyer un hibou, ça serait mieux pour ton teint. » Si Rosie fut tout autant outrée qu’amusée, ce n’était pas du goût de la née-moldue, dont il s’éloignât rapidement en prétextant devoir se préparer.

Chemise bleu ciel, table mise, paire de chaussures cirée. Rosie et Sigil avaient tous des deux petits dandys anglais qu’on croisait dans les films moldus. Propre sur eux, maître de leurs maisons, il s’était mis devant une boule de pâte afin de terminer le montage du repas. Alecia fulminant toujours sur son siège, il s’entreprit à prendre une aura amoureuse. Pensant à une autre personne évidemment, s’il avait pu ressentir quoi que ce soit pour Blondie, c’était enterré depuis longtemps, désormais elle avait la même place que Rosie, presque adoptée chez les Rosiers, car même Mr et Mrs Rosier arrivaient à lui trouver des qualités malgré son sang, soi-disant mêlé. Il lui lance un regard en coin, ajoutant d’un cruellement plaintif. « Je savais que tu préférais Jdanov à moi de toute façon. » Presque la larme à l’œil. La sorcière du capter le rire et l’amour qui pouvait émaner de ses émotions. Lâchant un juron, alors que Roseline lui tapait l’arrière du dos pour le réprimander. Oh, après tout, il était juste comme ça, on ne pouvait pas lui en vouloir.

Torchon à la hanche, il entendit Abigaël arriver. Alexander était là également. Uriel, Alecia, les questions s’enchaînent aussi vite qu’il les emmagasinait. « Uriel doit encore être en train de gambader nu dans la forêt pour chasser ses démons. » Ou alors il avait bu toute la nuit et avait hérité d’une merveilleuse gueule de bois. « Blondie, c’est moi qui lui… Eh Rosie arrête ça ! » « T'es vraiment méchant », Mais pas du tout, juste aimant à sa manière, il fît un clin d’œil à sa sœur. Alors que les deux Velrose s’étaient défaits de leurs manteaux. Un coup de baguette plus tard, ils prient place dans le placard à l’entrée de la pièce. D’un autre, les verres se remplirent de la boisson préférée de chacun. Le vin étant bien évidemment pour le repas. Mais il prit place en bout de table. Des choses et autres arrivèrent sur la table alors que Rosie prenait place également. Bonne et mauvaise nouvelles s’entremêlaient toujours, c’était ça la guerre malheureusement. Mais il ne cacha pas sa surprise à l’écoute du nom de Melissandre Black. Et si ce n’était pas des moldus qui avaient fait les coups. Sigil, Alexander, Rosie et Abigaël avaient du mouron à se faire, les sangs purs pouvaient être tués par des mangemorts, comme par des nés-moldus en colère. D’ailleurs n’y en avait-il pas une qui était partie il y a quelques minutes. La seconde, la mauvaise sans aucun doute, c’était la disparition de Slughorn. Sigil hausse un sourcil interrogateur. Slughorn  était à Poudlard à ce qu’il savait, c’était un professeur, il ne pouvait pas avoir disparu du jour au lendemain. « Il est habile dans l’art de fuir et de résister aussi longtemps qu’il reste caché. C’est un Serpentard après tout. » Rusé, mais pas bien courageux. Descendant de la maison Serdaigle, les Rosiers avaient d’autres qualités que le courage ou bien la ruse, mais il n’en restait pas moins que c’était de mort et de disparition dont on parlait. Slughorn était en plus de cela un ami de Poudlard, de trois ans son aîné, Sigil n’était en soit pas rassuré du tout.

« Mais il rester érudit et c’est ça qui est inquiétant. Un philtre ou une potion ne lui demande aucun mal, c’est un maître en la matière et il peut être utile sous impero. » Autant parler des choses qui fâchent tout de suite. Pourtant, Sigil perds son sérieux rapidement quand le Blotts entre dans la pièce, mine aussi déconfite pouvait-il avoir, il questionne d’une simple question. « Gueule de bois ou bien fatigue ? » Il était ironique comme à son habitude quand il parlait de cette particularité avec les autres. Cependant, il n’y eut qu’un peu encourageant. « Ta gueule, Sig. » Le rouquin leva les mains devant lui d’un très protecteur, c’est bon, je n’ai encore rien dit de mal. Laissant les autres le prendre en charge, jetant un regard aux cousins Velrose. « On aurait dû attendre, tu vas devoir user de ta salive pour réexpliquer tout depuis le début à notre petit corgi grognon. » C’était le petit surnom d’Uriel quand cela sortait de la bouche de Sigil, depuis des lunes, tout le monde s’y était habitué. Et encore, c’était presque entré dans les mœurs désormais.
Sigil Rosier
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyLun 29 Jan - 23:15


   
Tout vient à point qui sait attendre
Voyez-vous, un parfum éveille la pensée. Repliez, belle enfant par l'aube caressée, Cet éventail ailé, pourpre, or et vermillon, Qui tremble dans vos mains comme un grand papillon.
L’odeur de nourriture avait déjà empli le reste de l’appartement alors que Sigil n’était pas encore levé. Je déplorais le manque de savoir-vivre de mon frère, surtout quand nous avions des invités qui ne tarderaient pas à arriver. Je m’activais dans les fourneaux et ce fut Alecia qui alla réveiller mon frère, avec le peu de douceur qu’elle possédait ce midi-là, je pus presque entendre Sig grogner depuis la cuisine. J’avais déjà préparé les parts de tout le monde et activé un sortilège pour maintenir le tout alors que je m’activais à présent à la salade composée de l’entrée et sortais le vin importé d’Italie. Sigil avait toujours eu le don de s’octroyer le meilleur dans tous les domaines, et j’avais le don de la réception et de la mise en place. Aussi, quand Alecia revint à la cuisine pour chercher sa part sans décocher un seul mot, je compatissais avec le même silence. Je savais qu’elle ne me parlerait pas de ses problèmes, sans doute par respect un peu exagéré pour ma maladie. Mais quand elle souffrait, cela se voyait, et je savais fort bien qu’elle culpabilisait de la situation dans laquelle elle s’était mise. Pour moi, pour Sigil, elle se sentait redevable plus que de raison et veillait toujours à mettre son or dans le coffre de la famille, pour l’effort. Je passais la main contre son dos avec un sourire et elle sembla grommeler mais s’adoucir. Elle piqua son assiette et se tut jusqu’à la salle à manger où elle dégusta ses lasagnes. Ce fut sans compter une pique amusante de Sigil qui venait d’arriver dans la pièce. Ne sachant pas si je devais en rire ou en pleurer, je m’éclipsais moi-même dans la cuisine avec un rire un peu confus, avant de ramener quelques bouteilles, du vin, de la bière, ou du rhum, les posant sur la table. Alecia sembla plus morose encore et je soupirai. Sigil n’en ratait pas une. Mais une fois revenu, il en remit une couche, et je savais que cette fois ça ne passerait pas. Surtout parce qu’Alecia était dans un dilemme envers Jdanov qu’elle n’assumait pas, et qu’il lui en avait dernièrement fait voir de toutes les couleurs. Je soupirai et mis une tape dans le dos de mon frère, lui faisant les gros yeux, et comprendre du même coup que Jdanov n’était certainement pas un sujet de plaisanterie, surtout pas en ce moment. La rage d’Alecia fut telle que je fis un pas de recul, les yeux écarquillés, l’entendant jurer de toutes ses forces jusque dans le couloir, et la porte claquer du même coup. Je posai les mains sur les hanches, l’air insatisfaite. “Tu vois !” grommelai-je en agitant ma baguette pour faire revenir l’assiette à moitié finie dans la cuisine.

Je n’eus pas le temps de plus réagir que déjà Abigaël débarqua dans la pièce, accompagné de son cousin, que je ne rencontrais que pour la première fois. Abi non plus n’en ratait pas une, et Sigil rebondit sur son invective, ce à quoi je répondis à mon tour en lui mettant une tape derrière la nuque. “T’es vraiment méchant ! Et tiens toi tranquille, Velrose.” Je les laissais faire les pitres ensemble et allais me présenter à Alexander. “Salut ! Bienvenue ici, je suis Roseline, la soeur de l’énergumène là-bas. Fais comme chez toi je t’en prie. Oh et tu peux m'appeler Rosie aussi.” dis-je avec un sourire chaleureux et amical. J’espérais qu’il fût d’une trempe plus tranquille et raisonnable que les deux autres, car lorsqu’on y ajoutait Uriel, on obtenait le trio infernal. Alexander était en tout cas très mignon et je lui trouvai un regard charmeur, mais plus posé que son cousin. D’un petit sourire, je baissai la tête, gênée, et retournai en cuisine pour faire arriver chaque assiette de salade composée dans la salle à manger tandis que Sigil servait les boissons. Je pris enfin place à table et écoutai Abigaël lancer les hostilités. Nous n’avions même pas le temps de respirer ou de manger une première bouchée qu’il parlait déjà de mort, et pas des moindres. J’avalai mon verre de rhum de travers en entendant le nom de Melissandre Black. Cette femme de deux ans mon aînée de m’avait jamais inspiré que pitié, quand elle m’avait toujours réservé le plus grand mépris. Je demeurai incertaine face au calme avec laquelle parlaient les hommes à table. Ou étais-je trop sensible ? Je jetai un coup d’oeil à mon frère, lui aussi lancé dans la conversation.

Seulement, dans le cas de Slughorn, je ne m’y attendais pas du tout. Il n’avait pu être capturé par des moldus dans l’enceinte de Poudlard, mais qui avait accès au château en tant que sorcier qui voudrait faire d’une mal à un autre sorcier ? Répondre “les mangemorts” était sans doute évident dans notre assemblée, mais je ne préférais pas que chacun y aille de sa petite théorie aussi vite. “Réfléchissons d’abord à qui pourrait le plus profiter la disparition de Slughorn, ou sa domination… En quoi Jedusor en profiterait ? Ou les mangemorts. Surtout qu’aucun d’entre eux n’a accès à Poudlard pour le moment. Ca ne fait pas vraiment sens… J’ai davantage l’impression que la guerre l’a rattrapé et qu’il a voulu s’en défaire en vie, vous ne pensez pas ?” Personne n’eut le temps de répondre car Uriel était arrivé à son tour, et de méchante humeur. Comme les hommes y allaient encore de leur pique, je levai les yeux au ciel. “Vous êtes de vrais enfants, vous êtes impossibles. Installe toi Uriel, je t’apporte ta potion.” Abigaël toussota, semblant essayer de calmer son ami fraîchement débarqué, alors qu’il lançait des regards amusés à son cousin. Il semblait au bord du fou rire mais je ne relevai pas, aussi recommença-t-il son défilé de mauvaises nouvelles pour l’ancien Poufsouffle.

Je récupérais la potion que je préparais chaque mois pour le bien-être d’Uriel, et lui apportais tout frais dans un verre. “Cul-sec, tu te sentiras mieux, crois-moi.” disai-je d’une voix douce en posant la main contre son épaule. “Ne fais pas attention à ces deux-là, tu sais comment ils sont.” Je retournai à ma place en lançant un regard de réprimande à Sigil et Abigaël qui semblaient ricaner de concert. Je lançai un regard à Alexander, qui semblait être à la fois dans et en dehors de ce petit jeu taquin qui moi ne me fit pas rire du tout. Uriel en bavait déjà assez pour que l’on en rajoute pas aujourd’hui. “Mangez donc, à moins que la nouvelle d’un autre mort ne vienne nous couper l’appétit… Pas que je vous en veuille, mais quelqu’un a-t-il seulement eu des nouvelles d’Albus ? Son silence commence à m’inquiéter.” Pouvions nous seulement prendre des directives sans son concert ? Etions-nous seulement assez préparés, assez nombreux ? Je doutais, et tandis que je dégustais mon entrée, je souris de nouveau à Alexander dont je sentais le regard quelque peu béat se poser sur moi de temps à autres. Je jetai un coup d’oeil à Sigil, qui avait le don de repérer ce genre de choses, et les ricanements d’Abigaël furent de suite plus clairs. Je rougissais, essayais de ne pas faire attention à ces gamins qui semblaient rire de moi. Dire que certains d’entre eux voulaient des enfants… Quelle catastrophe.

“Vous pensez vraiment que ça va cesser un jour ? La guerre contre les moldus, puis maintenant une guerre civile avec les mangemorts… J’ai comme l’impression que mon coeur ne tiendra pas.”
   
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Roseline Rosier
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptySam 7 Avr - 4:32


Tout vient à point pour qui sait attendre
Rosier, Velrose & Blotts
Partir pour se transformer, il en avait eu besoin. Pour cette lune, il n’avait pas pris le peu de potions qui lui restait, il avait cette envie de souffrir et de sentir sa peau se déformer à l’appel de la lune, il avait envie de se faire du mal et de courir à travers des plaines enneigées. Il avait donc pris le bus moldu pour se rendre presque à la frontière galloise. Personne ne devait pouvoir le tracer, au-delà du fait qu’il était un monstre, un terroriste, il était une bête dangereuse et on donnerait cher de sa peau si on venait à l’attraper cette nuit. Alors, il avait choisi la sécurité, aller loin, en se faisant passer pour un moldu, personne ne devait savoir où il se trouvait. Pas même son colocataire à Londres, qui savait ce que représentait la malédiction pour lui. Il avait cette chose qui lui crevait le cœur, qui voulait le pousser à crever, mais il était fort, parce qui fallait bien l’être. Mais il n’avait plus envie, la drogue moldu, c’était facile d’en avoir, il en prenait. De plus en plus. Il en prenait parce qu’il oubliait après, il oubliait ses maux, mais il n’était pas moins con au réveil, et le réveil était brutal quand tout lui revenait à la tronche.

La forêt qu’il avait choisie ? Elle était presque en aux Pays de Galles, à la limite, il avait acheté à bouffé sur place, pas grand-chose, un fish and chips chaud et quelques conneries pour le lendemain matin, parce qu’il ne profiterait pas d’un petit-déj’. Alors, il avait fait avec les moyens du bord, le système D quand on est un né-moldu, parce qu’il fallait l’avouer, c’était pas tendre d’être un danger pour le monde magique.

La route, il l’avait fait à pied, la nuit, elle était tombée dans son dos, alors qu’il laissait ses fringues dans un tronc d’arbre creux, dérangeant sans doute un couple d’hiboux qui créchait là la journée. Il avait attendu que la nuit tombe contre son arbre, et puis il avait senti sa peau se tendre, se déformer, parce que c’était comme ça depuis qu’il était jeune, c’était la routine de sa vie une fois par mois. Et puis le trou noir, toujours ce foutu trou noir, mais contrairement à la drogue moldu, là, il ne se souvenait de rien absolument rien, parce que c’était une chance. Mais quand il se réveillait encore nu ce matin-là, il se souvient encore de la douleur. D’un poing rageur, il enfonce ses phalanges dans le tronc d’un arbre. Il caille, y a pas à dire, il caille, mais le sang chaud dans ses veines, c’est comme si la morsure du froid le calmait, lui faisait du bien. Alors que c’était la plus grosse connerie du siècle, le froid, ça le tuerait si y retrouverait pas ses fringues rapidos.

L’avantage, c’est qu’il n’était pas sorti de la forêt où il avait subi l’appel de la lune. Pourtant, il se tend, quand il sent l’odeur d’un de poudre, des soldats. Que faisaient-ils ici ? Il ne savait pas, il savait juste qu’il avait le gout du sang dans la bouche, et sa couleur sur le torse, sur les doigts. Que dirait Rosie si elle le voyait dans un tel état. Il avait juste le temps de rejoindre ses fringues Uriel, de prendre sa baguette, de transplaner jusqu’à son appartement. Juste le temps de se coucher quelques heures, de prendre par la suite une douche, enlever ce sang séché. Parce que ce soir, malgré la mauvaise humeur, il devrait se rendre chez Sigil, parce que c’était eux, ses amis, la seule chose qui arrivait a le faire tenir debout, alors qu’il était une sorte hybride terroriste de par son sang de moldu. Une bête à abattre.

Avoir le temps d’arriver et de poser ne serait-ce qu’une échappe de couleur bariolée sur un dossier de chaise libre, il avait déjà été affublé de corgi ou de quelqu’un qui avait une mauvaise mine. Il ne pouvait avoir que mauvaise mine, cela coulait de source, autant que cela semblait évident qu’il était autre chose qu’un semi-lycan. Mais il n’eut qu’une parole sèche pour Sigil avant de s’installer là où Rosie lui avait dit de le faire. Cette fille était une brave fille, dommage qu’elle ait Sigil sur le dos en matière de prétendants, sans quoi, elle serait sans doute une mère de famille heureuse. Il soupire alors qu’elle pose sa main sur son épaule, un sourire doux sur le visage, il a bien de la peine à lui rendre malgré tout peu d’humeur, il n’est pas très enjoué. Cette sensation d’avoir les os déformés à chaque mouvement, comme tous les lendemains de pleines lunes. « Ne fais pas attention à ces deux-là, tu sais comment ils sont » un grognement s’échappe de ses lèvres en guise de réponse. Il le savait, ces deux abrutis faisaient figures de meilleurs amis, il le savait plus et mieux que personne d’autres. « Pourquoi ces potions Uriel ? Vous avez un souci de santé particulier ? » Il a une sorte de sourire, oscillant entre le narquois et le mauvais, le triste et l’indifférent. « Jt’ en prie, tu ça sera suffisant avec moi je crois bien. » Un mouvement de main dont il avait le secret et il avale la mixture amère d’un coup sec comme l’avait conseillé Rosie. Il évitait délibérément la question, alors que Sigil fermait les yeux de mécontentements à l’évocation d’une maladie. « Mais on parle de malédiction pas de soucis de santé dans mon cas. » La voix était à la fois cassante et tranchante. C’était ce genre d’Uriel qu’on croissait les lendemains de pleines lunes, à son grand damn.

Il prend quelques cuillères de son plat, avant d’écouter la demande de Rosie. Des nouvelles d’Albus. Il hausse les sourcils. « Il a publié quelques choses, je crois. Whizz m’en a fait la remarque il y a quelque temps, mais rien de bien officiel pour nous je crois. » Être dans l’édition permettait de se tenir au courant de toutes les évolutions de pensées du monde magique. Mais la guerre avait de beaux jours devant elle en tout cas. Uriel le savait quoiqu’il veuille bien en dire.

Tout semblait se passer bien, tout hormis les ricanements incessants de Sig et Abi en direction du cousin du Velrose. C’était presque savoir ce qui se passait et s’était encore étonnant que Sigil n’est pas tapé du poing sur la table. Uriel se contentait juste de faire profil bas. Il y a des choses qui ressortent avec la lune et ces choses, il les garde cachées par extension. « Rosie, vous êtes malade ? » La question semblait absurde pour Uriel qui la connaissait depuis ce qui semblait être des années. Malade c’était plus que le terme employer, elle était tout le temps au bord du gouffre dès qu’un peu d’adrénaline venait se glisser dans sa vie la jeune blonde. Il tapote du doigt sur la table en bois, ajoutant à l’adresse de cette dernière. « On devrait former une bande contre l’adrénaline et le terrain me semble-t-il, on y serait en sécurité. » Évidemment, il fait rager intérieurement Sigil. Mais le sujet de la guerre le taraudait. « Si on arrive à voir le bout du tunnel, je prendrais Alecia sous le coude et on ira s’exiler quelque part au Pérou où je ne sais dans quel autre pays. La guerre avec les moldus a fait perdre beaucoup de légitimité aux nés-moldus et affiliés. » Il était sérieux, et malgré tout, il avait la chance d’être arrivé à ses sept ans dans le monde magique. « Albus, j’espère qu’il a une idée pour éviter la chasse aux sorciers que ça sera après la guerre. » Un soupire, la situation était tendue, il ne croyait pas à la fin de la guerre, il voyait trop la vie négativement les lendemains de pleine lune de toute façon.

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Uriel Blotts
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyDim 8 Avr - 3:13


Tout vient à point qui sait attendre
les beaux et vénérables phénix
C’était sans doute maladroit, et un peu -beaucoup- abusé sur les bords de rire sans bornes du pauvre Uriel qui, sans en avoir la matrice, avait ses humeurs de femme enceinte. Le pauvre, sans même être complètement loup, avait une fâcheuse tendance à péter les plombs pour un rien quand ça lui chantait. Il n’y avait bien que la douce Roseline pour le calmer, ou Alecia pour se bourrer la gueule avec lui, bien que l’une finissait plus mal que l’autre en général. Mais l’heure n’était pas qu’à la rigolade, et bientôt les sujets fâcheux reprirent place à table. Pour Uriel, c’était déjà statué et il n’appréciait pas vraiment qu’on lui rappelle dans quelle position délicate il était. Si Abigaël et Sigil se permirent d’en rire, Alex sembla en faire tout un sérieux, comme toujours. Après tout, son cousin était comme ça, calme pour tout, à tout calculer et à pêcher la moindre information qu’il jugeait utile. Il laissa Uriel grogner, cette réponse devait suffire à calmer la curiosité de son cousin, quand bien même la conversation avait de nouveau bifurqué sur Slughorn, puis Dumbledore. “Ca ne te paraît pas bizarre justement que les mangemorts ne l’aient pas approché ? Après tout qu’est-ce qu’on en sait, Jedusor n’était-il pas son petit élève chéri ? C’est bien ce que j’ai cru comprendre la dernière fois qu’on a discuté avec Albus. Moi je pense au contraire que des choses se mettent en place et qu’on ne les voit même pas venir… Et je déteste me prendre des coups dans le dos.”. La mort de Melissandre, la disparition de Slughorn, les petites manigances de Jedusor. Tout cela ne pouvait être qu’une simple coïncidence. Abigaël eut soudain l’air plus morose jusqu’à ce qu’Uriel ne parle de Dumbledore. Il semblait avoir enfin sorti la tête de l’eau ou presque, mais toujours aucune mesure de prise, ni de contact.

La tension était palpable. Les esprits commençaient à s’échauffer devant l’inactivité du grand sorcier. Velrose comprenait qu’il était inutile de se précipiter dans la gueule du loup, et que les plans devaient se monter avec précision, mais ce qui l’agaçait le plus était de ne pas être tenu au courant de tout ce qui pouvait se tramer. Albus ne pouvait pas ne pas avoir d’idées. “Il va falloir qu’on lui rendre visite, ça peut plus trop attendre là, je commence à avoir pieds et poings liés…” Après quelques tentatives d’assassinat et de nombreux “accidents” pour lesquels Sixtine lui passait un savon à chaque fois, Velrose commençait à voir la lumière un peu trop souvent, et en parlant de lumière… Alex n’en rata pas une nouvelle, en demandant si Roseline avait des soucis de santé. Grande gêne, et grand silence, tandis que personne ne semblait vouloir répondre. Abi lança un regard mal à l’aise à Sigil puis reporta les yeux sur son cousin, passant la main dans sa nuque. Ce n’était pas un secret d’état après tout, et c’était bien pour cela que Sigil sur-protégeait Roseline à ce point. “Ben, disons….”. Il n’eut pas tellement le temps de finir sa phrase que Rosie répliquait déjà, l’air gêné et décontracté à la fois, comme résignée, comme une fille qui avait accepté d’être née trop gentille et trop fragile dans un monde de grosses brutes. “En effet… J’ai une maladie de coeur que les médicomages ne peuvent soigner.”. Puis nouveau silence pour le moins pesant avant qu’Uriel ne reprenne avec une touche d’humour. Certes, il formaient une belle réunion d’éclopés.

Abigaël ne s’attendait pas à ce qu’il insinue que si la guerre venait à s’arrêter, il quitterait le pays avec Alecia. Velrose haussa un sourcil. Même s’il trouvait ça justifié, à cause de la guerre avec les moldus autant que la civile, il n’était pour le coup pas d’accord. “Vous êtes déjà fatigués de vous battre ? Et puis tu devrais demander son avis à Blondie non ? Peut-être qu’elle ne voudra pas quitter le pays, si elle réussit à conquérir son Jules d’ici là. Plus sérieusement, son passif vis à vis des moldus et de ses parents est assez… douloureux. On est sa seule famille, si tu la prives de nous, elle finira par se tailler les veines dans un coin, c’est pas très glorieux.”. Rosie fit une drôle de grimace, commençant à sérieusement regretter de manger avec tous ces larons autour d’elle. “Ouais ben désolé de le placer comme ça mais c’est qu’il faut la surveiller la Blondie. Elle fait la forte comme ça mais on la connaît nous, vous seriez surpris de savoir tout ce qu’elle a dans la tête, et comme elle s’est renfermée avec les années… Enfin bref, c’est pas le sujet.”. Abigaël haussa les épaules, se reprenant un verre. “Enfin si ça barde vraiment pour vous, vous savez que j’ai de la famille en Italie et des relations aux Etats-Unis, vous héberger chez les uns ou les autres sera pas un problème, pendant ou après la guerre d’ailleurs. Ca vaut pour tout le monde, si on devait un jour vraiment se retrouver en danger… On file en Italie.”

L’idée de base n’était pas mauvaise en soi, Abigaël n’était juste pas un perdant, et il ne supportait plus de fuir. Puis il avait une petite belle infirmière à lui tout seul maintenant, pour l’engueuler et prendre soin de lui, alors ça le faisait craquer, trop pour fuir la queue entre les jambes. “Alors, que faire ? On attend sagement comme les derniers des imbéciles ou on se décide à agir et à enquêter une bonne fois pour toutes ?”.

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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyJeu 10 Mai - 3:33

« Tout le monde profite de la disparition d’un maitre en potion. C’est la guerre et les explosifs sont une science Rosy. » Lâche-t-il pour sa sœur alors qu’il réfléchit également à qui pourrait profiter une telle disparition. Ça pourrait être les moldus. Mais Sigil refusait de croire qu’un de ses amis d’école pouvait avoir changé de camp. Cependant, il relève les yeux à la remarque d’Alexander. Si cela intensifiait les conflits ? C’était peu dire… Enfin. « Tout est relatif, notre ministre de la magie est retenu par les Moldus, Sulghorn n’est qu’une pierre dans une carrière. » Le second de la police magique était en pleine réflexion, à vrai dire la priorité de son service et de celui des Aurors était de récupérer le ministre de la Magie avant toute autre intervention. Et cela restait complètement complexe… Cependant, l’arrivée d’Uriel coupa court à toute discussion sérieuse durant un temps. Ce n’était pas forcément plus mal dans un sens. Pourtant si tout s’enchaîna sur la malédiction d’Uriel ou encore d’autre chose plus banale, il ne manquait pas de déguster le vin dans son verre en prenant quelques bouchées de lasagnes avec appétit. La mort ne lui coupait pas du tout l’appétit par simple principe qu’il était brigadier d’élite, la mort était une sorte de criminel qu’il voyait frapper partout en ce moment. Tout comme pour Abigaël, il fallait avoir le ventre bien accroché dans leur cas pour survivre à cette sombre période du monde magique. Cependant, il reste perplexe au dire d’Abigaël, même si Jedusor était le préféré d’Horace, il avait des choses qu’il ne fallait pas dire, des limites à ne pas franchir. Il a un sourire narquois en direction de l’italien, ajoutant doucement. « Ce n’est pas parce que tu es mon préféré que je te suivrais dans tes mauvais coups. » Sigil sous-entendait clairement que lui et Horace avaient été élevés au même grain. « Albus peut dire bien des choses, il ne lit pas dans les gens comme dans un livre, Horace n’est juste pas assez courageux ou il a des ennuis. C’est tout ce qu’il faut tirer comme conclusion. Concernant Black et les forces dans notre dos, la Brigade récence bien plus de tentatives d’assassinats qu’elle le voudrait et souvent sur des impurs comme Jedusor aime le dire. Les choses sont visibles malheureusement, on n’arrive juste pas à tirer parti du bon côté des gens, alors que Jedusor use de la haine qu’ils ont fait naitre et grandir à cause des moldus. » Il prend une gorgée de vin en écoutant Uriel déblatérer qu’un écrit devait être publié dans quelques jours au sujet des positions d’Albus. Et Sigil aurait préféré une intervention devant le ministre de la Magie ou devant les étudiants de Poudlard que la brigade s’efforçait de protéger en priorité. Les directives de la sous-secrétaire était claires : La jeunesse est le futur il faut la protéger. Au grand regret du sorcier qui aurait préféré être sur le terrain. Cependant, il reste ouvert aux paroles de sa sœur qui se demande si cela va se terminer un jour, il aurait envie de lui répondre avec philosophie que la guerre mondiale s’était terminée en quatre ans seulement et que le conflit n’était qu’un début. Pourtant, il saisit ses doigts entre les siens lui adressant un mince sourire. Sigil ne savait pas mentir à Roseline. Et pourtant, il toise d’un regard bref Alexander qui vient toucher un sujet sensible pour toute la famille Rosier, si peu que les parents et la dernière de ses sœurs pensent encore à eux qui ont refusé les codes du mariage arrangé. Si elle était malade… Évidemment qu’elle l’était. Et si Abigaël tente d’évoquer la chose, c’est la blonde qui répond le plus franchement du monde. Et son regard s’assombrit. Non, on ne pouvait pas encore la traiter, mais un jour viendrait où des médicomages seront assez talentueux pour l’opérer sans risque pour sa survie. Cependant, il lâche les doigts de la blonde quand Uriel détend l’atmosphère comme il le fait assez souvent. Cependant, le Rosier ne fronce pas les sourcils que ce soit sur les dires d’Uriel ou d’Aby concernant l’avenir d’Alecia et tout le reste. Alecia, il la connaissait sur le bout des doigts, les montées et les descentes d'humeur, c’était vraiment lire en elle puisqu’elle vivait avec les Rosiers depuis qu’elle avait dix-sept ans, depuis qu’elle avait été mise à la porte par ses moldus de parents. Les douleurs, les peines et son état psychique, Sigil il en savait long, malheureusement pour eux. Elle était tout aussi intouchable que Roselin l’était et tout comme sa sœur cadette. Il hausse les épaules les yeux au ciel. « Vous le savez tous bien que c’est moi son Jules voyons. » Une pointe d’humour à laquelle Uriel se met à grogner. « Oh toi là-bas, ce n’est pas parce que tu couches avec elle que t’as un droit de regard ! » Ce n’était pas un secret, la seule personne avec qui elle n’avait pas dû avoir de relation charnelle était Sigil, pas par manque d’envie sans doute, mais parce qu’Alecia était plus une Rosier qu’un autre Rosier. En fait, elle était presque adoptée, si bien que le patriarche et la patriarche appréciaient même la compagnie de la demoiselle, tout en ignorant la valeur de son sang, bien que cela n’ait aucune foutue once d’importance chez les Rosiers. Cependant, Abigaël avait cette fougue de la jeunesse, cette envie de toujours se battre. Il sourit dans un coin, enquête à leur niveau ? « C’est du suicide, on manque déjà de se faire étriper à chaque coin de rue. Il nous faut des indics. » Il les lève les yeux au ciel. « Le mieux serait encore des filles de joie, mais on se contentera des médicomages, sur un lit de mort on en apprend des choses, contentons-nous de garder nos têtes. » Les personnes liées à Albus Dumbledore, comme ils l’étaient tous autour de cette table, étaient en danger encore plus grand que de simples partisans de ses idées pacifistes. « On est dans la ligne de mire, autant se faire discret et vivre nos vies quelque temps, si on apprend quelque chose, on sera informé de toute façon. » C’était purement stratégique, car le pire restait à venir, tout le monde pouvait le sentir, pourtant, il regarde Alexander, une pointe de mépris dans le regard à cause des yeux doux qu’il fait à Roseline, lâchant finalement. « Que disent les pays étrangers de la situation ? Est-ce qu’au moins la communauté magique internationale est parfaitement renseignée au sujet de ce qui se passe en Grande-Bretagne ? » La question semblait pertinente, s’il fallait chercher de l’aide dans d’autres pays, Abigaël et Sigil auraient le bras plus long.
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptyMer 16 Mai - 20:25


   
Tout vient à point qui sait attendre
Voyez-vous, un parfum éveille la pensée. Repliez, belle enfant par l'aube caressée, Cet éventail ailé, pourpre, or et vermillon, Qui tremble dans vos mains comme un grand papillon.
Il m’était assez difficile de saisir ce qu’Abigaël et mon frère avaient en tête, en général. Comme il était compliqué de suivre leurs machinations, leurs plans et ce qui en découlait. J’avais conscience d’être à la fois trop fragile, trop naïve, et de leur être complètement inutile, même lorsque, pleine de bonne volonté, je voulais les aider, tous. Il n’y avait qu’auprès d’Uriel que je me considérais utile, lorsqu’il ne me repoussait pas ou que son humeur le rendait inaccessible. Même Alecia préférait se confier à Sigil et à personne d’autre. Je me doutais bien que la disparition de Slughorn était problématique, vu le nombre de choses que l’on pouvait développer avec un talent inné pour les potions. Je pris une gorgée de vin et demeura silencieuse. Faire état de ma santé en public et être incapable de réaliser la gravité de la situation m’avait coupé l’appétit. Comme une jeune fille de bonne famille, chose qu’on m’avait appris par dessus tout, je continuais de faire bonne figure et à rendre des sourires à Alexander, tout en m’inquiétant de l’état de santé d’Uriel. Le pauvre allait avoir du mal à se remettre de ses émotions, décidément, ce repas tournait au vinaigre. Slughorn, et le ministre à présent. J’aurais sans doute prié très fort pour que l’on changea de sujet, si le ciel possédait réellement un dieu qui put m’entendre.

Le coup de fouet fut quand je surpris Abigaël à rire des regards que me lançait son cousin et des réactions à peine voilées de Sigil qui ne pouvait pas faire l’impasse là dessus. Je leur lançai un regard noir, comme pour leur demander d’arrêter d’agir comme des ours. Ils continuèrent un temps à parler stratagèmes et autres moyens de récolter des informations. Sigil lança deux options et il fallait mètre idiot pour ne pas comprendre qu’Abigaël ferait des yeux doux à Sixtine Prince pour obtenir des informations, bon courage à lui. Seulement l’option des prostituées pour Sigil me fit un peu rougir de honte. Quel diable celui-là ! Parfois il était tellement dévergondé, et avec tout le monde, qu’il me mettait mal à l’aise. Je levai les yeux au ciel, finis mon verre et les laissa encore jouer aux Don Juan et aux héros de l’univers. Qu’espéraient-ils pouvoir accomplir, ces fous ? Même l’idée d’Uriel de quitter le pays parut bien plus sensé. Mais là encore, je me taisais quand ils, selon moi, tournaient encore Alecia en ridicule. Ses nerfs jouaient contre elle et faisaient les potins de ceux qui agissaient envers elle comme des grands frères un peu trop possessifs.

Mais ce qui finalement me fit exploser, c’était cette question pleine de dédain que Sigil lança au cousin Velrose, comme pour lui donner une raison de s’exprimer parmi les grands orateurs de la table et de lui couper sec l’herbe sous le pied. Cela pouvait paraître anodin mais je savais précisément ce qu’il cherchait à faire, car il l’avait fait par le passé, à chaque fois qu’un garçon venait me parler ou s’intéressait un peu à moi. J’étais comme une chenille coincée dans sa chrysalide et qui ne deviendrait jamais papillon. Je ne sût trop pourquoi mais ce comportement me mit hors de mes gongs. Je me levai de table d’un bond en jetant ma serviette sur la table, ahurie. « Oh toi alors ! Tu vas essayer de le faire fuir pour un sourire alors que tu te vantes d’aller courir après les prostituées pour avoir des… Renseignements ?! Tu es le pire Sigil Rosier ! Je vais te donner une bonne raison de t’offusquer ! »

Je fis le tour de la table, agitant les bras comme une peste que je n’étais pas et je me penchai maladroitement sur la chaise d’Alexander pour l’embrasser au coin des lèvres. J’étais à la fois ivre de rage et morte de honte alors que je sentais le sang affluer dans mes joues. Je me redressai, l’air à moitié paniquée, ahurie et morte de honte. Dire que je venais de gâcher mon premier baiser pour défier mon frère ! « V...Voilà ! » Je me sauvai dans la cuisine pour le dessert, comme pour fuir la situation, sous le regard à la fois désespéré et hilare d'Abigaël qui sembla se préparer à désamorcer une bombe.  « D’accord! Vous trouvez pas que les choses sont montées un peu vite ? Hahaha, c’était une bonne blague, hein, n’est-ce pas Sig ? UNE FARCE. Je ne pensais pas Rosie capable de ça, haha… Ha… Oh mon dieu... » Par Merlin, j’allais me faire tuer, et le pauvre Alex avec ! En fait c’était moi, la pire...
   
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MessageSujet: Re: Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel Tout vient à point qui sait attendre - ft Abi, Sig, Rosie, Alex, Uriel EmptySam 30 Juin - 3:12


Tout vient à point pour qui sait attendre
Rosier, Velrose & Blotts
Le malaise qu’avait-il de plus à dire, Uriel avait décroché, il n’y avait plus qu’une oreille dans le discours et il sentait encore le sang, ce goût métallique lui glisser dans la gorge, qu’avait-il pris en chasse cette nuit-là ? Un lapin, un cerf ? Quelque chose d’assez gros pour qu’il s’en souvienne à ce point. Les pleines lunes étaient des moments forts, malgré ce qu’il veuille bien dire à Roseline, c’était plus fort qu’une simple transformation, parfois il avait de vagues souvenirs parfois il se réveillait sans souvenir de rien. Si bien même qu’il était dans un gaz qui n’avait pas de nom, malgré le bla-bla d’Abigael au sujet d’Alecia et de ses envies, du fait qu’ils étaient sa famille et tout le tralala. Uriel savait bien une chose au sujet d’Alecia, c’est qu’il était tout ce qu’elle détestait le plus au monde, mais qu’autour de cette table, il n’y avait qu’une douce âme qui l’avait compris. Cependant, il reste d’accord avec une affirmation de Sigil en ce qui concerne le suicide et le fait de se faire discret. Il était totalement d’accord avec cela. Cependant, il partit rapidement sur le sujet de l’international avec le cousin un peu trop curieux d’Abigael, il avait déjà omis son prénom Uriel, mais un prénom de Velrose, ça commençait par des lettres qui étaient les mêmes touts le temps. Et le Blotts ne se réveille que quand Roseline, assise à ses côtés commence à râler dans les règles de l’art, on aurait presque dit une pièce de théâtre et même Abigael et le demi-asiatique étaient les spectateurs d’une bien mauvaise farce… Avec Rosie qui se penche sur A… A-quelque chose pour l’embrasser, mais de face, autant dire qu’Uriel a bien du mal à distinguer l’endroit et l’intensité du baiser. Pourtant, il voit bien le Rosier serrer sa serviette dans ses mains et Roseline conclure d’un simple. « V.. Voilà ! » Et de fuir par la suite pour le dessert. Belle approche, belle action, belle fuite il aurait presque applaudi si la veine de Sigil ne commençait pas à ressortir sur son front. Même le oh mon dieu du Velrose numéro un semble en proie de panique, alors que l’autre ne pipe pas un mot, préférant boire d’une traite son verre de vin, alors qu’Uriel fait tourner le sien dans sa main attendant la suite comme on attend un feuilleton qui doit sortir dans un hebdomadaire, en ajoutant. Simplement. « C’est assez rocambolesque. » Et ça l’était, ce n’était pas du goût de Roseline de faire ce genre de chose habituellement.

C’est le plat de la main de Sigil qui s’abat sur la table qui fait sursauter tout le monde autour de la table. D’une colère noire qui se lisait dans ses yeux, Sigil avait cette façon d’être terrifiant quand il le voulait et c’était assurément l’occasion qui manquait pour le mettre en colère. Autant dire que plusieurs choses avaient bougé sous le coup assez violent de l’astronome-tireur d’élite. C’était compliqué à savoir, à lire en lui quand il était dans ce genre d’état, qu’il siffle. « La seule raison pour laquelle t’es encore en vie, c’est parce que tu portes le nom des Velrose et que je les tiens en haute estime, sinon tu serais déjà enroulé dans un tapis prêt à rejoindre Avallon. » Il n’y allait pas de mains mortes le Rosier, de toute façon, il ne savait pas faire preuve de délicatesse lorsqu’il s’agissait de ses sœurs. « Mais tant d’incompétence de la part d’un ambassadeur me fait frémir de honte pour de département de la coopération magique internationale. » Il était cru. Et il avait dans le fond raison, qui ne savait pas faire son travail devait en changer, même si cela semblait être récent. Même Uriel en savait plus à cause des comptes rendus qu’il était prié de relire pour ces messieurs quand il y avait trop de travail dans ce service et tous les articles et les livres publiés sur telle ou tel agissement à l’international. Cependant, le Blotts tourne la tête sur la porte de l’appartement qui s’ouvre à l’entrée du couloir, reconnaissant l’odeur bien avant de voir l’homme qui s’avance dans cette maison où la scène de ménage venait de prendre fin, aussi vite que Sigil agitait sa baguette pour lancer des sorts qui bloqueraient le contenu de leurs conversations au monde extérieur. « Albus. » Lance l’hôte en ce levant raide comme un coup de trique, alors que le sorcier lui sert la main « Sigil. » Il n’en manque pas moins des saluer chacun d’entre eux, une poignée de main à laquelle Uriel répond faiblement alors que le mage blanc prend place en bout de table face au Rosier. « Nous parlions justement de la politique magique à l’international. » « Cela à peu d’importance pour le moment, un cas est plus préoccupant en Grande-Bretagne que celui de demander l’aide de nations extérieures. » Uriel roule des yeux. « Hormis le ministre de la Magie, qu’est-ce qui peut bien valoir la peine dans ce pays ? » Le regard luisant de Dumbledore est souriant dans ses verres en demi-lune. Uriel avait soulevé le point qui retint l’attention de beaucoup de monde, il ne doutait même pas que Rosie soit en train d’écouter du côté de la cuisine. Le discours fut bref, le discours fut clair. Il y avait deux choix, sauver le ministre ou faire en sorte de l’oubliette afin qu’il ne relève rien de plus que ce qu’il avait déjà divulgué aux moldus. « En plus de cela, il convenait de proposer des candidats pour la succession de Spencer-Moon. La phrase suspendue retient le souffle d’Uriel, tant cela agace Sigil qui ne voulait pas perdre son temps en baliverne. Ce pour quoi Mr Rosier est l’un des favoris. » « Je n’ai pas postulé, cela en devient stupide. » Un regard suffit pour savoir que l’action avait été faite, contre le gré du Rosier. Et c’était tout ce qu’il fallait retenir de cette journée. Spencer-Moon, ministère, succession. Même la disparition d’Horace semblait minimaliste face à toutes les forces qui s’actionnaient autour d’eux.
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