AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez

how to live with it ► ft. alexander

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Message
Auteur
MessageSujet: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptyMer 15 Avr - 18:47

How to live with it

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.


Impossible. Il m'était tout simplement impossible de me reposer, et ce, malgré le stress et la fatigue accumulés au cours de la journée. Du moins, principalement dans l'après-midi, lorsqu'une guerre des maisons avait une fois de plus éclatée dans la grande salle. Ce genre de batailles étaient épuisantes, tant physiquement que moralement. Quoi que. Il fallait bien avouer que m'inquiéter pour Alexander m'avait bien plus affecté que de me prendre deux sortilèges de plein fouets. Je me souvenais encore parfaitement de cette sensation de coton dans mes jambes, ce nœud dans ma gorge, et ce poids dans mon estomac. Rien qu'en y pensant, j'en avais de nouveau la nausée. Parfois, je me demandais comme était-il possible d'aimer quelqu'un à ce point. Et je me le demandais d'autant plus fort lorsque je me souvenais que ces sentiments n'étaient pas réciproques. Avec le temps, je m'étais faite à l'idée qu'il ne m'aimerait sans doute jamais et pourtant, une part d’espoir subsistait toujours en moi, quoi qu'il se passe. De toute façon, sentiments partagés ou non, je n'allais probablement jamais cesser de l'aimer. Je n'y pouvais rien.

Décidée à faire quelque chose de constructif, je sortais alors de mon lit d'un bond. Je n'allais tout de même pas passer la soirée à ne rien faire, attendant que le sommeil me gagne. Après tout, j'avais une peinture à finir. Oui, celle que j'avais laissé à l'abandon quelques heures plus tôt, dans le but d'aller me remplir la panse. Cette dernière était presque terminée, mais je devais encore travailler les ombrages et lumières plus en profondeur.  Ainsi, je descendais les escaliers du dortoirs pour me rendre dans la salle commune avant d’apercevoir mon fiancé dans un coin de la pièce. Mon coeur faisait un léger bon, mais je me contentais de l'ignorer. Alexander semblait plongé dans un livre, et je me doutais bien qu'il ne voulait pas que je le dérange. Je n'allais donc pas le déranger, commençant à préparer ma peinture en silence.  En silence, oui. Mais mes yeux, eux, avaient bien du mal à quitter le serpentard du regard. J'aimais l'observer. Même lorsqu'il ne faisait rien en particulier, je le trouvais intéressant. Et puis, je m'inquiétais pour lui. Je me demandais comment allait son épaule, s'il avait eu le temps de se reposer, et si mon sortilège avait assez bien fonctionner pour replacer son os. Alors je le fixais, comme si les réponses à mes questions allaient me sauter aux yeux si je regardais bien. Mais non.

Alexander, qui avait sûrement senti mon regard sur lui, levait les yeux vers moi. Et là, s'ensuivait un moment absolument ridicule. Gênée de m'être ainsi faite surprendre durant ma contemplation, je sursautais à moitié et faisait tomber le pot d'eau qui me servait à nettoyer mes pinceaux. Vlan, tout par terre. Confuse, je ramassais le récipient en jurant intérieurement, puis le reposais sur le rebord du chevalet. Il y avait de l'eau partout par terre, mais cela m'importait peu. Un coup de baguette et cela disparaîtrait. Pour l'instant, l'important était qu'Alexander m'avait accordé son attention. C'est donc presque l'air de rien, que je posais cette question qui me tenais à coeur.

— Tu vas mieux ?

made by LUMOS MAXIMA
Anonymous
Découvre-moi !
Invité
Invité

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptySam 18 Avr - 22:04

how to live with it
Le malheur, ou la honte, qu’est-ce qui pouvait bien l’atteindre, lui, dans son intégrité. En fait, il n’avait pas de mal, il n’avait jamais vraiment mal de quoi que ce soit. Physiquement parlant, c’était toute autre chose, il n’était que mortel, homme ou loup, il fallait choisir, mais une chose était certaine. Alexander Lestrange avait souffert le martyre cette après-midi lors de cette petite bataille de fortune dans la grande salle. Autant dire qu’il n’aimait pas perdre et en plus de cela à cause de deux sangs impurs, d’une l’une était son ex-petite amie. Il avait du mal à lui pardonner. Il lui avait peut-être fait du mal. Sio était peut-être rancunière, mais elle n’avait plus à se mêlé de ses affaires. Il y avait trop de temps, trop d’eau passée sous les ponts pour que la rouquine ne soit encore intéressée par la vengeance. Et pourtant, elle semblait encore intéressée par son cas, ce dire qu’elle avait encore une chance de faire éclore la bonté qui sommeillait en lui malgré la haine qu’il avait entre les nés moldus et les moldus en lui-même. Et comment ne pas ressentir cette haine quand votre mère finie fusiller en place publique pour l’exemple par une bonne femme qui semblait se dire meilleure que la population magique, alors que c’était une personne sorcière qui avait décidé de s’en prendre aux mauvaises personnes au mauvais moment. Il en voulait férocement à cet homme ou cette femme. Et pourtant, il n’avait de cesse de vouloir rester seul. Autant dire que la punition de leur professeur de Défense contre les forces du mal n’avait pas été des plus exigeantes. Une semaine de retenues avant leurs rondes de préfets et des remontrances. Il aurait bien montré son ennui, mais mettre en colère la fiévreuse fille du ministre était une mauvaise idée, surtout que son beau-père semblait avoir été clair sur le rang qu’il tenait, lui et sa fille Shaula. Fiancé ? C’était sa condition depuis la mi-août. Une chose qui l’avait en soi contrarié, mais qui avait contrarié Iseult plus encore.

En vérité, ce n’était pas la personne qui le gênait. Shaula avait été l’amie parfaite, la confidente avec qui il avait tout partagé, le bonheur comme le malheur. Alexander le savait, ce n’était pas sa faute à elle non plus. Mais ça n’avait pas l’air de l’affliger de ne pas pouvoir choisir librement sa vie. La famille Black était depuis toujours une famille proche de celle des Lestrange ou des Malefoy. Et Alexander avait appris à grandir avec Shaula et son adolescence, ses sentiments, ne croyez pas que depuis qu’il la connait, il n’avait pas compris que la jeune bonde eusse été attirée par lui. C’était en soit normal, rien de plus normal. Mais si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait préféré avoir des sentiments envers elle et avoir une relation plus que normale avec elle, plutôt qu’on le contraigne à l’avoir. Alors, il avait fait ce qu’il avait à faire, ne pouvant trouver le sommeil avec la douleur aigüe. Malgré le sortilège de Shaula et la protection d’Iseult, il avait encore affreusement mal et Gabriel devrait surement payer ce qu’il avait fait. C’était certain.

Livre en main, il recommençait la lecture d’un chapitre qu’il avait oublié durant les vacances. Trop d’émotions, il avait dans l’envie d’oublier ce qui s’était passé pour mieux avancer. Mais le passé forgeait le futur. Pourtant, son attention fut détournée après quelques minutes de lecture par des pas. Du coin de l’œil, sans rien faire remarquer, il nota l’entrée de sa fiancée dans la pièce. Légèrement gênée, cette dernière semblait ne pas vouloir l’importuner. Et elle avait en soit raison il n’avait pas véritablement envie de parler à qui que ce soit pour le moment. Même s’il devait l’avouer, il leva les yeux rapidement sur la blonde alors qu’elle reprenait sa peinture. La laissant à son ouvrage. Mais elle ne semblait décidément pas pressée de se remettre à la peinture, si bien qu’il ferma son livre d’un coup vif. Grimaçant de douleur ayant forcé sur son épaule, alors que son regard se plantait de celui de sa compagne de maison, et sa future compagne sur le papier. Elle avait l’air gêné, trop, tellement qu’elle en lâcha un petit pot de verre rempli d’eau. Son geste lui fit hausser un sourcil, depuis quand était-elle si tendue avec lui ? C’était bien rare. Pourtant, il ne daignait pas se bouger pour aller constater l’ampleur des dégâts, disparu en un coup de baguette. Pas la peine de se fourvoyer finalement, Shaula serait venir à lui plus que facilement. Il le savait, il la connaissait. Pourtant, elle ne s’approcha pas plus de lui et posa sa question de loin. C’est presque surpris qu’il notât son attitude, la rectifiant d’un geste de la main pour la faire approcher. Tapotant la place à ses côtés. « Si tu veux parler, viens ici, pas la peine de faire profiter à tous de la conversation, même s’ils sont censés dormir. » Il n’avait pas tort, cette guerre interne avait fait du bruit et beaucoup de petits jeunes écoutaient aux portes pour savoir véritablement ce qui s’était passé… Mais le Lestrange était bien trop solitaire pour dire quoi que ce soit et Iseult bien trop terrifiante dans ses accès de colère pour qu’on lui demande à son tour. « Mais je vais mieux » ajoutait-il plus bas à sa seule personne. Il avait quelque peu de mal à admettre qu’il avait perdu malgré ce qu’il avait fait.

Le regard perdu dans l’obscurité de leur salle commune, il prit sa baguette et alluma une lampe à huile qui était posée dans un coin. Il aimait l’odeur qui s’en dégageait. Alors que Shaula était enfin près de lui. D’un geste brusque, il lui attrapa le poignet et la fit s’asseoir à côté de lui sans qu’elle ne puisse demander son reste. S’appuyant contre son épaule, reprenant sa lecture, comme il l’avait souvent fait durant six ans ! « Et toi, tes dents, s’est réglées ? » Il avait besoin d'être seul avec elle, pour être plus naturel.
crackle bones
Yggdrasil Jdanov
Découvre-moi !
Messages : 139
Date d'inscription : 15/03/2015
Yggdrasil Jdanov
impure, russian, specter

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptyDim 19 Avr - 0:30

How to live with it

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.


A peine avait-il prononcé, même à voix basse, les mots —  Je vais mieux. que je laissais échapper un soupire de soulagement et mon corps entier se détendait soudainement. Je m'étais tellement inquiétée. Maintenant que j'avais eu confirmation qu'il était davantage en forme, je pouvais arrêter de me tourmenter autant à propos de sa santé et dormir la nuit. Je ne me faisais donc pas prier plus longtemps et m'approchait d'Alexander d'un pas plus léger pour finalement m'asseoir à ses côtés. Très bien, "M'asseoir" n'était peut-être pas le terme le plus approprié puisqu'il m'y avait tirer, mais le résultat était le même. J'étais là, près de lui, et c'était la seule chose qui m'importait à cet instant. Pourquoi se préoccuper de quoi que ce soit d'autre alors que nous étions tout les deux? C'est alors que comme d'habitude - qui se faisait de plus en plus rare - il s'appuyait contre mon épaule pour lire son bouquin. Je n'aimais pas la tournure que notre relation avait prise depuis les fiançailles. Il me manquait, et malgré le fait que je comprenne parfaitement sa réaction, cela continuait à me blesser. Mais pourquoi y penser maintenant alors que tout allait bien? Tandis que je me calais confortablement dans le fauteuil, Alexander me questionnait à propos de mes dents. Je grimaçais quelque peu avant de répondre avec une bonne dose d'amertume dans la voix.

— Oui, parfait. Je ne ressemble plus à un monstrueux lapin.

Je pensais de nouveau à l'humiliation que ce sortilège avait été. Je haïssais Wallis, et je la haïrais à vie, et même à mort, pour ce qu'elle avait fait. Je m'imaginais déjà la hanter jusque la fin de ses jours pour la pousser au suicide et regretter toutes les fois où elle avait ne serait-ce posé les yeux sur moi. Je pourrais écrire un bouquin, voir même une bibliothèque entière, destiné à la liste des "raisons pour lesquelles Annabête Wallis ne mérite pas d'exister". Mais en réalité, je ne voulais pas passer autant de temps à accorder de l'attention à un sujet aussi inutile que sa personne. Je restais alors à songer un moment, silencieuse. Le silence entre nous ne nous avait jamais gêné, et c'était quelque chose que j'appréciais. Je ne me sentais pas obligée de parler pour combler les blancs, ou dire quelque chose d’intéressant de peur qu'il ne s’ennuie. Non, ce silence n'avait rien d'inconfortable, peu importe combien il pouvait durer car j'appréciais sa simple compagnie. Finalement, je soupirais d'un air las et prenait la liberté de venir nicher ma tête sur son épaule.

— Ces gens là me fatigues.

A croire que Shaula la Terrible avait eu un peu trop d'émotions pour sa journée. Et qu'elle aime un peu trop parler d'elle-même à la troisième personne. J'étais épuisée, et même si je ne pouvais décidément pas considérer Alexander comme étant réellement mon fiancé, je pouvais le considérer comme un ami. Un très bon ami, même. Et à cet instant précis, c'était exactement ce dont j'avais besoin.

made by LUMOS MAXIMA
Anonymous
Découvre-moi !
Invité
Invité

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptyJeu 23 Avr - 22:30

how to live with it
Shaula avait toujours eu ce parfum, unique et fleuri qui l’avait toujours apaisé, il avait encore des douleurs dans l’épaule et pourtant, il ne tenait rigueur qu’à lui-même. Si cet accès de folie ne l’avait pas pris pour défendre sœur et fiancée, Alexander n’aurait pas eu l’épaule en vrac, jamais même. Il n’était pas ce genre de personne habituellement préférant son canapé ou alors l’herbe verte du parc de Poudlard. Autant dire que finalement, c’était le lieu rêvé pour être seul. Du moins pour être muré dans un silence constructif, car accompagné ou non de Shaula, Alexander n’avait pas besoin de mot pour lui faire comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Un regard ou un mouvement de sourcils était suffisant entre eux. Il savait très bien qu’il avait lui-même imposé une certaine distance entre eux depuis qu’Iseult avait eu cette crise de jalousie à l’annonce de ses fiançailles et pourtant, parfois même souvent Shaula lui manquait, il y avait ces moments qu’on ne pouvait pas partager seul. La lecture par exemple, il avait toujours pris pour habitude d’être contre elle pour lire tranquillement, alors qu’elle le protégeait des groupies qui auraient pu le suivre pour l’observer. En fait depuis qu’ils n’avaient cette habitude, combien de personnes les avaient pensés en couple, énormément de personne. Mais aujourd’hui certaines pouvaient dire qu’elles l’avaient toujours su, sans que rien n’ait été vrai au départ. Alors pourtant, il se plaisait à cet instant, alors que sa jumelle était, il ne sait trop où, qu’Hadrian ne venait pas le voir pour lui demander quelque chose, que Severus le laissait tranquille. Alexander en avait assez d’être l’hériter qu’on voulait qu’il soit. Pourtant, Alexander lui retourna sa question, si ses dents allaient mieux. Évidemment, elle avait du mal à dire, que oui, mais qu’elle était honteuse qu’il ait pu la voir dans cette position de faiblesse. Tout le monde avait les siennes. Et Shaula avait vu en direct comment la sienne s’était créée. La mort de sa mère, avait été l’un des pires souvenirs d’Alexander Lestrange, comme tout le monde pouvait s’en douter. Mais qui hormis Shaula savait qu’il avait assisté à cette exécution publique dans les rues de Londres ? Évidemment, il en voulait aux mordus d’avoir fait cela, s’il avait pu, il les aurait tués un à un pour leur faire payer. Mais il n’avait pas pu, il ne pouvait pas mettre sa vie en danger ce jour-là, car Shaula l’avait suivi, si vite qu’il n’avait pas pu lui dire de repartir aussi vite qu’elle était venue ce jour-là. Sa présence l’avait contrarié comme rassuré.

« Tant mieux si tu vas mieux. Mais un lapin est tout aussi mignon qu’une chouette, si tu veux mon avis. C’est doux finalement. » Il n’était pas méchant en disant cela, son ton était doux, caressant, comme pour la prendre dans le sens du poil, Alexander s’appuya un peu plus sur l’épaule de la jeune blonde. Alors que faire souffrir Shaula était interdit, déjà pour les plans de Voldemort, et ensuite pour ne pas subir le courroux de son père, directeur de leur maison. Alexander n’avait jamais fait de mal à qui que ce soit, hormis Sio peut-être, en rompant avec elle pour Iseult… Mais qui hormis lui et sa jumelle pouvait savoir que c’était véritablement cette raison ? Alors que Shaula commençât à avouer qu’elle avait assez des impurs, des Gryffondor, d’il ne sait pas trop qui, Alexander releva les yeux vers elle. Leurs mâchoires proches l’une de l’autre. Finalement, il y avait toujours eu cette ambiguïté entre eux, depuis leur plus jeune âge. « Pourquoi, si tu me dis que c’est à cause d’aujourd’hui, je vais te dire que ce n’est pas la première fois. Qu’est-ce qu’il y a vraiment Shaula ? », il avait le regard interrogateur, en fait Alexander était curieux et il savait quand quelque chose n’allait pas fort. Il se redressa dans une grimace de douleur en faisant mine d’aller parfaitement bien. Pourtant, tout sembla basculer, alors qu’il se redressait à l’aide de son bras blessé.

Il lâcha vite prise, bousculant la blonde assez vivement, sans qu’elle ne puisse s’y attendre, c’est lui qui se retrouva au-dessus d’elle sans crier gare. La respiration coupée de cette situation incongrue, alors que son livre tombait dans un bruit sourd. Mais qui hormis ces deux-là pouvait être encore levé à cette heure ? Personne ne peut être. Ce n’est pourtant pas tendrement qu’il observa Shaula pour la première fois comme une femme plutôt que comme une amie. Elle avait ces formes et ce visage à couper le souffle sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, il eut ce rougissement qui lui monta au visage. Que pensait-il ? Même lui n’était pas sûr de le savoir. Pourtant, ils étaient toujours proches. Mais cette proximité soudaine le gênait, elle qui n’avait que plusieurs femmes à ses pieds… Il était gêné d’une telle situation devant sa propre fiancée. Pourtant, il avait enfin réussi à la voir comme une future femme potentielle plutôt que comme une fille sans intérêt amoureux quelconque.

crackle bones
Yggdrasil Jdanov
Découvre-moi !
Messages : 139
Date d'inscription : 15/03/2015
Yggdrasil Jdanov
impure, russian, specter

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptySam 25 Avr - 21:34

How to live with it

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.


La remarque d'Alexander à propos des lapins m'allégeait le coeur. Je savais bien qu'il ne disait ça que pour me rassurer, et c'était ce qui me faisait le plus plaisir là dedans. Le fait qu'il tentait de me réconforter en se montrant le plus doux possible. Ces stupides papillons avaient même fait une nouvelle apparition dans le creux de mon estomac, et je souriais, bêtement heureuse. Il avait toujours su comment s'y prendre avec moi et ce, depuis ce qui me semblait être une éternité. A croire que nous n'étions pas amis pour rien. Je me demandais bien ce que je pourrais faire sans lui s'il venait à disparaître un jour. Non, en réalité, je ne me demandais pas. Je ne voulais pas me demander. Je ne voulais pas même envisager cette possibilité car ceci serait bien trop effrayant pour moi. Que faire dans un monde où Alexander ne pourrait plus être à mes côtés? Pourquoi y vivre, d'ailleurs ? Je ne me ferais probablement jamais à l'idée d'exister sans quelqu'un d'aussi important à mes côtés, et je craignais plus que tout qu'il lui arrive quoi que ce soit. C'était bien pour ça que la bataille d'aujourd'hui m'avait à ce point affecter : j'avais simplement eu peur de le perdre, bien que je ne considérais aucun de nos adversaires comme étant réellement apte à l'achever.  

— Qu’est-ce qu’il y a vraiment Shaula ?

Alexander lisait en moi comme dans un livre ouvert. Pourtant, je n'étais moi-même pas certaine de la réponse que je pourrais lui donner. Je n'allais tout de même pas lui dire que tout était de la faute de l'amour que je lui portais, que je m'étais bien trop inquiétée pour lui depuis la bataille et que le savoir blessé me faisait perdre tout mes moyens. Certainement pas. Même s'il me connaissait par coeur, je rechignais à me montrer à ce point sensible face à lui. De toute façon, il comprendrait forcément en lisant entre les lignes d'un simple "Je me suis inquiétée". Oui, cette réponse était parfaite. Je m’apprêtais alors à lui en faire part, mais la chute inattendue d'Alexander me coupait dans mon élan. Très vite, et sans rien y comprendre, je m'étais retrouvée sous lui dans une position inattendue, le souffle coupé. Je n'avais aucune idée de ce qui venait de se passer, mais cette brusque proximité entre nous m'empêchait de respirer. C'était comme si toute l'air de la pièce avait soudainement disparue et que je n'allais pas tarder à suffoquer avant de mourir d'amour. Je le regardais sans même ciller. Lui aussi me regardait; mais jamais je ne l'avais vu poser les yeux sur moi de cette façon là auparavant. Presque instantanément, une vague de chaleur me traversait avant de parvenir jusque mes joues rougissants alors aussitôt. Je ne comprenais pas. Ma tête semblait être totalement vide, et je pouvais quasiment entendre mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. Mon regard s'attardait quelques instants sur ses lèvres, mais je me retenais douloureusement de l'embrasser. A la place, dans un souffle, je répondais à sa question.

— Je me suis inquiétée.

S'il savait à quel point. S'il savait à quel point j'avais peur pour lui, peur de le perdre, et s'il savait à quel point je l'aimais et la façon dont j'aimais tout de lui. Ses qualités comme ses défauts, ses réussites comme ses erreurs, ses forces comme ses faiblesses. Cela semblait peut-être extrême, mais en tant qu'amie, j'avais simplement appris à l'accepter pour ce qu'il était vraiment, et c'était cette personne là dont j'étais tombée amoureuse. Mais il ne savait pas tout ça, où peut-être préférait-il l'ignorer. A cette pensée, je baissais alors les yeux, accablée de ne pas pouvoir être aussi importante qu'il ne l'était pour moi.

made by LUMOS MAXIMA
Anonymous
Découvre-moi !
Invité
Invité

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptyLun 27 Avr - 19:39

how to live with it

La chute n’avait pas été voulue. Comme toutes les chutes qui peuvent arriver en général. Mais finalement n’était-ce pas un mal pour un bien, car son épaule l’avait fait souffrir. Son épaule encore et toujours… Il était en rage de se savoir si faible, physiquement et psychologiquement. En fait, il n’y avait que très peu de cas où Alexander Lestrange se considérait comme faible. Et il n’y avait que cela qui pouvait l’énerver ou alors le fait qu’ l’on touche à l’un ou à l’autre des femmes auquel il tenait. On avait déjà touché à sa mère, mais qu’aurait-il pu faire si jamais il avait attaqué une foule de moldu accompagnés de l’armée. Il serait mort avec sa mère sans doute. Il aurait causé plus de chagrin que la perte de Morgana Lestrange n’en avait causé et pourtant, il se tenait encore là debout. Malgré toute la dépression qu’on avait pu lui donner, il était souriant et fidèle à lui-même en apparence. Alors, à quoi bon dire qu’il était encore un peu plus loin du vieil Alexander maintenant ? Il était à des miles de là même, il n’y avait plus de Lestrange de quoi que ce soit. Là dans cette position étrange, il n’y avait plus que l’homme. Du moins le mâle. Certes, il ne pouvait ignorer les joues rosées de Shaula, qui ne pensait peut-être pas à mal, qui ne pensait peut-être pas tout court aux vues de son souffle coupé. Il avait beau se souvenir de cette même sensation, de cet air absent ou chargé de sous-entendu, il ne pouvait pas arrêter de penser à elle, à cette autre femme, qui l’avait un tant soit peu capturé. Mais il tourna la tête évitant son regard. Il savait finalement que Shaula était amoureuse de lui, depuis combien de temps exactement, il ne savait, mais au moins depuis l’année dernière. Et il avait parfois mal de ce dire, que jamais il ne pourrait la voir autrement qu’une amie. Mais c’était avant que son épaule ne s’en mêle, avant tout cela, elle était juste Shaula. Maintenant, qu’était-elle vraiment ? Une amie ou une future épouse potentielle, il ne le savait pas, en fait il avait juste besoin d’oublier quelque chose. D’oublier la douleur. Mais elle répondit à la question qu’il lui avait posée, celle à laquelle, il avait déjà lu la réponse dans ses yeux. Oui, elle avait eu de quoi être inquiète, mais c’était fini maintenant.

Il se reposa sur son avant-bras encore valide et caressa sa joue de l’autre. Le joueur de Quiddtich qu’il était avait de bons appuis, mais il préférait rester au-dessus d’elle pour l’observer. Ce dire qu’il pourrait au moins essayer quoi que ce soit. D’ailleurs, le fait qu’elle baisse les yeux ne lui avoua rien de bon, elle avait été éplorée, elle souffrait de ce qu’il ne pouvait ressentir pour elle. « Merci de t’être inquiété pour moi. » Il était sincère, c’était rare les personnes qui étaient avec lui dans ses jours sombres. Pourtant, sa main ne s’arrêta pas sur sa joue, son pouce touchant tendrement la commissure de sa lèvre. Il était indécis, il allait encore la faire souffrir, mais c’était l’envie qui avait dans son regard. Pour la première fois de sa vie, il voulait être un homme et pas Alexander Lestrange. Dire qu’il pouvait être avec une femme sans que ce soit pour son rang. Shaula n’était peut-être pas la prunelle des yeux d’Alexander, mais elle était quelqu’un d’important, s’il pouvait lui faire plaisir, il le ferait. Et ce regard suppliant de ce baiser entre vues par la blonde, ça lui disait aussi. En même temps, comment ne pas le vouloir pour se soustraire à la folie d’autres gestes tendres. Et pourtant, il n’avait pas envie de lui faire du mal en contrepartie. Il avait cette envie d’elle maintenant, de par ce retournement de situation et qu’est-ce qui pouvait l’en empêcher, c’était sa fiancée, elle était amoureuse de lui. Il pouvait avoir ce genre de réaction. Et pourtant, en mourait-il d’envie ? La question, il arrivait encore à se la poser. Pourtant, c’est presque que si leur nez se touche, il pensait bien cela. Peut-être qu’il pourrait essayer, vraiment.

Passant une main sur la taille fine de la Black, il garda l’autre près de ses lèvres et sur sa joue, bougeant ses doigts avec tendresse, il ne savait pas comment s’y prendre, c’était comme avec elle… Il était perdu… Il ne savait plus, ce n’était pas comme avec Iseult. C’était différent cette fois. Mais c’est de bon gré qu’il franchit les derniers centimètres qui séparaient leurs lèvres, pour lui donner un baiser simple, sans chichi, mais tendre et plein d’espoir. Mais il la garda contre elle, enfouissant sa tête et ses boucles brunes dans son coup, le serrant contre lui en murmurant : « Tu penses que l’on peut essayer de s’aimer. » Il était plein d’espoir, la voix tremblante comme avec un premier amour. Il savait que de son côté c’était déjà fait. Mais la fièvre lui revint, il retira sa tête et peut-être avant qu’elle n’ait pu répondre, il reposa plus fougueusement ses lèvres sur les siennes. Sans vraiment savoir pourquoi, sa main glissait le long de sa taille jusqu’à ses hanches. En lui, il espérait qu’elle voudrait de lui, qu’elle se donne, même si c’était ici et pour la première fois. Il le voulait. Et si Lestrange le voulait, souvent il arrivait à l’obtenir.
crackle bones
Yggdrasil Jdanov
Découvre-moi !
Messages : 139
Date d'inscription : 15/03/2015
Yggdrasil Jdanov
impure, russian, specter

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptyJeu 30 Avr - 20:13

How to live with it


Ce n'était que lorsque sa main effleurait ma joue que je relevais la tête pour plonger mon regard dans le siens, les yeux humides de larmes. Ma gorge était serrée de tristesse mais, cette simple caresse me réconfortait immédiatement. Un sourire presque imperceptible se dessinait sur mes lèvres tandis qu'une sensation de chaleur prenait place dans ma poitrine. Et cette sensation ne faisait que s'accroître alors qu'Alexander me remerciait avec autant de douceur. Il avait toujours été adorable avec moi, toujours attentif, et toujours le meilleur ami que je pouvais souhaiter avoir. Pourtant, quelque chose n'était pas comme d'habitude, je pouvais le voir à sa façon de me dévisager. Il y avait quelque chose dans ce regard que je n'avais jamais vu auparavant. Une certaine hésitation, mais aussi de... l'envie? Si je ne me savais pas assez habile à reconnaître ce genre de situation, je me serais penser en train de rêver. Peut-être que c'était ça. Peut-être que je rêvais et que tout ceci n'était que le fruit de mon imagination un peu trop débordante. Mais non. Tout était réel. Aussi bien son parfum, que son doigt frôlant mes lèvres, et même son regard encré dans le miens.  En comprenant ce qu'il s’apprêtait à se passer, mon coeur ratait un battement ou deux, avant de s’accélérer à nouveau, plus rapide que jamais. Son visage si près du miens, sa main sur ma taille, nos souffles se mêlant, et finalement, un baiser. Ce baiser, son baiser, le siens, le notre. Celui que je n’espérais plus depuis le temps où je m'étais résignée à n'être que son amie. Celui qui me faisait tout simplement fondre de bonheur de part sa tendresse et sa simplicité. J'avais cessé d'y croire et pourtant, cela venait bel et bien de se produire. Alexander m'avait embrassé, moi, Shaula Pénélopé Black, et je n'avais probablement jamais été si heureuse. Les yeux brillants, je laissais échapper un léger soupir perdu quelque part entre la surprise, la joie, et l'amour que je lui portais, tandis qu'il venait loger sa tête dans le creux de mon cou. D'un geste doux, presque comme un réflexe, je passais ma main dans sa nuque, mêlant mes doigts à ses boucles brunes pour les caresser.

— Tu penses que l’on peut essayer de s’aimer.

Je ne répondais pas, le souffle à nouveau coupé par l'émotion. Je n'en avais pas besoin de toute façon, il connaissait déjà ma réponse depuis bien longtemps, c'était évident. A la place, je serrais Alexander un peu plus contre moi, dans une étreinte presque désespérée.  Je l'aimais tellement. Mon seul désir en ce monde était qu'il ressente la même chose et, même si je savais que ce n'était pas le cas, le fait qu'il en est envie me touchait énormément. C'était un signe d’espoir, bien que rien n'était gagné d'avance. J'avais parfaitement conscience que l'on ne pouvait pas forcer les sentiments de qui que ce soit, mais je continuerais à l'aimer quoi qu'il arrive, et quelque soit ce qu'il ressentait pour moi. Pour l'instant pourtant, je ne pensais pas à ce genre de détail. J'étais là, il était là, et c'était tout ce qui m'importait, même si mon coeur tambourinait beaucoup trop fort contre ma poitrine. Comme s'il s’apprêtait à exploser à chacun de ses battements, incapable de contenir autant d'émotions à la fois. Mais, alors que je ne pensais pas pouvoir en supporter plus, Alexander m'embrassait à nouveau.  Cette fois, ce n'était plus un simple premier baiser timide. Celui ci était chargé d'envie, et au moment même où les lèvres d'Alexander avaient ne serait-ce effleurées les miennes, ma raison semblait avoir disparue. Ma tête s'était soudainement vidée de toutes inquiétudes, laissant place à une étrange sensation de chaleur dans chaque parcelle de mon corps. Sans même réfléchir une seule seconde, je lui rendais son baiser avec ferveur. Mes doigts, toujours perdus dans sa chevelure, glissaient finalement jusque sa mâchoire en une caresse, tandis que mon autre main se frayait un chemin dans son dos, sous son t-shirt. Je ressentais une ardente envie de me rapprocher un peu plus de lui,  de faire disparaître toute distance entre nous, comme si son corps attirait le miens tel un aimant. Même si c'était la première fois que je ressentais quelque chose d'aussi fort, et que cela pouvait sembler effrayant, je ne m'en inquiétais pas pour autant. J'étais avec Alexander, alors tout irait bien. Je n'avais pas peur avec lui.  Détachant finalement mes lèvres des siennes pour reprendre mon souffle un instant, je profitais de ce moment pour plonger à nouveau mon regard dans le siens, caressant sa joue du bout des doigts. J'avais envie de lui, et j'étais certaine qu'il pouvait le lire dans mes yeux, et pas que. Mon corps entier exprimait son désir pour lui, si bien que je l'embrassais à nouveau, avec un empressement que je ne prenais pas la peine de dissimuler. Je m'abandonnais à lui, simplement.

made by LUMOS MAXIMA
Anonymous
Découvre-moi !
Invité
Invité

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  EmptySam 2 Mai - 17:28

how to live with it

Ne jamais savoir comment sont faits les lendemains, c’est une qualité ou un défaut, personne ne saurait le savoir. Et pourtant, avoir envie de connaître l’avenir était ce qui lui aurait plus. Ferait-il sa vie avec elle ou avec une autre ? Des enfants ? Une mort prématurée ? Possible, mais que faire d’autre que d’apprécier le moment présent à cet instant. Pourtant, tout dans ses gestes semblait être empli d’amour. Comment résister à cela, il ne le pouvait, il ne pouvait pas lui refuser ça même en pensant à Annabeth ou encore à Iseult. Pourquoi ne pas s’abandonner dans les abîmes d’un plaisir qu’il pourrait transmettre malgré son manque d’amour pour son amie ? Pourquoi pas finalement. Les bras de Shaula étaient tous aussi ouverts que ceux d’Iseult, il n’y reconnaissait pas sa sœur, il ne voyait qu’une âme en manque d’amour et pourtant, il avait juré d’essayer de l’aimer. Car bientôt ça serait pour le meilleur et pour le pire entre eux.

Elle se donnât à lui, il n’y avait pas plus facile pour tenter d’oublier tout ce qu’il tentait d‘oublier. Iseult, Annabeth, il ne pouvait se résoudre à tout ceci. C’était comme faire autre chose, se dire qu’il changeait et il en avait peur. Elle n’avait eu qu’à le serrer contre lui, avec passion et amour, ce qu’il recherchait finalement pour qu’il sache qu’il aurait une personne sur qui compter durant ses vieux jours si ce mariage devait se faire. Durant son baiser plus que fougueux, il ramena ses doigts contre la cuisse de la belle. La ferveur et la peau laiteuse de cette dernière étaient furieuses, pleines et pressées, elle ne pouvait cacher ce qu’elle ressentait et il prenait plaisir à voir ce qu’on pouvait ressentir pour lui. C’est en mille qu’il lui rendit chacun de ses baisers, avec de plus en plus de passion à chaque contact entre leurs lèvres. Il n’y avait pas de mal à cela, ils étaient un couple montré de toutes pièces, mais il fallait un peu d’eux pour maintenir l’illusion parfaite qu’ils devaient créer. Alexander n’avait pas été des plus doux, des plus attentif aux sentiments de sa fiancée et pourtant, c’était lui rendre honneur que de se nouer à elle de cette façon plus que bestiale. Il savait d’expérience que c’était important pour une femme ce genre de chose, la première fois de tout, devenir une vraie femme finalement. C’est donc lentement, très lentement, qui descendit ses doigts jusqu’à son genou, dans un frisson délicieux que finalement qu’elle ne put finalement pas contrôler. Comme lui-même, comment pourrait-il contrôler le désir montant petit à petite en lui. Dans ce même jeu de baisers doux et tendre dans le creux de son cou et sur ses épaules, il défit d’une main sa chemise blanche pour la laisser tomber au sol plus rapidement que d’ordinaire.

Doucement, toujours avec tendresse pour ne pas la brusquer, il se saisit du tissu de satin blanc qui la recouvrait tout aussi fidèlement que légèrement. Dans son esprit, Alexander ne saurait faire la part des choses entre la regarder se donner à lui et la prendre comme cela pour oublier. C’était vil, trop vil. Alors, il remonta tant bien que mal la robe qui lui servait de pyjama jusqu’à ce qu’elle lève d’elle-même les bras pour qu’elle aille rejoindre sa chemise au sol. Devant sa peau de marbre et ses joues rougit, il ne u s’empêcher de caresser le haut de son corps, avec curiosité et tendresse. Si bien qu’en se penchant vers elle et sur ses lèvres qu’il effleura, ce sont ces clavicules qu’il couvera de baisers avant de toucher avec une infinie fièvre le rebond de sa poitrine, la faisant soupirer d’allégresse et de désir. Il était pour sa part plus qu’à l’étroit dans ses vêtements, s’en délaissant tout aussi rapidement. Les laissant là en sous-vêtement dans une salle commune désespérément vide de monde à cette heure de la nuit. Avec une habilité sans nom, il retira les derniers reliquats des vêtements de la blonde devant lui durant diverses courbures de son corps de satin. À nu, elle était d’autant plus magnifique qu’elle ne saurait l’être vêtu. Alors commençaient les jeux avec ses perles de chaires et autres endroits interdits que l’on ne pourrait cités sans en devenir de simples chiens réduits à l’accouplement. Pourtant, c’était bien ce qui semblait se passer à force de caresse et de mots doux. Chacun se lia à l’autre. L’un dans le plaisir et l’autre dans une douleur que l’on ressent dans ces cas-ci.

Le silence entre coupé de quelques soupirs ou râles de plaisir n’était rien comparé aux crépitements des buches dans l’âtre de la cheminé. Seule témoin de ce qui pouvait se passer, il était doux, et les va et viens de leur corps ne pouvait être que plus complémentaire. L’un dans l’autre, c’était autre chose que l’un contre l’autre comme ils l’avaient été durant quelques semaines. Ce n’était certainement pas de l’amour qui pouvait naître dans le cœur du beau brun, mais il savait qu’en le niant, c’était rendre honneur à l’amour que la Black lui portait au fond. C’était une récompense pour le supporter chaque jour. Alors, les coups se firent de plus en plus fort, comme ses cris, cette lente agonie du plaisir touchait à sa fin, peut-être après vingt ou trente minutes. La discrétion n’y était peut-être pas, mais qui pourraient le savoir à cette heure avancée de la nuit ? Il se détacha d’elle, lui donnât un baiser toujours envieux. Mais son regard de bonheur ne plus être partagé, si bien qu’il la couvera d’un plaid aux couleurs de leur maison pour se revêtir lui-même. Restant à ses côtés en ruminant un autre visage. Finalement avec qui avait-il fait ça ? Physiquement parlant avec Shaula Black, mais son esprit était tourné vers une autre femme. Et il avait tellement mal de se faire du mal et d’en avoir fait à sa fiancée. Il fallait qu’il se taise, qu’il ne dise rien, sinon il la briserait telle la fleur fragile qu’elle était.

crackle bones
Yggdrasil Jdanov
Découvre-moi !
Messages : 139
Date d'inscription : 15/03/2015
Yggdrasil Jdanov
impure, russian, specter

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: how to live with it ► ft. alexander  how to live with it ► ft. alexander  Empty

Découvre-moi !
Contenu sponsorisé

 how to live with it ► ft. alexander  Empty
Revenir en haut Aller en bas

how to live with it ► ft. alexander

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Alexander ▬ Loup Solitaire
» Alexander ▬ Loup et Ronce
» Conversation de reptiles - Feat Alexander
» Vesper ⊹ Live hard, fuck hard, die hard

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hogwarts Reverse :: RPs-