Gaïa Stones
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Matthew Benson
Poudlard, dortoir des Poufsouffle

Dear Matthew,

Lundi 13 mars 1947

Matthew,

Je ne sais pas ce qu’il me prend et je ne comprends pas non plus cette envie soudaine qui m’a pris de vouloir t’écrire. Je sais qu’il m’est impossible de venir vers toi, de te parler comme avant. Surtout en sachant que tu es furieux contre moi en ce moment même. J’ai pris la décision de tirer un trait sur notre relation pour te préserver… Cela ne signifie pas pour autant que je parviens à me détacher complètement de notre complicité passée. À vrai dire, j’ai besoin de me confier, car tu restes l’homme que j’aime malgré ce que j’ai pu te dire. Je ne pense pas t’envoyer cette lettre, mais je ressens le besoin de te narrer mes sentiments, de te fournir l’explication dont je n’ai pas été capable quand tu m’as confronté. Il est très tard et je t’avoue ne pas avoir les idées très claires alors pardonne-moi si tout, cela est confus. Matthew, aujourd’hui tu me considères comme une étrangère. Je fuis ton regard, car il est trop lourd à porter. La mort de Médée me ravage et je ne sais pas comme y faire face.

Vendredi 18 mai 1947

Matthew,

Tu sembles avoir retrouvé ta poigne et ta bonne humeur, cela me rassure tellement !  Tu n’imagines pas à que point. Tout à l’heure, nous nous sommes croisés à la bibliothèque. Tu ne m’as sûrement pas vue. L’envie de me blottir dans tes bras comme avant me submergea, mais la réalité me rappela à elle. Nous n’étions plus ensemble, je n’avais plus ce privilège.
Les vacances d’été seront bientôt là et je ne te verrai plus pendant deux longs mois. C’est fou comme tu me manques Benson… Si cela continue, je vais devenir folle.

Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’a Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime,

2 juillet 1947

Matthew,

J’espère que tu passes de bonnes vacances. Je suis rentré au manoir Stones depuis quelques jours et je suis épuisée. Je n’en avais pas vraiment le temps ni l’énergie. Je t’avoue que je suis dans un état second ces derniers temps. J’enchaîne les soirées mondaines avec ma mère et cette morveuse de Kathleen. C’est éreintant surtout que j’ai eu la chance de connaître les joies des stupéfiants et du sexe. Oui, j’ai perdu ma virginité ce soir, je ne me souviens plus de son prénom et je t’avoue n’avoir rien ressenti. Ton souvenir se faisait trop présent et c’est sans doute le seul moyen que je suis parvenue à trouver pour l’occulter. Après tout, c’est un jour particulier. Tu sais avant que Médée ne meure, elle m’avait aidé à trouver une idée qui pourrait te faire plaisir, mais tu connais la suite de l’histoire.
Joyeux anniversaire Matthew.

Samedi 12 Septembre 1949

Matthew,

Tant de choses se sont passées ces derniers mois. Cela fait presque deux ans que nous sommes séparés. J’ai pris une décision importante, avancé. Je suis suivi d'un psychomage, tu imagines ?  Moi qui les considère comme des charlatans, j’ai vais un grand pas. C’est étrange, mais durant notre entretien ton prénom est souvent revenu et apparemment la raison à cela et les non-dits entre nous. Il n’a peut-être pas tort, sinon pourquoi serais-je dans ma chambre à pas d’heure en train de t’écrire ? Mes sentiments à ton égard non pas changé, je t’aime toujours, car tu as été mon premier amour. Il y a autre chose qui s’ajoute à cela, j’ai besoin de ton pardon Matthew, que tu sois conscient de mes regrets. S’y a l’époque, j’avais été capable d’agir autrement, je l’aurais fait sois en certains. Malheureusement, je ne peux pas remonter le temps et je pense qu’il n’y a plus d’espoir pour nous deux, ensemble je veux dire. Tu as dû trouver quelqu'un  et c’est tout ce que je te souhaite, vraiment. Tu le mérites plus que quiconque. J’ai rassemblé toutes les Lettes que je t’ai écrits et je compte te les faire parvenir, pour que tu saches que notre histoire a compté.
Tiens, il neige, étrange en cette période de l'année. Cela me rappelle nos balades nocturnes dans le parc, le château est si beau à cette période de l’année.

Plus de mensonges, Je te laisse enfin partir Matthew, merci pour tout.
                                             

Gaïa.

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