Je m'appelle Siobhan Lizy Dawlish, j'ai 17 ans et je suis un Sang-mêlé. Je suis né à Londres le 14 mai 1932.

Je suis actuellement à Poufsouffle en septième année. J'ai choisi pour matières optionnelles étude des runes et Soin aux créatures magiques.

Mon amortentia sent la rose mélangé à l'odeur de la myrtille, mon épouvantard prend la forme de mon frère jumeau amputé et pendu et mon patronus celui d'une hermine blanche. Je possède une chouette effraie nommée Eliel.

J'ai choisi Holland Roden pour me représenter.

Juillet 1942

« Pourquoi je n’arrive pas à faire apparaître un papillon comme Sio » se lamenta mon frère jumeau. Il voulait pleurer, je le savais. Je pouvais le sentir. Mais il n’en fit rien. Il voulait me montrer qu’il était un garçon fort, qui ne pleurerait pas devant sa petite sœur adorée. « Ne te précipites pas Ezra. Ce n’est pas grave si tu n’y arrives pas du premier coup. Ça viendra avec le temps et de l’entraînement. Ne t’en fais pas petit frère » tenta de rassurer Keelan en venant s’asseoir près de lui et en lui ébouriffant les cheveux. Ezra poussa un soupir et croisa ses bras, en faisant mine de bouder. J’éclatai de rire et je vins me placer à la gauche de mon grand frère. « Dis Keelan, tu crois que maman serait fière de nous ? Tu crois qu’elle nous voit de là où elle est ? » lui demandais-je en levant les yeux et en visualisant avec attention le ciel et les quelques nuages présents. Keelan mit du temps avant de me répondre. Il avait l’air pensif. Il regarda au-dessus de lui et vint soutenir mon regard. «  Je pense qu’effectivement votre mère aurait été fière de vous les mômes. Et bien que vous me rattraperez sûrement en terme de magie, je reste quand même le plus beau » finit-il par lâcher en nous faisant un clin d’œil. Ayant eu la même idée en tête, Ezra et moi-même nous nous indignâmes et nous nous jetâmes sur lui, en tentant de lui prendre sa baguette magique. Et nous passâmes ainsi toute la fin de l’après-midi à lui courir après et à jouer avec lui. C’était devenu une habitude maintenant. A mon plus grand regret, Levanah ne passait pas autant de temps en notre compagnie. Et je me demandais parfois si elle ne préférait pas être avec papa. Keelan se fit plus présent dans notre vie et ce fut donc avec lui que je m’entendis le plus – excepté mon jumeau bien évidemment. Faut dire que n’ayant pas connu notre génitrice et ayant un père absent, il ne restait que Levanah et Keelan pour nous surveiller et s’occuper de nous. Un père inactif et alcoolique. Voilà ce que nous avions récolté dès la naissance de la petite dernière. Naissance qui avait entraîné le décès de ma mère. Je ne pouvais évidemment la blâmer pour ça. Je n’avais que deux ans lorsque ce qui devait arriver, arriva. Elle n’y était pour rien. Et je soupçonnais mon géniteur d’éprouver une pointe de rancœur envers elle. Envers celle qui avait tué l’amour de sa vie. Nous ne connûmes donc que la froideur, la solitude et l’indifférence d’un père. Nous faisions de notre mieux pour lui montrer ce qu’on valait. Mais rien à y faire. Il ne nous voyait pas. Il n’avait d’yeux que pour l’ainée de la famille. Tellement injuste… Et pourtant, malgré tout ça, je n'arrivais pas à le haïr. Il restait mon père après tout, celui qui avait contribué indirectement à ce que nous étions devenus à l'heure actuelle. Tout ce que je souhaitais était un geste tendre à notre égard, une embrassade, un câlin, un bisou ou bien même un simple sourire ou un simple regard. Juste ça...

Septembre 1943 : Première année à Poudlard

«POUFSOUFFLE » s'était écrié le Choixpeau Magique alors que mes yeux demeuraient fermer, prêt à entendre son jugement. Celui qui m'attribuerait le choix de ma maison pour les sept années à venir. Lorsque je rouvris les yeux, une joie et une fierté incommensurable pouvaient se lire sur mon visage. Poufsouffle, la maison de la loyauté et de la justice. Celle que j'avais décidé, celle que j'avais choisie depuis que mon grand frère avait été  désigné pour la représenter auparavant. J'allais suivre ses traces, j'étais tellement heureuse. Je descendis du tabouret et lorsque ce fut le tour de mon frère jumeau, je me stoppai immédiatement. Je lui adressais un grand sourire et il me fit une grimace. Sa façon habituelle de me dire que je n'avais pas besoin de m'inquiéter pour lui. Poufsouffle pensais-je tandis que le professeur lui posait le Choixpeau sur la tête. Allez dis Poufsoufle le suppliais-je intérieurement. Mes mains étaient moites et les battements cardiaques venait de s'accélérer, impatiente de connaître le résultat final. « SERPENTARD ». Des cris et des joies se firent entendre mais je n'étais plus là. Mon coeur avait dû s'arrêter une demi-seconde, tout au plus. Que venait-il de se passer ? Avais-je bien entendu ? Le Choixpeau venait-il de citer la maison que j'avais redouté le plus pour Ezra ? Je croisais son regard et celui-ci fut indéchiffrable. A la fois de la fierté, de la peine, mais quelque chose d'autre aussi. Un peu comme s'il dévoilait son vrai visage sous les projecteurs. Le sourire qu'il m'avait lancé était censé me rassurer et me réchauffer mais il me fit froid dans le dos. Il me tourna le dos et alla rejoindre sa nouvelle famille. Mes larmes coulèrent d'elle-même au moment où je descendis la marche à mon tour et que j'allais m'asseoir en compagnie des jaunes.

Novembre 1946 : Quatrième année à Poudlard

« Ah voilà ma jolie sœurette. Tu fais quoi de beau ? » m'aborda Ezra pendant que j'étais assise à la bibliothèque. « Je travaille comme tu peux le constater. Et toi ? » Il bailla et se pencha vers moi, ses deux bras encadrant mon visage. Il posa sa tête contre mon cou et il ferma les yeux. « Je dois me rendre dans les cachots, pour le cours de potion. Mais j'avais quelque chose à te demander... » Je poussais un long soupir et je déposais ma main sur sa tête, tout en la caressant doucement. Je savais pertinemment ce qu'il allait exiger de ma personne. Je le connaissais par cœur et c'était plutôt fréquent ces temps-ci. « Tu veux que je fasse quoi ? Laisse moi deviner... Un devoir pour le cours de l'étude de la magie ? » Un grand sourire naquit sur ses lèvres et il vint me déposer un baiser sur la joue. « Je savais que je pouvais compter sur toi. Je viendrais le récupérer demain, à l'heure du déjeuner. A demain sœurette » balança t-il en s'éloignant et me faisant signe de la main. Je lui rendis son sourire et au moment où il disparut, mon sourire devint triste et maussade. J'avais de la peine pour lui. Depuis qu'il était entré à Serpentard, il n'était plus le même. Il n'arrêtait pas de me répéter qu'il voulait être plus fort, qu'il voulait réussir à être plus puissant que sa sœur jumelle. D'ailleurs, il me rabâchait sans cesse à quel point j'aurais dû venir avec lui, que selon lui, à deux, nous serions imbattables. Vraiment, je ne savais plus quoi faire. Les seuls fois, où il venait m'adresser la parole, étaient pour me demander un service ou alors pour me convaincre de le rejoindre. L'Ezra que j'avais connu me manquait terriblement. Que lui était-il arrivé ? A la maison, c'était à peine si on le croisait. Il se confrontait très souvent avec notre père ou bien même Keelan. Où était passé le petit garçon qui admirait et adulait son grand frère ? Pourquoi le détestait-il à présent ? Pourquoi son regard d'ordinaire si doux et bienveillant s'était-il transformé en un regard froid, fuyant et autoritaire ? Je savais que la maison Serpentard le changerait mais je n'avais jamais imaginé à quel point... Son abandon, son éloignement, son rejet me faisaient souffrir. Son départ avait crée un trou béant dans ma poitrine, dont lui était capable de le refermer. Liés par le sang, je pouvais sentir quand il se sentait seul, quand il avait mal, quand il souffrait. Et je ressentais à mon tour cette solitude et cette souffrance. Il avait conscience qu'à chaque fois qu'il faisait un pas loin de moi, il contribuait à une douleur douloureuse et insurmontable. Il avait besoin de moi et j'avais besoin de lui. Ce fut pour cette raison que je me fis une promesse. J'allais trouver un moyen de le faire revenir parmi nous. Hors de question qu'il tombe entre de mauvaises mains. Hors de question qu'il continue de se faire manipuler par cette bande de vipères et par ce fameux Tom Jedusor. Hors de question qu'il devienne un Mangemort.... Il existait encore du bon dans le cœur de mon frère jumeau. J'étais prête à faire tout ce qu'il était en mon pouvoir pour le prouver et éliminer une bonne fois pour toute la noirceur de son âme. Étant une des meilleures élèves de ma classe en sortilèges, je m'entrainais à toute heure de la journée pour me perfectionner et atteindre la perfection. Je ne perdrais pas contre lui. Je retrouverais mon frère et je lui montrerais tout l'amour que je lui porte...

Mai 1947 : Cinquième année à Poudlard

« Je suis vraiment désolée mademoiselle. Toutes mes condoléances ».
Stop ! Arrêtez-vous... Taisez-vous... Ce n'était pas possible. Ce n'était qu'un horrible cauchemar et j'allais me réveiller d'une minute à l'autre. Il ne pouvait pas être mort. C'était impossible. Pas encore... Mes larmes ne cessaient de s'écouler et je n'avais pas la force de les sécher. Voilà maintenant deux ans que la guerre contre les Moldus avait commencé. Deux années pendant lesquelles on avait sollicité l'aide de mon père, très bon sorcier de son vivant. Mais suite à un piège, il fut capturé, torturé et finalement tué... Cette guerre contre les Moldus était inutile... Elle ne faisait que tuer les gens que l'on aimait... Elle ne faisait que nous rendre malheureux. Comment tout cela cesserait-il ? Pourquoi étions-nous chassés ? Pourquoi certains sorciers n'acceptaient pas les personnes dénuées de pouvoirs ? C'était si compliqué à comprendre. Je voulais qu'on me ramène ma mère, je voulais qu'on me redonne mon père, je voulais que Levanah me regarde et me dise à quel point elle m'aime et qu'elle m'explique pourquoi elle est si distante avec moi depuis un certain temps...Ce soir-là, suite à l'annonce du décès de notre géniteur, de la part de Levanah, je m'étais jetée dans ses bras et elle m'avait enlacé. Elle pleurait aussi. Mais j'avais le sentiment que ce n'était pas pour les mêmes raisons. Elle semblait comme soulagée. M'enfin ce n'était juste qu'une impression...Une fois le deuil passé et mon géniteur six pieds sous terre, ma soeur ainée prit les choses en main. Étant en mesure de nous prendre en charge, elle devint notre tuteur légal. Ça je ne pouvais pas l'accepter. C'était trop facile. Et dire qu'elle n'arrêtait pas de me rappeler qu'elle ferait tout ce qu'elle pouvait pour ramener notre frère. Mais bien sûr...Elle ne s'était pas préoccupée de nous durant des années et maintenant elle se souvenait qu'elle avait un petit frère à Serpentard ? Je lui en voulais... Terriblement... Si elle avait été présente, si elle avait été là, à nos côtés, peut-être que Ezra ne serait pas allé à Serpentard. Peut-être que tout ça ne serait jamais arrivé. En attendant, j'ai repris le cours de ma vie à Poudlard. Les choses sont exactement les mêmes. Enfin si on met de côté le fait que les Sorciers sont pourchassés et persécutés par les Moldus. Que les seuls refuges à notre disposition sont Pré-au-Lard et Poudlard. Comment tout cela prendra t-il fin ? Tout ce qui m'importe pour le moment c'est de faire entendre raison à Ezra. Au diable la guerre, au diable ces rivalités avec les Serpentards. Je ne songe qu'à une seule chose en ce moment-même : être avec mon frère, quel qu'en soit le prix...

Je m'appelle Nemesis, j'ai 20 ans et j'ai découvert Hogwarts Reverse grâce à Levanah ♥.

Je voudrais dire au staff que le forum est magnifique   et que SUR HOGWARTS REVERSE, TOUT LE MONDE A DES BISOUS.

Une superbe histoire, presque tragique entre l'indifférence puis la mort du père, et ce frère jumeau qui change du tout au tout en passant du côté du mal -ouais mais on a des cookies nous- ! Fiche très bien écrite et agréable à lire, pour un premier HP, tu as assuré niveau contexte et chronologie !

Bienvenue ! Tu es officiellement validé sur Hogwarts Reverse, félicitations ! Maintenant tu peux naviguer et poster partout sur le forum, tu peux ouvrir ton topic de liens, poster une demande de rp ainsi qu'une demande de rang personnalisé. Si tu es un petit chanceux et que tu a une particularité, viens donc recenser ton don, tu dois aussi recenser ton patronus.

Te voilà donc parmi les Poufsouffle ! Amuse-toi bien !