Sujet: answers (Arielig & Abigil & Dumbledore) Mar 23 Oct - 20:24
Déchiffré quelques runes, ça avait que le temps de détourner ton attention de Poudlard. En vérité, l’attention était bien ailleurs depuis plusieurs semaines, pour ne pas dire des mois. Mais le patronus que tu avais reçu comme dernier souvenir d’Astaroth, ça tournait dans ta tête, sans que cela ne puisse paraitre sous tes airs accueillant et compatissant. Tu étais inquiet quoi de plus naturel quand ton mentor venait de tomber et que le monde magique courrait petit à petit vers sa perte à cause du coup de gloire qu’avait eu le jeune Jedusor. Ou encore à cause de l’évasion de Fearg, évasion qui se révélât être un coup d’éclat de Miss Velrose. En assemblant tous les bouts, personne hormis des aurors, ne le cherchait vraiment et elle revenait la bouche en cœur pour t’apporter ce fameux bout de parchemin. Ah Albus, tu ne doutais pas un instant que ce monde ne tournait pas rond, depuis quand les héritiers de Godrick prenaient la défense de personnes de la sorte. Tu pensais comme ça, car tu n’étais toi aussi pas au courant de grand-chose. Mais ce rendez-vous, si cet homme avait eu envie d’une rencontre, c’est qu’il avait des choses à dire. Avait-il mentionné Astaroth dans ce message pour t’intéresser ? Sans aucun doute. Mais la sécurité de l’école dépendait de ta présence. Toi qui ne rêvais pas de ce trône avant quelques années encore, tu y étais propulsé de plein fouet face à une guerre où l’éducation devait demeurer, et où les sorciers étaient plus que jamais divisés. Pourtant, il fallut un claquement de doigts pour transplaner de ton bureau à quelques lieux du rendez-vous indiquez. Quelle heure était-il ? Deux ou bien une heures du matin. Tu ne savais pas exactement. En fait, si tu le savais parfaitement, mais tu préférais faire le reste du chemin à pied. Arriver avant lui, pour le surprendre si besoin. Mais puisqu’il se livrait de son propre chef, cela ne pourrait pas réellement arriver.
Downhill Beach avait le don de te surprendre. Perdu en Irlande du Nord, ce village moldu avait un charme certain, mais tu ne te souvenais pas y avoir déjà posé les pieds. Contrairement à Articlave où tu avais déjà joué au golf avec Horace. Pauvre Horace. Albus, tu gardes tes mains dans ses poches, restant debout face à l’immensité noire de l’océan. Tu tentes de réfléchir à la fin que ça pourrait avoir. Quand le crac sonore dans ton dos, et que tu te retournes à peine. « Aelig, tu es sur qu’il va venir ? » Oh, oui tu es surpris Albus, car si tu savais qu’elle avait un contact avec le Fearg, tu ignorais que Miss Velrose était vraiment et physiquement avec le meurtrier de son grand-père. Tu te retournes finalement, faisant luire le bout de ta baguette. Cette baguette si puissante, mais dont tout le monde ignora l’existence. Du moins, presque tout le monde. « Je crains, Miss Velrose, être déjà présent. » Arielle bafouille quelques salutations gênées, alors qu’elle reste en retrait derrière Aelig., alors que toi, tu t’approches d’eux, à la rencontre du visage de celui qui avait tué ton mentor. « L’ignorance est un fardeau qui ne me sied guère Fearg, j’espère qu’une fois à Poudlard, vous serez tout disposez à me parler. » Tu n’étais pas mauvais, même si le ton calme de ta voix pour trahir une certaine impatience. Tu restais courtois. Tendant le bras à la demoiselle. Pour transplaner quelques minutes seulement après dans le bureau que tu avais quitté il y a peu.
La luminosité fut telle que tu pus enfin voir de quoi ils avaient l’air. Les deux semblaient si fatigués que tu ne doutes plus cette fois. Ça faisait un certain temps qu’ils étaient tous les deux, et pas dans des châteaux à en croire leurs allures. Les cernes de la petite t’alarment presque alors que ton regard tentait de percevoir ses pensées. Et que tu n’y parvins pas. Elle eut ce petit regard de satisfaction, lâchant un faible. « Ce n’est pas très aimable de faire cela avec un collaborateur. » Tu eus presque l’impression de le revoir un instant, ce mentor perdu. Mais tu ne doutais pas. « Votre grand-père était une personne tout à fait remarquable pour vous pourvoir de ses dons, une chaise est par là Miss, je vous en prie, je crains que votre ami et moi ayons besoin de parler. » Mais elle ne bougea pas. Têtue. Une Velrose, quoi d’étonnant Albus ? Rien de bien spécifique, c’était leur spécialité de l’être. Alors que Fumseck regarde les deux arrivants d’un œil humide, alors que toi, tu prends place derrière ton bureau. « Commençons vous voulez bien. La patience est habituellement une vertu, mais il est tard pour vous deux, nul doute que vous serez ravi de vous reposer convenablement. Si vous pouviez vous installer en face de moi et commencer votre récit ou bien me le montrer Fearg, je vous ne serez-gré. »
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Albus Dumbledore
Call me Bubus
Sujet: Re: answers (Arielig & Abigil & Dumbledore) Jeu 25 Oct - 19:30
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Aelig Fearg
Sujet: Re: answers (Arielig & Abigil & Dumbledore) Jeu 25 Oct - 20:24
Le bureau, une nouvelle fois elle y était plongée de son plein gré. Cette fois pour l’épilogue, elle osait l’espérer… Mais Arielle était secouée, fatiguée d’une semaine à fuir avec un homme dont elle ne connaissait rien, mais dont elle s’attachait petit à petit à connaître quelques mimiques ou habitudes. Cette habitude qu’il avait de fumer tout le temps en général. Sentir quelqu’un entrant dans sa tête, ça la fait doucement sourire, elle était entrainée pour supporter la moindre des attaques, en plus d’être calme, c’était un jeu d’enfant. Car elle se sentait enfin en sécurité la petite Velrose. Jusqu’à ce qu’il la lâche pour suivre Dumbledore près de cette pensine. Objet qu’elle avait vu tant de fois dans sa jeunesse, qui la fait encore rêver par moment, mais quand le sang s’échappe pour tomber dans cette dernière, elle frisonne, n’entendant pas de suite le griffon tourné. Presque, prise de court pas Abigaël qui s’approche d’elle pour la prendre contre lui. Il pense à mille choses, tout comme Sigil Rosier qui l’accompagne. C’est confus, c’est emmêlé dans son esprit si bien qu’elle en perd le propre fil de ses pensées. Arielle est entrainée, mais pas inépuisable. Cependant, elle relâche l’étreinte d’Abigaël, tout ne gardant son poignet dans sa main. Qu’il n’approche pas encore. Elle répond aux mille questions qu’il se pose sur cette disparition. « Il m’a bien traité, je vais bien Abi. » Et encore heureux pour lui, dans le fond, elle n’était ni facile à vivre, ni facile à rien cela dit. Et personne ne bouge quand Albus Dumbledore plonge le premier la tête dans les souvenirs. Des souvenirs qu’elle hésitait à voir.
Ce n’était pas le cas des deux hommes, méfiants à ses côtés. Comme si Sigil ne pensait pas assez fort avec les expressions de son visage, Arielle lisait en lui comme dans un livre. Et c’était frustrant. Elle ne pouvait avoir que de la rage au creux de son ventre quand elle écoutait ce qu’ils disaient sur Aelig. Sombres imbéciles, songe-t-elle. Même le visage du professeur est figé, mais surpris qu’Arielle se détache des deux hommes. Elle aurait voulu lui demander comment il allait. Qu’est-ce que contenait cette pensine nom d’un chien ? Rosier annonça son tour, après Abigaël. Même son cousin ressorti plus surprit que s’il avait vu la mort. Et elle tente de faire bloc, de ne pas lire ce qu’il pense, c’est fastidieux et tout filtre dans sa tête. Si bien que la petite brune se tient les tempes. C’était trop d’informations d’un coup. Mais elle vient près de lui, lui tenir e bras. « Va t’asseoir Abi. » Il allait faire une syncope sinon. C’était ce qui se lisait sur son visage. Mais Arielle s’accroupit juste à côté de lui en lui tenant les mains. C’était horrible ce qu’elle voyait dans sa tête. Tant d’interrogations que ça n’en était pas permis. Alors que c’est au tour de Rosier de ressortir, avec une exclamation de surprise. Il venait de comprendre ce qu’elle avait compris depuis un mois. Mais personne ne daignait parler sur quoi que ce soit. Même Sigil commençait à faire les cent pas dans la pièce, alors que le regard de l’irlandais se tourne sur le sien. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Voir ou pas ? C’était une décision qui n’appartenait qu’à elle. Mais les mots qui revenaient de chez son cousin et Rosier était Jedusor, Serpentard, agent double. Le peut-être prochain ministre pensait à ingénieux en boucle. Mais qui était encore surpris de savoir qu’Astaroth Velrose était un génie ? Ça n’étonnait pas Arielle en tout cas. Toujours aux côtés d’Abigaël, elle entend Dumbledore l’appeler. « Miss Velrose. » Il montre d’une main la pensine. C’était les réponses qu’elle avait tenté de deviner des semaines durant. Et elle faisait la difficile.
« Il vaut mieux qu’elle n’en voit rien. On pourrait avoir un désavantage. » Lance Sigil Rosier. Alors qu’elle se redresse d’un bond. « Arrêtez déjà de penser, ça me pompera moins l’air Rosier ! Quand votre esprit n’est rien d’autre qu’une passoire vu votre peut-être prochaine place, on se met en retrait. » Il lève les mains devant lui. N’ajoutant rien, alors qu’elle s’approche à quelques centimètres de son visage. « Je sais parfaitement ce que vous pensez, et j’avais trouvé le début de tout ça sans vos grandes idées, alors fermez là. » Dumbledore tousse pour réactiver leurs attentions. Arielle sursaute un peu et parcourt le peu de chemin qui lui reste jusqu’à l’accessoire. Cet accessoire de malheur. Elle le pensait réellement. Elle soupire en levant les yeux au ciel plongeant dans ce qu’elle ne voulait peut-être pas voir. Mais c’était la fin, l’épilogue de tout ça. Elle ne l’oubliait pas. Jusqu’à ressortir manquant de souffle après quelques minutes. C’était trop d’informations. Beaucoup trop d’informations d’un coup. C’était une vie qu’elle avait vu défiler. Savoir que tout ça, c’était pour ça. Elle ne l’aurait jamais soupçonné. Enfin, elle savait pour Alcide. Mais là. Elle se retenait avec force au meuble autour d’elle. Les jambes qui flageolaient toutes seules. J’ai si peu de temps. Encore moins de temps qu’à moi. Elle passe une main sur son visage. Sachant bien qu’Abigaël s’inquiéterait de son état. Mais de quoi était-elle troublée. De revoir son grand-père, de savoir toute la vie d’Aelig. D’apprendre pour la vie qu’il avait eue avant, cette vie heureuse perdue à cause de ce démon. Elle fronce les sourcils. Ne cherchant le regard de personne. « On peut commencer maintenant, y bons nombres de choses à débattre maintenant. » Ajoute Sigil assis confortablement près de Dumbledore qui semblait s’être remis. Elle n’était rien, elle n’était pas importante, qu’il la laisse là. C’est ce qu’il pensait. En plus de réfléchir sur les artefacts de Poudlard. « Astaroth était malade, mais ça ne pardonne rien, même si c’était ses dernières volontés. » Il est catégorique le Rosier. C’était un crime de tuer quelqu’un même à sa demande. « Au reste Jedusor n’est pas simplement dangereux, il est au-dessus de cela. » Une chance que l’accès à Poudlard était difficile d’accès. Arielle se redresse simplement, elle n’arrive pas à le regarder dans les yeux Aelig. Intruse dans une vie qu’elle n’aurait préféré pas connaître. Perdue entre le fantôme de sa femme. Et le fait d’avoir compris qu’il était également mourant et ça la rendait triste. Quand elle arrive à lui demander en murmurant, juste à lui. « Combien de temps ? » Elle avait besoin de savoir. Une réponse plus tard, elle se détourne pour aller s’asseoir en tailleur près de la cheminée, tentant de ruminer ce qu’elle savait déjà, ce qu’elle venait d’apprendre.
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Arielle Velrose
she was very beautiful. Kind, but...sad
Sujet: Re: answers (Arielig & Abigil & Dumbledore) Sam 27 Oct - 18:20
Découvre-moi !
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Abigaël Velrose
nervemind the darkness
Sujet: Re: answers (Arielig & Abigil & Dumbledore) Mar 30 Oct - 20:30
Tu regardais Fumseck dans un regard en coin, l’animal dérangé par tant de conversation, alors que tu devais accuser plus de coups durs que tu ne le pensais en une soirée. N’était-ce pas difficile de savoir Gellbert les yeux révulsés dans une cellule russe ou sibérienne ? Sans doute que cela l’était, mais ton temps n’avait pas besoin d’être arrêté, il fallait réfléchir, calmer les esprits, car si tu disposais du calme de l’âge, les jeunes et les plus jeunes en face de toi étaient un problème. Jouer les maîtres d’école était ton métier, tu n’avais nulle envie de faire ce que tu faisais chaque jour ce soir alors que les révélations s’abattaient une par une dans les choix opérés par Astaroth. Tu mets ta joue dans sa main, alors que chacun passe dans les souvenirs de Fearg. Triste vie que celle de cet homme, voilà ce que tu pouvais penser en retirant tout ce qu’il était vu comme des pensées parasites. L’un sans l’autre n’avait pas de sens, et le privé était mêlé au public dans cette affaire. Et tu réalises le marché : double jeu contre une vie. Toi qui n’avais pas eu la force de combattre ton amant il y a à peine dix ans, arriverais-tu à mettre dans la balance celle d’un homme démoniaque pour gagner ? Oui. Tu le ferais. Cette vie n’était qu’un sacrifice nécessaire. Mais tu tousses pour faire taire Miss Velrose et la forcer à prendre place face à la pensine. Peut-être que les cinq petites minutes de silence t’ont permis de réfléchir à la suite, que faire, que chercher. Là où tout avait commencé. Et ça se dessinait funestement. Le commencement était… Délicat. Surtout celui de Jedusor qui commençait comme celui de Fearg. Un orphelinat et un bougre sorcier qui venait tendre la main à des pouvoirs. Bêtise, tu aurais dû garder ta bonté en toi ce jour-là.
Les paroles de Sigil te font sortir de la spirale, toi qui ne disais rien, lui qui ne pardonnait rien et Abigaël qui n’en pensait pas moins. Concernant les deux fuyards, cela semblait plus compromis de savoir quelque chose vu le degré de fermeture de leurs esprits. Et tu soupires dans ta moustache. Toute cette histoire était trop vite ramenée à l’amour selon tout, mais tu regardes le petit Velrose faire la morale au grand Rosier. Il tire la grimace, jusqu’à ce qu’il ajoute le brun. « On ne peut pas nier qu’Astaroth était un fin manipulateur. » Tu souris en coin. C’était croire qu’ils n’avaient jamais pris le temps d’apprendre avec leur grand-père. En tant que Mentor, tu connaissais beaucoup de trait de sa personnalité, mais de là à le voir se faire tuer pour continuer le combat. « Manipulateur et visionnaire, ne l’oubliez pas. Sa mort a servi de grands dessins familiaux et politiques, une action en deux temps, mais qui est encore fragile. » Alors que tu poses ton regard azur sur Rosier, Fearg et les deux Velrose désormais plus proches. Mais il la comprenait, voilà ce que tu entendais de sa bouche. Oui, Astaroth avait malgré lui sauvé ses deux gamins, c’était sans doute pour cela que la voie qu’ils prenaient était la même malgré le manque de coordination et l’écart d’âge entre Abigaël et Arielle. Tu pensais réellement qu’ils pouvaient faire un bon duo, si un grand de sable irlandais ne venait pas se coincer dans le rouage du plan de feu Velrose.
Pourtant, une nouvelle fois malgré toi, tu les laisses parler. Serpentard, dans le corps d’un jeune homme assez costaud pour résister encore à la prise d’un esprit si fort. Brillant et sans doute dangereux au point de rompre plus d’une centaine d’amendements de la loi magique internationale. Mais si les pensées de Rosier en deviennent indécentes, et qu’Abigaël tente en vain de la calmer, tu regardes la plus jeune de tournée vers le groupe d’hommes. Elle réfléchissait en même temps que toi pour comprendre au mieux. Pour voir un vice dans la procédure. Mais même toi tu avais du mal à comprendre tout ce que cela pouvait bien dire. Il voulait rentrer à Poudlard et tu ne le permettrais pas. C’était hors de tes plans. Dans les pions dangereux, il y avait sans doute ce fameux McEwen. Mais le destin de Gellbert rejoignait celui d’Arina, tu n’avais pas confiance en tes convictions aussi bonnes seraient-elles à l’avenir. Mais tu finis d’écouter, cherchant dans les mots, dans le reste des souvenirs de Fearg ce qu’il pourrait chercher. Chercher quoi à Poudlard. Mais c’est la petite qui ne lève que les yeux vers les plus âgées. « Je… » Elle désigne du doigt Rosier. « Serdaigle. » Abigaël. « Gryffondor » Des yeux la pensine. « Jdanov est Serpentard. Il manque un antagoniste à l’histoire de Poudlard. Poufsouffle. » Tu la regardes, une répétition du passé ? « Il y a des ennemis naturels à Serpentard ici à Pré-Au-Lard. Et cette chambre qui se trouve ici… S’il veut rentrer, c’est que soit Jedusor, soit Serpentard peut y rentrer, sinon… » Sinon utiliser un élève serait facile. Tu penses réellement qu’elle était brillante, mais Sigil vient la couper. « Donc Jedusor serait une sorte d’héritier de Serpentard et ils chercheraient à obtenir quelque chose de caché au château ? » « Dans la Chambre de Secrets. » Ajoutes-tu calmement en regardant Fumseck, en réfléchissant. « La chambre est un mythe commun à tous les étudiants. Cependant… » Tu les regardes tous au-dessus de tes lunettes en demies-lunes. « Il faudra encore trouver des liens de causalités entre ce qui s’est passé à Poudlard et tout cela. » Et tu savais parfaitement à qui demander. Le Fantôme qui n’avait pas été chassé grâce à ton intervention auprès du professeur Dippet, tu irais le voir. « Tout comme le lien entre Horace et Jedusor. » Sigil ricane. « Ce monstre est d’une rare intelligence, il était sans doute dans son petit club… » Et tu crois comprendre que malgré les invitations, Rosier avait toujours refusé ce privilège. Tu retournes ton regard sur l’irlandais, puis sur les Velrose. « Mais de belles paroles ne garantiront plus votre aide n’est-ce pas Fearg ? » Question purement rhétorique. Et tu te lèves posant les mains sur ton bureau. Un sourire mince s’affichant sur ton visage. « Si c’est cet Alcide que vous cherchez, je ne doute pas que les Aurors auront à cœur de le chercher dans la plus grande des discrétions. » Alors qu’il lance un coup d’œil à Abigaël, une sorte de mission. « Alors que vous égrainerez votre précieux temps à savoir à quoi peuvent bien servir les reliques qu’il collecte. Oh, il ne vous fait pas confiance, mais vous êtes un homme de main loyal, il ne saurait en douter pour l’instant. Et vous allez lui apporter une pièce en plus sur un plateau. » Même si cela ne plaisait pas à Abigaël, tu t’en doutais. Mais si la famille Velrose était sur sa liste. « Si nos noms sont sur cette liste, autant lui donner le loisir de commencer à la réduire. » Puis tu viens te replacer devant le bureau. « Concernant cette réflexion, Miss Velrose, je crains que vous soyez trop vive pour votre propre sécurité. » Arielle hoche la tête alors que tu continues de jeter un regard à l’assemblée, serrant ta baguette dans ta main pour ranger la pensine et sortir quelques fioles. « J’aurais encore besoin de votre précieuse vie, une ou deux fois Fearg, »