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people who need your respect (Ygglissandre)

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MessageSujet: people who need your respect (Ygglissandre) people who need your respect (Ygglissandre) EmptyMer 17 Jan - 2:36


people who need your respect
Melissandre & Yggdrasil
Il était tard. Il était toujours affreusement tard quand il se faisait appeler. Marque chauffée au fer blanc sur l’avant-bras, il s’était désintéressé de ce qu’il faisait chez lui jusqu’à présent. Obligé de se rendre à cet étrange rendez-vous. Et Merlin savait qu’il avait une légitimité contestée en tant que presque bras droit du jeune leader de leur mouvement. Sang-mêlé d’un autre pays de surcroit. Il n’était ni aimé ni apprécié Yggdrasil. Bien au contraire. Et pourtant, il avait transplané là où se tenait ce genre de réunion. Comme il était le premier après cette personne qui voulait qu’on le nomme maître. Il a cette même étrange sensation de mal-être, de dédoublement, sans se rendre vraiment compte que l’un de ses iris a déjà viré au vert émeraude. Une main sur le côté de la tête, il soupire autant qu’il sert les dents ne luttant. On lui siffle à l’oreille que cela n’est pas grave, qu’il peut lâcher prise. Pourtant pas fourchelangue, il arrive à comprendre cet étrange dialecte sans pour autant le parler lui-même. Il pousse un juron en slave. Jusqu’à relever la tête vers Jedusor, tut près de lui. Une distance à la fois gênante et intimidante, tout comme elle témoignaient du respect qu’ils se vouaient l’un et l’autre. Il se redresse alors qu’un crac sonore annonce l’arrivée d’une autre personne. Personne qui est tout autant que lui, convaincu par ce mouvement, qui le suit aussi aveuglément qu’Yggdrasil. Les deux meilleurs éléments de votre nouveau maître. C’était ce qu’ils étaient. Il lui adresse un signe de tête, se reculant de Jedusor d’un pas en arrière. Distance qui pouvait s’avérer être compromettante pour vos réputations à tous les deux rien qu’au sein de ce groupe. Pourtant, il y a toujours cet iris brun et cet iris vers. La lutte en lui était bien plus puissante qu’il ne le voulait. Et pourtant, des minutes de silence s’écoulent. Quand il lâche d’une autre voix rauque, presque différente, sifflante sans doute. « Les autres ne sont pas de la partie. » Il comprenait bien vu le sourire satisfait de Tom. Quand il retourne son regard sur la rouquine en face d’eux, il questionne ouvertement. Sans gêne. Malgré la répartie de la Black et tous ses honneurs. « Black, une femme. Quelle utilité ? » Il ne mâche pas ses mots, il ne comprenait pas ce que le futur Voldemort avait en tête concernant l’alliance de la Russie et de l’Angleterre.
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MessageSujet: Re: people who need your respect (Ygglissandre) people who need your respect (Ygglissandre) EmptyJeu 18 Jan - 15:10


people who need your respect
Yggdrasil & Melissandre & Jedusor
Courtes furent mes nuits en cette période. Entre la pluie et les premières neiges de l’Ecosse reculée, une fois le soleil couché et la pénombre enveloppant Pré-au-Lard, les soirées semblaient sinistres et les sorciers qui en sillonnaient les ruelles l’étaient tout autant, autant dire que passée une certaine heure, il était déconseillé aux gentilles âmes de trop traîner loin de ce qui était devenu la grande place du village. Je dérogeais sans peine à cette règle puisque j’étais de ceux qui aimaient oeuvrer en silence parmi les ombres. Ma fierté n’avait d’égale mon ego gonflé comme jamais d’être la rare invitée des petits apartés de Tom Jedusor. Si tout à chacun pouvait suivre les discours et assemblées publics, plus rares étaient les mangemorts de confiance à assister aux réunions privées, et l’audience se réduisait plus encore lorsqu’il s’agissait d’invitations tardives. Comme à chaque convocation, j’avais sorti mes plus beaux atraits, impeccablement soignée et présentable, car il n’était pas juste question de plaire à Jedusor. Par un stratagème à la fois inquiétant et excitant, Salazar Serpentard était aussi de la danse. Serpentard, et son héritier, son descendant. Cela pouvait tout autant me glacer le sang que me réjouir. Quelle meilleure opportunité de reprendre le pouvoir et d’exterminer une fois pour toute la vermine sang-de-bourbe ? Il fallait profiter de la guerre, de la faiblesse de Dumbledore et de sa réputation en chute libre, de la crédulité des sorciers affaiblis par la perte de leurs proches et de leurs foyers, ainsi que d’un ministre de la Magie captif et présumé mort, sans aucun pouvoir ni aucun espoir de retour. Les aurors et autres sorciers bourrés de bons sentiments auraient beau rassembler leurs meilleurs effectifs, les sangs-de-bourbe ne laisseraient jamais s’échapper un si gros poisson. Et cela demeurait à notre avantage.

Seule ombre au tableau, Serpentard avait décidé de se réincarner, pour on ne savait toujours quelle raison, dans le corps de Jdanov, un sorcier russe en qui j’avais peu confiance et qui n’était là que pour ces mêmes raisons. Jedusor n’en aurait certainement pas supporté la présence s’il n’avait été qu’un sorcier parmi tant d’autres, et je savais également que sa patience atteignait vite ses limites. Il jouait beau jeu et usait de longs et beaux discours pour attiser les foudres de la foule contre leurs ennemis, mais en privé, il bouillonnait. Je me doutais qu’il voulait tirer avantage de Jdanov, et surtout de Serpentard, en dépit de son respect pour son ascendant, il voulait garder le contrôle sur le présent et remplir ses objectifs… J’ignorais encore jusqu’où il voulait aller, mais beaucoup voulaient lui donner les moyens de réussir. J’étais donc convoquée ce soir là avec Jdanov pour une autre entrevue privée. Pourquoi moi en particulier, je ne savais dire, mais j’en étais honorée.

Une fois sur place, installés, à nous gratifier de bonsoirs aussi froids que l’air lui-même, nous prîmes place, attablés en rond, chacun à égal distance les uns des autres comme pour maintenir une distance de sécurité. Je toisais l’un comme l’autre, voyant les iris de Jdanov jouer les cercles chromatiques, signe que Salazar prenait presque le dessus. Ces moments là étaient les plus malaisants ; Impossible de deviner lequel des deux parlait. Pourtant j’en étais sûre ; Il s’agissait là de Jdanov. J’eus un sourire crispé à son injonction et ma joue se fendit d’une fossette mauvaise. “Sache rester à ta place Jdanov, ici tu n’es rien, tâche de te rappeler pourquoi tu es convié ici. Certainement pas à cause de tes prouesses au magenmagot.” Mon ton était résolument sec et incisif, il était hors d question pour moi de me laisser faire par un étranger, qui plus est bâtard de son propre père et au sang douteux. Je cherchais en lui des qualités, je n’en trouvais guère, ou très peu, aussi me sentis-je supérieure, assez pour lui fermer son clapet. Jedusor lui, claqua des doigts contre la table d’ébène d’un air impatient, presque agacé de nos débuts de joutes verbales. Il était plus jeune que nous, mais ces simples tintements me glaçaient le sang. Il n’avait rien de naturel, presque plus rien d’humain malgré son apparente candeur.

Je croisais les bras, lançant tantôt des regards à l’un, puis à l’autre de mes interlocuteurs, sous le silence pesant qui s’était installé. J’avais réellement l’impression de faire office de témoin et cela ne me plaisait pas, ou de scribe conteur qui retranscrirait l’essentiel de la conversation aux sous-fifres. Bon, tant que je tirais avantage de la situation… Jedusor finit par relever la tête, scrutant Jdanov, les yeux dans les yeux, en tirant finalement un sourire faux. “Je suis ravi de vous avoir à nos côtés, monsieur.” Je savais qu’il s’adressait à Serpentard, son ton était volontairement léché. “Je dois dire que le hasard fait admirablement bien les choses, la présence d’Yggdrasil ici ne saurait être juste… Une coïncidence. Je vais avoir besoin de son ascendance. Après tout, son père n’est-il pas à la fois bien placé dans le monde magique et dans celui des sang-de-bourbe ? Ces êtres inférieurs sont en plein conflit muet… Une guerre froide, et les russes ne se sont jamais autant méfié des anglais. Ce serait quand même dommage que les russes entrent dans le même conflit avec les sorciers, vous ne pensez pas ?”. Voilà donc où il voulait en venir… Je savais qu’il y avait anguille sous roche. “Nous allons être très clair avec monsieur le ministre russe. Je veux des renforts magiques sur le sol anglais, pour reprendre ce qui nous appartient, c’est-à-dire Poudlard. Dumbledore s’y terre comme un rat en attendant que l’orage passe et que ses larbins fassent tout le travail. Il a quelque chose que je veux. C’est le premier point…” Il prit une pause, fit craquer ses jointures, j’avalai ma salive. “En parallèle… Je veux un contrôle complet du ministère. Le département de la justice magique, le département des secrets, la presse sorcière ou ce qu’il en reste… Je veux un total contrôle. Les lois interdisant certains sortilèges ne devraient plus être en vigueur très longtemps… Au moins pour nous. Les mangemorts deviendront les nouveaux aurors. Les aurors, parlons-en… Ceux qui le désirent pourront nous rejoindre, pour les autres… La mort ou Azkaban, pas de demie-mesure.” Je souriais.

Voilà qui était plaisant à entendre. Je m’imaginais Velrose croupissant dans une prison insalubre et sombre, avec pour compagnie son plus grand fléau. “Une fois que nous serons établis à Poudlard, avec un réel contrôle sur nos sorciers et une fois nos rangs nettoyés de la vermine impure, nous déchaîneront ce que ces sang-de-bourbe appellent l’Enfer sur leur civilisation pestifère. Et si les russes refusent de nous aider… Admettons. Il se peut bien qu’un certain héritier ne rentre pas au pays, un qu’un certain Staline se montre plus intransigeant encore. Imaginez la seconde puissance mondiale raser leur monde magique. Ce ne serait absolument pas plaisant à voir.” Il était fou. Mais son discours était aussi sensé. Aucune demie-mesure… Il demandait des soldats, ou il déclenchait un conflit en Russie… Mais comment s’y prendrait-il… J’étais un peu perdue, puis soudain, un éclair de lucidité. “Vous allez profiter de la réincarnation et du contrôle qu’a Salazar Serpentard sur Jdanov pour lier pieds et poings au ministre de la magie russe… si Jdanov venait à se montrer belliqueux envers des hauts placés russes…” Le sourire de Jedusor s’agrandit. Je ne pensais pas que Serpentard soit tout à fait en sa faveur, mais lui offrir Poudlard sur un plateau d’argent pouvait bien faire pencher la balance… Poudlard était son héritage, ses secrets avec, il paraissait logique que si Serpentard finissait par avoir le total contrôle de Jdanov, il ne serait pas en sa faveur que sa nouvelle enveloppe corporelle se fasse tuer ou priver de ses pouvoirs avant. Jedusor était vraiment perfide, il avait tout calculé… Si Jdanov refusait de faire fonctionner ses relations, il l’envoyait au casse-pipe. Si Serpentard refusait de faire plier Jdanov en cas de refus, il envoyait sa nouvelle enveloppe au casse-pipe. Il refusait toute alternative.

Je me mordis la lèvre. “C’est du génie… Ou du suicide. Si les sorciers russes se retournent contre nous, nous serons trop peu pour nous en sortir.” Jedusor me fusilla du regard, je fronçai les sourcils. Mieux valait laisser Jdanov, ou Serpentard, donner son avis.

à suivre...
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Aelig Fearg
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MessageSujet: Re: people who need your respect (Ygglissandre) people who need your respect (Ygglissandre) EmptyJeu 18 Jan - 23:50


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Melissandre & Yggdrasil
La fille Black n’est qu’un pantin dans un plan où une femme reste un objet bien plus utile qu’on ne voudrait l’admettre. En vérité, il n’avait que faire des femmes. L’un comme l’autre. Les deux parts entre elles pouvaient être d’accord sur ce simple fait. Si elle était un pion, il devait être un fou ou un cavalier. Cependant, il a un sourire lubrique quand elle parle des prouesses de Jdanov au Magenmagot. Rien d’extraordinaire, rien de véritablement surprenant. Cependant, elle ne savait pas le nombre d’informations qu’il en sortait. Quand il réplique d’un sec. « Hormis vous bloquer la langue à la moindre parole douteuse à quoi pouvez-vous bien servir ? » Ça claque sur sa langue, comme le vent pouvait faire claquer les branches des saules. C’était au moins clair, si Black ne pouvait pas dire un mot de ses agissements à cause d’un serment, il était bien plus capable de créer des faux et de détourner des informations judiciaires magiques. C’était sa la force de ce sacré Jdanov, pas ses paroles, ni ses actes publics. Tout en finesse, dans l’ombre, comme le ferait son père à son grand damne, mais il n’avait pas réellement le choix. Il était à la fois marionnette de Serpentard, puis celle de Jedusor. Il en avait mal au crâne le Russe. Il en avait très mal au cœur, l’esprit sombrant dans des méandres qu’il ne souhaitait pas explorer. Cette pièce fictive qu’il s’imaginait où les deux âmes pouvaient se croiser sans jamais cohabiter. L’un et l’autre forcé à influencer sur l’autre d’une manière plus ou moins voyante. Celle restait une privation de liberté dont il avait l‘habitude Yggdrasill, n’avait-il pas vécu la guerre, première comme seconde, la chute de l’empire russe, la naissance de l’URSS, cela donnait aujourd’hui ce qu’il était. Une marionnette de celui qui pouvait lui promettre la gloire.

Cependant, l’arcane maudit qui lui avait entouré le cou d’une corde invisible se resserrait au point qu’il ne puisse plus respirer. Au point qu’il ne sache plus comment être lui-même et laissez la place à celui qu’il détestait être. C’était stupide de dire cela ainsi, mais il arrivait à haïr cette nouvelle partie de lui, cette partie qui lui faisait avoir de l’importance. Cette partie qui se glorifiait d’avoir pu prendre possession d’une âme tout aussi jeune, mais renfermant une magie incontrôlée aussi puissante que la sienne, assez pour ne pas se laisser sombrer sans se battre. Quand son descendant le salut enfin, il n’a qu’un battement de cil pour le saluer à son tour. L’attitude corporelle de Jdanov a littéralement changé. Plus raffinée, plus vieillotte sans doute.

C’est véritablement intéressé qu’il pose son regard émeraude sur le jeune homme aux cheveux sombres. La situation mondiale des sangs de bourbes était préoccupante, et l’entrée de la Russie dans une guerre civile pouvait diviser encore plus l’Angleterre et la Russie, envenimer le conflit mondial. Hélas, il y avait cette infime partie du plan qui pouvait se retourner contre eux. Cette partie où dans l’intérêt commun du monde, Angleterre et Russie puissent s’entendre pour éradiquer les sorciers. Quitte ou double, c’était une partie du plan qu’avait ce petit-fils aux branches communes avec lui. Le second point lui arracha un maigre sourire de contentement. Prendre le contrôle du Ministère était une chose importante. Prendre Poudlard une autre. Ce petit avait par le passé ouvert la Chambre n’est-ce pas ? Un plan si simplet pourrait fonctionner. Mais un basilic dans leur rang ne pouvait être qu’une chance en plus d’éradiquer les sangs de bourbes et les traitres comme il le prévoyait dans son second poignent. La vie de soumission ou la mort. L’idée ne le ravissait pas. Jamais un homme bon ne pouvait devenir foncièrement mauvais. Il l’avait tant essayé par le passé de joindre Godric à sa cause. Cependant, il n’en dit rien de plus. Voyant la poupée en face d’eux sourire à pleines dents. Le contrôle du Ministère semblait la réjouir. Il fronce néanmoins un sourcil quand il écoute l’éventualité que la Russie ne les suive pas. La mort d’Yggdrasil signifiait la sienne par extension. Hélas, il n’existait pas que la mort de l’hôte pour le renvoyer dans l’écrin donc il était venu. Il n’en fallut pas plus pour que la rousse reprenne la parole en prononçant physiquement l’arrière-pensée de Jedusor. Jdanov était l’appât et la récompense. Une bête qu’on donnerait en pâture pour satisfaire d’égoïstes idéaux. Mais il les partageait. Cela tombait sous un sens, qui fait sourire le jeune russe aux yeux verts.

Suicide ou non, il n’y avait pas de question. Reprendre le contrôle du ministère, abolir les sortilèges impardonnables. C’était avoir une longueur d’avance sur les Slaves. Quand il lève sa main pour interpeller la Black, il prononce quelques mots. « Et que feront-ils contre la mort elle-même Miss Black ? Jdanov n’irait pas risquer la vie de son seul fils maintenant que sa femme n’est plus en âge de procréer. » Rappelant le rôle principal de la femme dans la société sorcière. Qu’elle soit britannique ou russe. Quand il lance un regard à Jedusor. Il a un sourire en coin. « Mais nous n’avons aucune idée du nombre de bâtards que peut avoir Jdanov père sur le sol russe. Aucune certitude concernant l’alliance qui pourrait naître entre Angleterre et Russie comme lors de la Seconde Guerre. » Tout semblait si bien huiler. Mais il existait des failles. Qui, si elles étaient envisagées par les deux camps, pouvait être fatale pour leur cause. Il retourne son regard vers une fenêtre qui donnait sur les carreaux illuminés du Château au loin. Il soupire. « Être un Dieu vivant est le réel objectif. Actuellement, nous sommes mortels pas assez portés aux nues, pas assez craint pour en devenir intouchable comme l’est Dumbledore. Les Russes ont eu Grinderwald. Leur allégeance ne sera pas facile à obtenir même pour la vie d’un fils. » Il a un regard oblique vers Jedusor. « Pour cela, il faut devenir plus puissant, plus craint et plus aimer qu’avait pu l’être ce mage par ses fidèles. Pour les hommes de notre cause, vous restez l’important, le leader, le meneur. Mais pour la plèbe magique, pour ces impurs, vous êtes un perturbateur. Il serait temps de prendre l’exemple sur ces Russes. Le… Petit père des peuples. Gagner la popularité de Dumbledore pour nous. Montrer que nous protégeons avant une action de force. Sans cela, elle ne saurait être pleinement légitime. Il faut s’asseoir sur la légitimité de Dumbledore, faire comprendre qu’il ne protège plus le monde, magique. Ni lui, ni ce ministère décadent. » Il était pensif. Tout comme il l’avait été quand il était encore vivant. Cela était une histoire d’adoration. « Il faut régner en Dieu, pas en mortel. »
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MessageSujet: Re: people who need your respect (Ygglissandre) people who need your respect (Ygglissandre) EmptyDim 28 Jan - 20:58


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Yggdrasil & Aelig & Jedusor

J’étais resté dans l’ombre tout ce temps, bien caché dans la pénombre de cette demeure lugubre à la drôle odeur de renfermé. La tapisserie défraîchie avait été pourtant récemment posée, mais les activités naissant ici laissaient clairement penser qu’il s’y passait des essais et entrevues tous sauf banals. Je jugeais moins de l’endroit que des personnes qui s’étaient réunies ce soir. Un russe qui n’avait pas conscience que sa liberté était toute acquise à un mort vivant qui avait pris possession de lui, un jeune mage noire sournois qui voyait déjà le monde à ses pieds, et une sorcière qui ruminait sa vengeance en tentant de faire du charme aux personnes lui étant les plus insensibles. Je savais déjà comment la soirée allait tourner, j’en avais été informé et je ne devais qu’attendre le bon moment pour faire mon office. Je me sentais comme le diable attend l’innocente pour l’arracher à la vie. Le comble pour une semi-Banshee… C’était la mort qui l’appelait. J’attendis donc dans le couloir, derrière la porte de ce salon, inerte, muet comme une tombe.

De l’autre côté, la discussion battait son plein et j’entendais tout. J’en étais sûre à présent, Jdanov était bel et bien possédé par l’esprit de Serpentard, comme si un problème ne pouvait pas venir seul. Tout avait été soigneusement préparé, calculé par Jedusor. Même Serpentard avait du mal à rebondir. Jedusor usait de son génie pour élaborer un plan sinistre dans lequel personne, hormis lui-même, ne pouvait  se retourner. Je grinçai légèrement des dents. Si je m’étais contenté de poursuivre et de détruire Alcide sans me jeter dans ce bourbier, ma conscience en aurait-elle été autant tranquille que ma recherche de vendetta complète ? L’heure n’était pourtant pas à la réflexion. Jedusor continua de savourer son thé alors que Serpentard s’interrogeait sur la descendance du père Jdanov. Melissandre, vexée, se tut. “Certains de mes fidèles ont effectué des recherches pour moi. Yggdrasil semble taciturne, mais il a tendance à livrer des informations malgré lui, notamment quand il se remonte contre sa secrétaire. Le ministère nous étant déjà presque acquis, les nouvelles vont vite… Jdanov n’a que des filles, et son fils était un bâtard encore récemment. Il ne se serait pas risqué à légitimer un enfant de putain s’il avait d’autres mâles dans la course. Et jamais il ne confiera son empire à des femelles.” Il agita sa baguette et se resservit du thé. Les idées de Serpentard étaient bienvenues, et Tom se sentit flatté dans son ego. Régner en dieu, en maître suprême sur tous les sorciers d’Angleterre serait trop beau. Mais cela ne devait pas se faire au détriment de sa propre sécurité.

Pour autant, il avait tout prévu, bien au-delà des pires prédictions de n’importe lequel de ses détracteurs… La mort ne serait jamais un problème pour lui, comme l’impuissance ou le manque d’idées. Comme il s’estimait chanceux d’avoir pu tomber sur Slughorn, cet imbécile heureux et pathétique qu’il avait été si facile de manipuler à ses fins. Désormais, il n’avait pas moins de quatre horcruxes pour lui, dont personne ne savait où il les avait cachés, et dont pas mal de sorciers ignoraient même la localisation première ou l’existence. La coupe d’Helga Poufsouffle avait été une simple formalité, tuer cette collectionneuse grasse, un jeu d’enfant. La bague, il l’avait arraché au doigt de son simplet d’oncle après l’avoir tué. Son journal lui, était caché au fond de la chambre des secrets, gardé par le basilic, et personne à part lui ou Serpentard ne pouvait y accéder. Le diadème de Serdaigle n’avait pas été une mince affaire, il avait mis un moment à le trouver dans la salle sur demande. Là encore, sans idée précise de ce que l’on désirait, personne ne pouvait tomber dessus. En soit, Poudlard gardait ses plus sombres secrets sous le nez de tout le monde. Sans le savoir, même Dumbledore défendait chaque parcelle d’âme de son ancien protégé qu’il avait osé répudier. Jedusor se sentait donc en parfaite sécurité. Il aurait toujours avec lui des gens pour le ramener s’il était effectivement tué. Mais même cela n’arriverait jamais.

Il eut un moment de réflexion et lança un regard noir à Melissandre, puis roula des yeux jusqu’à Serpentard. “Pour les sang-de-bourbe, et les sorciers, j’avais déjà une idée similaire. Nous n’aurons aucun mal à dénicher ces sous-êtres armés et de les amener aux portes de Pré-au-Lard. Imaginez la panique, aux premiers coups de feu… Et je serai là, accompagné de mes mangemorts, pour repousser et tuer ces moldus… Bien sûr, il nous faudra également des renforts d’auror ou certains crieront à la conspiration... Mais si même Dumbledore ne réagit pas face à cette invasion…”. Il eut un petit ricanement sinistre. “Tu peux entrer.” lança-t-il à plus haute voix à travers la pièce et je savais que je pouvais prendre place sur l'échiquier. J’entrai donc et restai le plus stoïque possible. Black sembla perturbée de me voir entrer, alors qu’elle pensait être une privilégiée dans cette petite réunion. “Qu’est-ce que ce croque-mort de malheur vient faire ici ?” répliqua-t-elle en grimaçant du nez. “Il est venu nous débarrasser d’une problème gênant.”. Le signal. Je sortis ma baguette dans le plus grand des calmes, en silence, et marmonnai un “Impero” en direction de la rousse, dont l’expression changea de l’indignation à la béatitude en un instant. Je la priai de me suivre dans le couloir, et restai de marbre face aux sourires des interlocuteurs. Je l’emmenai dans la pièce adjacente et refermai derrière moi. Quel gâchis, mais il en était ainsi. Je ne pouvais me permettre de gâcher tout raccourci. “Mes excuses, miss Black. Mais Jedusor est profondément déçu de votre comportement. Votre famille a fait beaucoup de dégâts et vous vous êtes pensés intouchables. Ce sont deux familles qui nous échappent à présent et il est temps que cela cesse. Jedusor enverra ses meilleures salutations à votre père.”.

J’avais la gorge sèche. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait ça de sang-froid. Pourtant mes doigts se posèrent sur la tête et le menton fragiles de la rousse et il y eut un “crac” sourd, après quoi elle tomba nette, s’écroulant sur la tapisserie de sol, les yeux révulsés. Je restai là, une fraction de seconde, à évaluer la situation. Cette jeune femme méritait-elle autant de mourir ? Sans doute pas. Aurais-je des regrets ? Pas tellement non plus. Les choses étaient ainsi faites. Il n’y avait que le mal pour combattre le mal efficacement. Traiter le feu par le feu. Je saisis le poignet de la rousse et traîna son corps léger jusqu’au portoloin placé dans la pièce, qui devait l’emmener on ne savait où, je n’avais pas ensorcelé cette chose moi-même. Une fois sa main posée contre l’objet, le corps de Melissandre Black disparut en un nouveau craquement qui firent hérisser le duvet de mes bras. Voilà qui était fait…

Je remontai le couloir et rejoignit de nouveau les pires ordures que le monde sorcier portait encore. Jedusor sembla satisfait de la rapidité et de la simplicité avec laquelle j’avais mis fin à ce problème naissant. Ne plus avoir besoin de se salir les mains lui-même semblait beaucoup lui plaire. “Voilà qui est mieux. Bien… Je veux que les aurors qui gardent la frontière soient mis sous imperus. Qu’ils donnent notre position aux gardes sang-de-bourbes qui patrouillent dans la frontière dans exactement quinze jours, en début de soirée. Nous les laisseront tuer quelques aurors de plus et interviendront. Je ne veux aucune bavure, aucun prisonnier, aucun survivant. Ne gâchons pas entièrement notre position et ne leur donnons pas l’occasion de transmettre nos coordonnées au reste de leur pitoyable engeance. Si cela ne suffit pas pour obtenir la confiance de ce qu’il reste des détracteurs à notre noble cause, nous l’aurons par la force. Fearg, tu feras passer le message aux mangemorts de confiance, et tu donneras ses directives à Jdanov une fois qu’il aura repris ses esprits. Ah, et une dernière chose.” Je le regardai, passablement désintéressé, et pourtant à l’écoute. “Organise moi une petite visite de courtoisie à notre cher ami Grindewald. J’ai tant de choses à lui demander.”. J’allais encore devoir me débrouiller pour suivre tous ses caprices. Quant à Jdanov… Je ne savais pas quand Serpentard déciderait de lui lâcher la bride.
à suivre...
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