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Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury)

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MessageSujet: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 29 Mar - 18:59








Ces sourires forcés
Des vipères et des lions, les griffes réduisent les crocs en poussière et percent la chair des ennemis.


Je posai la plume sur le bureau de travail avec le plus grand soin et donnait un coup de baguette contre mon parchemin pour que le reste d'encre sèche instantanément puis rangeai mes affaires avec le plus grand soin.  Ce cours commun d'histoire de la magie avec les Poufsouffle avait été plutôt poignant. Si auparavant le professeur se contentait d'évoquer en détails la révolte des gobelins ou de la fondation de Poudlard, ces dernières années nous avions tous le droit à des détails sur la guerre, l'avancée des troupes moldues ou la fuite des sorciers dans certains refuges, comme des affaires étrangères et l'aide des américains. Le cours d'Histoire de la Magie était plus devenu un cours d'actualité magique où chacun portait son propre opinion. Je me surprenais toujours à être soulagée d'avoir ce cours en commun avec les jaunes, car je savais fort bien que les Serpentard iraient bon cru pour rappeler à quel point les moldus, et leur progéniture née-moldue étaient des êtres aussi fourbes et détestables les uns que les autres. Et ce genre de commentaires me laissaient, ironiquement, verte de rage. C'était également un soulagement de ne pas avoir affaire à Shaula et Iseult qui étaient d'un an mes aînées, cela m'évitait à devoir les croiser davantage que dans des guétapans tendus dans les couloirs. Shaula étant préfète, nos duels musclés arrivaient souvent le soir venu après le couvre-feu.

Je lançai un regard entendu à Gabriel qui demeurait à une rangée plus loin avant de sortir en sa compagnie. Comme depuis des mois lorsque personne n'avait plus cours après seize heures, on traînait toujours ensemble avec Chika -à savoir Mercedes- dans la grande salle, histoire de manger, de réviser et de discuter, les trois choses à la fois. « Prions pour qu'il y ait de la tarte aux pommes et du jus de fruits, je suis morte de faim. ». L'avantage d'être une semi-vélane, bien que je ne sois pas pour profiter d'avantages physiques, était de pouvoir manger comme je le voulais sans forcément faire attention à ma ligne. Les repas avaient quand même diminué en prestige à Poudlard, également en variété. J'adorais les tartes à la mélasse mais elles étaient servies de plus en plus rarement et certains jours même je sautais le dessert le soir pour quitter la grande salle avant les autres pour esquiver des personnes que je n'appréciais pas.

Accrochée au bras de Gabi, je filai en sa compagnie jusqu'au grand hall et passai la grande porte où quelques élèves discutaient tranquillement autour d'un morceau de pain et de confiture. « On s'installe ? Je pense que Chika va pas tarder à venir ! En espérant qu'on soit tranquilles... Je supporte de moins en moins la vue de certaines filles, si tu vois ce que je veux dire. Black et Lestrange ont des comportements de plus en plus bizarres depuis la rentrée, à croire qu'elles cherchent à passer leurs nerfs. ». Je soupirai profondément. Cette comédie commençait à sérieusement m'agacer, sur l'espace de quelques jours seulement. « Je vais finir par perdre patience et les stupéfixer avant de les laisser pourrir dans la forêt interdite. Ça leur fera les pieds de côtoyer les araignées géantes tiens ! ». Je riai presque avant de me jeter sur le jus d'orange et de sortir mon livre d'étude des runes.



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Alecia Lukeither
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Alecia Lukeither
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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 29 Mar - 20:43


« Ola ola.. On va se calmer oui ?! Tu.. McCooool ! » McCool dansait la rumba au beau milieu du couloir, encore une fois parti dans un discours incompréhensible et dans un langage qui n’appartient qu’à lui ! Ce qu’il pouvait être agaçant avec ça… Et en plus il nous mettait l’affiche quoi ! Non mais sérieux, qu’est-ce que je fous avec lui ?! Bref ! Seize heure avait à peine sonné que moi-même, devancée par McCool étions déjà loin dehors ! Et tant pis si le prof allait courir derrière nous : seize heure, c’est seize heure ! La liberté c’est la liberté ! Courir dans le couloir, danser la rumba, gueuler, chanter des âneries, ouais c’est sur, on était tout à fait normaux. Enfin « normaux » comme « comme d’habitude » quoi, pas « normaux » genre comme des gens « normaux » hein ? On se comprend non ? Bon.

Voilà pas que McCool décide de faire du surf marbré ! Je vous le dis, ce type est dingue ! Mais le pire, c’est encore que je le suis dans ses conneries, comme une belle gryffondor que je fais ! Et hopla je me crois sur la mer à faire des glissades en plein couloirs… Les uns et les autres ralaient, insultaient et même nous poussaient. Nous, heureux imbéciles que nous sommes, n’avions que d’inquiétude pour « TENTIO.. ah ben trop tard ! » Et hop, une Merco par terre, une ! En même temps, essayez de descendre les marches en mode « je me crois au surf » !! Ah chika boum boum OUIN OUIN BOBO quoi ! Je sais ce que vous vous dites : cette fille est pas normale, tarée, andouille, bien fait… Mais je suis encore à peu près normale ! Je me suis relevée, sourire jusqu’aux oreilles et j’ai repris la marche dans un style tout à fait incroyable ! Vas passer inaperçu avec nous… En même temps, cette fois, comme les autres fois, on avait une bonne excuse : on sortait d’un devoir d’arithmancie t’sais ! Truc de fou j’te jure ouam… Toujours est-il que maintenant qu’on avait l’air de gens civilisés, nous rejoignons la grande salle pour manger ou plutôt dévorer tout ce qu’on trouve ! Une seule règle à table : tu touches pas l’assiette du voisin !

On arrivait au rez de chaussée quand, comme un crétin, McCool me propose de faire la course ! Ni une ni deux, j’avais accepté mais, ni une ni deux, on a fini en face d’un groupe de verts et argents qui nous avada kedavraisaient du regard. Bon, c’est le moment de reprendre son sérieux quoi… Je soupirais du mieux que je pouvais. Ils n’étaient pas drôles ces serpillères velues, mais vraiment pas ! Quant à McCool, il avait trouvé un copain de quidditch et m’avait abandonné comme une vieille chaussette ! Cela étant, j’entrais dans la grande salle, le garde manger de mon ventre alors j’allais pas tirer la tronche ! Je déboulais à la table des rouges et ors, ma table, notre table. Mes fesses ont trouvé place en face d’Anna et d’une tête jaune habituellement assise à ses côtés. C’était presque trop souvent comme ça d’ailleurs ! On ne change pas une équipe qui gagne ! Je guettais quand même McCool du coin de l’œil avant de chopper du pain et de m’empiffrer en lançant une salutation tout à fait incompréhensible ! En vérité, ça devait ressembler à quelque chose comme « Ffffdreeteefeuu.. ».  Goinfre, vous avez dit goinfre ? « Quoi de neuf ? » questionnai-je les deux juste après quoi je m’éclatais avec mes cheveux m’imitant une moustache et en faisant l’andouille à table. Chose qui ne plairait certainement pas à tout le monde mais qu’importe… Andouille, vous avez dit andouille ?!
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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 29 Mar - 21:10

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Aaaah... l'histoire de la magie. Dans cette matière, il y a un mot qui pourrait me foutre de l'urticère ! Histoire.... Ouais, je sais, les erreurs des anciens peuvent nous permettre de mieux appréhender le futur. Mais il faut beaucoup de concentration pour suivre totalement toutes ces... eh bien ces histoires que le professeur raconte. Je dis pas que sa voix est ennuyante ou non, mais j'avoue qu'entre la douleur et les absences dues à des doses un peu trop fortes... j'ai un peu de mal à tout suivre. Enfin, ça c'était pendant les années précédentes, car depuis que le conflit a commencé, Poudlard souhaite que nous connaissons ces malheurs qui se déroulent à l'extérieur, que nous comprenons la nature des choses... que l'on soit au courant en fait. Nous avions même le droit d'émettre nos propres opinions ce qui, en soit, aurait été dangereux si les élèves face au professeur avaient été des Serpentards racistes, fermés... cons, ouais. Enfin, malgré cela, je ne vais pas dire que je m'en sors tout aussi bien... Surtout que je ne prends que peu la parole pour ce sujet. Une envie de me protéger. Soupirant de soulagement lorsque j'entends la cloche sonner la fin des cours, je me lève pour ranger rapidement mes affaires, attendant à la sortie ma collègue préfète et meilleure amie, Annabeth. Dès qu'elle est à ma hauteur, je la laisse attraper mon bras droit, côté auquel pendait aussi mon sac, avant de marcher avec elle dans les couloirs du château.

Blondie et moi, c'est une relation de longue date. Nous nous sommes rapidement appréciés : on est loin d'être hypocrite, on déteste tous les deux les serpentards qui pètent plus haut que leur cul, ce genre de choses vous voyez... Puis il y a deux ans, elle était là quand j'ai eu besoin de son soutient, elle est l'une des seules personnes qui sait pourquoi je me retourne brusquement lorsque l'on pose une main sur mon bras gauche, qui sait pourquoi je joue avec des petites flasques, des petits cachets ou de l'herbe... Ouais, elle sait... Ce qu'elle ne sait pas c'est que depuis la rentrée, j'arrive de moins en moins à gérer la douleur... alors j'augmente mes doses déjà élevées, je m'absente un peu plus souvent – physiquement – pour pouvoir passer un peu plus de temps avec un joint. Ah... nan, c'est pas pour la mettre à l'écart... je sais juste pas comment lui dire que je déteste de plus en plus ma vie et mon corps. Enfin, ces problèmes ne m'empêchent en rien d'apprécier sa passionnante compagnie ! Bref, alors que je l'entends parler de tarte aux pommes ainsi que de jus de citrouilles, la réaction ne se fait pas entendre : mon estomac se met à gargouiller, tandis que je lâche un rire.

« Nan, ça c'est pas bien de m'emmener sur ce terrain. J'ai pas bouffé aujourd'hui ! »

Continuant d'avancer, notre sympathique duo atteint bien rapidement le Hall pour ensuite entrer dans la Grande Salle. Comme d'habitude, pour les pauses, je tape l'incruste chez à la table de la maison de Godric, m'installant à côté de Blondie pour ensuite me servir... Enfin, nan, pas de suite, car il manque quelqu'un ! Ce n'est pas parfait sans « elle », Miss Mercedes ! Et là voilà qui arrive, aussi rapidement que possible, pour foutre un morceau de pain de sa pain et nous saluer. Buvant une gorgée de Jus de citrouilles, je réponds alors à Ann.

« Bwah, tu sais, vaut mieux pas s'occuper de ces dingues. C'est leur dernière année pour certaines donc elles vont faire tout ce qu'elles peuvent pour foutre bien la merde avant de partir. Ou alors peut-être qu'elles sont frustrées sexuellement... Tu sais une femme en manque c'est très dangereux. » Je mord dans un morceau de pain avant de chercher quelque chose dans ma poche, tout en regardant Mede. « On parlait de Black et de la sœur Lestrange... enfin, comme d'habitude, notre petite terreur aimerait les calmer. J'adorerais voir ce spectacle d'ailleurs... »

Enfin, je sors un petit flacon de ma poche, la faisant tourner autour de mon doigts grâce à une chaînette se trouvant dessus, avant de l'ouvrir, faisant tomber un cachet avant de ranger le contenant au même endroit. Commençant à jouer avec le médicament, je l'attrape ensuite entre mes lèvres puis l'avale totalement.
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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 29 Mar - 22:25

Le coupable est celui à qui le crime profite.
Si l’on pouvait admettre que la guerre était une chose qui répugne le plus grand nombre des sorciers. Il serait bon de leur rappeler que le début de cette guerre et de la guerre civile qui s’y trame n’a sans nul doute depuis leur arrivée au château. Répartie comme dans des castes, les élèves se battent pour savoir qui de l’une ou de l’autre maison est le meilleur. Une sorte de perpétuel conflit lancé par une dispute d’adulte il y a des siècles. Peu importe ce qu’on pouvait dire ou penser. C’était ainsi, la guerre commençait dès les onze ans d’un sorcier ou d’une sorcière. Et personne dans l’administration de ce foutu pays n’était capable de s’en rendre compte. L’éducation étant comme cela depuis des années et des années. Alors, le système avait fonctionné jusqu’à atteindre son paroxysme et exploser pour que les moldus s’en rendent finalement compte. C’était le drame qui avait secoué la population magique et qui avait fait ceci où cela soit désormais plus accepté qu’avant. Alors, pourquoi ne pas profiter de la situation ? Si durant les premières années du conflit, Alexander avait profité de la bienveillance du maître, il n’en était plus cure désormais. C’était même l’inverse. Solitaire, aimant sa solitude et sa liberté comme le loup qu’il était, il n’aimait pas se savoir enchaîné à un destin, un futur qu’il ne jugeait pas être le sien. Il n’avait certainement pas envie de finir marié dès a sortie de Poudlard pour donner à la fille Black des petits bébés Sang Pur sociologiquement acceptable pour le bon plaisir d’un homme et pas du sien. Penché sur son parchemin, il notait soigneusement les interprétations qu’il décodait dans son devoir d’arithmancie. La compagnie des autres élèves le dérangeait, c’était bien plus que cela. Il en avait de frisson de dégout. Entouré de personne qu’il ne pouvait supporter et qu’il savait beaucoup moins importante que lui. Alexander acheva son devoir avant d’y donner un léger souffle pour faire sécher l’encre, le professeur passant entre les rangs pour ramasser les copies.

Sortant de la salle le dernier, évitant le bain de foule détendu des élèves qui venait de terminer leur journée, le Lestrange restait imperturbable, le regard charbonneux et l’allure fière. Ce n’était certainement pas un paon, mais il savait quelle était sa place et il n’était pas de ceux qui avaient peur de l’affirmer. Rejoint précipitamment par sa sœur jumelle. Il ne s’offusqua pas de la voir prendre son bras sous le regard des autres élèves. Soit lent, soit qui allait et venait dans les couloirs préparent un groupe d’études à la bibliothèque ou une sortie dans le parc pour se libérer l’esprit. Alexander quant à lui suivait son chemin vers la Grande salle pour un prendre une collation qu’il jugeait mérité. Préférant songer à ses ASPICS plutôt qu’à Shaula ou à ses disputes répétés avec Iseult. Il avait des limites et son retour dans l’enceinte de l’école n’avait fait qu’empirer ses craintes, Iseult étant sur les nerfs et Shaula trop fière de s’être fiancée avec lui. Il était telle une cocotte minute et pourtant, il restait digne entre l’animosité et la douleur de la perte, les plans du Maître et autres. Il avait de plus en plus de mal à ne pas tomber de fatigue chaque fin de journée. Certains Gryffondor l’auraient traité de précieux, d’autre aurait dit qu’il était simplement courageux de continuer sa scolarité alors que sa mère venait d’être exécuté en public. Mais qui pouvait bien se soucier de ce que pensait Alexander Lestrange.

Certes la Grande Salle n’était pas pleine, mais le monde commençait à affluer lentement mais surement. Et il faisait partie de ceux-là, attendant un verre de jus de pomme et un bout de tarte, peu importe son fruit, la guerre c’était la guerre. Et les trouver tout le temps des pommes où des poires de qualité n’étaient pas données à tout le monde. Alors, il avait pris place, regardant d’autres personnes de sa bande d’amis suivre sa sœur et lui à la table des verts et argents. C’était presque normal d’être suivi de la sorte. Mais il soupira d’exaspération sachant que seule Iseult l’avait compris de la sorte. Quand il releva les yeux, sirotant son verre de jus de pomme, il aperçut Wallis, l’autre prête en chef de Gryffondor pendue aux Bras de Sullivan. Il en fronça violemment les sourcils avant de détourner son regard sur une autre personne. Il n’avait que cette solution pour se désintéresser de Wallis. Faire passer à d'autres sa frustration refoulée par son rang et ses sentiments. Il regarda Iseult, puis Shaula en voyant cette petite poussière de Mercedes arriver en face de Wallis et de son chien, heureux de vivre. Certains Serpentard se plaignaient de l’attitude de la petite brune dans les escaliers avant la Grande Salle. Si bien que le brun lança à sa jumelle et à Shaula un peu plus bas en désignant les deux femmes du menton : « Vous n’avez pas vu comment elles vous ont regardé. À votre place je l’aurais fortement mal pris. » Il s’amusait déjà de l’agitation qui allait régner désormais. C’est vrai qu’Alexander lançait les hostilités. Mais il était aussi celui qui les stoppait quand on commençât à dire des mots qu’un humain touché par la guerre ne pouvait entendre. Il regardait le visage des deux femmes changer d’expressions en ajoutant : « Vous comptez vous taire devant ces personnes ? » Alexander attendait la rupture et la perte de patience de la blonde et de la brune.
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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyMar 31 Mar - 11:50


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Des griffes et des crocs

Le marc de café se déposait lentement au fond de sa tasse. Iseult avait remué de longues minutes le liquide tiède, complètement hétérogène. L'eau ne se mélangeait pas au café moulu ou du moins pas comme elle aurait dû le faire. Il y avait eu tout d'abord un nuage noirâtre qui s'était mi à tourbillonner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Une odeur de café était alors remontée jusqu'aux narines de la jeune sorcière, qui était perdue dans ses pensées. Elle écoutait à peine son professeur, les yeux fixés sur ces minuscules grains qui se déposaient lentement, un par un. Cela lui faisait un drôle d'effet. C'était comme si l'univers s'écrasait sur la surface plane et blanche de la tasse. Une tasse qu'Iseult trouvait plutôt moche. Elle était loin de ce si beau service à thé dans lequel elle buvait son thé. Elle s'ennuyait déjà de chez elle. Elle s'ennuyait de son manoir londonien qu'elle avait quitté précipitamment. Elle pensa alors à son frère. Il lui manquait. Il n'était pas loin, mais ici, il n'était pas comme chez eux. Il était différent. Il était trop proche de ces filles qui lui tournaient autour. Elle voulait l'avoir rien qu'à elle seule. Elle désirait pouvoir glisser ses doigts sur son torse tout en appréciant sa chaleur.

Elle faillit soupirer, mais se reprenant elle se concentra de nouveau sur sa tasse. Elle vida l'eau pour qu'il ne reste plus que du marc de café. Une petite flaque d'eau marron c'était formée dans le lit du dépôt granuleux et elle se concentra. Elle prenait sa tasse à deux mains, observant sous toutes ses formes les différents schémas crées par le hasard. Elle tourna l'objet plusieurs fois en le penchant parfois. Les quelques gouttes d'eau suivaient un chemin étrange. Elle voyait des formes qu'elle avait du mal à interpréter. En se concentrant mieux, elle discerna des visages d'inconnus, le long d'une allée. Elle avait l'impression qu'ils la regardaient. Leurs regards étaient durs et remplir de fureur. Cela lui fit froncer les sourcils et elle fut interrompue par son professeur qui lui faisait remarquer que le cours était terminé. Elle eut alors un grand sourire et déposa sa tasse. Elle rangea en un claquement de doigts ses affaires et elle sortait de la salle. Elle descendit lentement les marches en pierres, essayant de trouver un semblant d'explication à ce qu'elle venait de voir, mais elle n'en trouva pas. Elle finit par hausser les épaules, se persuadant qu'elle y verrait plus clair au moment de se coucher.

Là, son ventre réclamait de la nourriture. Le petit-déjeuner et le déjeuner n'avaient pas été des plus appétissants. Elle n'avait pas eu son thé préféré, ni même sa confiture et les semblants de plats en sauces qu'on leur avait proposés ne lui avaient pas donné envie. Son corps ne s'était pas encore habitué aux restrictions de nourritures de l'école.

Se dirigeant vers la grande salle, elle apercevait son frère prendre la même direction et avec un grand sourire, elle le rejoignait. Elle enroula son bras autour du sien lentement, en prenant le soin de caresser du dos de sa main le flan de son frère. Le monde savait qu’ils avaient une relation fusionnelle, aussi personne ne s’étonna qu’ils se soient retrouvé presque collé l’un à l’autre. C’était une question d’habitude. Et qui aurait soupçonné que ce geste pouvait signifier bien d’autres choses.

. Au bras de son frère, Iseult en oubliait presque qu'il y avait une fiancée et une amoureuse dans l'ombre. Ensemble, ils arrivèrent dans la grande salle où un certain nombre d'élèves était déjà attablé. Iseult grimaça en voyant les mets recouvrant les tables. Ces espèces de tartes ne l'inspiraient absolument pas. Elle voulut soupirer, mais son frère la devança. Elle savait qu'il n'aimait pas être suivi d'une horde de vert et or, mais c'est à cela qu'ils pouvaient observer toute leur influence. S'asseyant avec plus ou moins d'entrain à la table de sa maison, Iseult gratifia son frère d'une caresse sur l'épaule. Elle se fit servir alors un thé. Un thé qui la découragea. Elle ferma les yeux et souffla lentement avant de prendre une grande inspiration. Elle s'énervait lentement, mais il fallait bien que cette colère finisse par sortir. Elle prit néanmoins la tasse dans sa main, en but une gorgée et se décomposa. Elle jura mille fois intérieurement. Ce thé était sans goût en plus d'être tiède. Elle en détesta encore plus les moldus, car c'était de leur faute. Elle écouta alors son frère, ce qui eut le don de l'énerver encore un peu plus. Elle serra les poings et regarda Shaula. Non, en effet, elles ne pouvaient ne pas répondre à ces insultes. « Leur parler serait leur donner bien trop d'importance. »
Elle regarda sa tasse et eu un léger sourire. « Peut-être qu'ils aimeront ce thé. Il est aussi épouvantable qu'eux. » Iseult sortit alors sa baguette et fit léviter l'objet jusqu'au-dessus d'Annabeth pour renverser le liquide tiède sur sa tête. Cela ne la fit même pas rire. Elle se contenta d'inviter d'un geste de la main ceux qui étaient attablés avec elle. « Faites-vous plaisir. » Elle se rapprocha alors de son frère et venait poser sa tête sur son épaule. « Cela ne m'amuse même plus. »
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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyMer 1 Avr - 13:23

How to live with it

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Manger. Cela faisait bien une demi-heure que j'en avais terminé avec mon devoir de potions, et que je continuais sans grande conviction une peinture commencée il y a quelque jours. J'essayais de mettre chaque minutes de mon temps libre à profit, et peindre m'aidait toujours à réfléchir à l'élaboration de plan machiavélique dont j'avais le secret. Seulement là, j'étais affamée et la seule chose à laquelle je pouvais penser se referait à la nourriture. Je me laissais rêvasser à propos de steak cuit à point,  tarte au citron, choux à la crème, tourte à la viande, ou tout autre chose comestible.  Lorsqu'un serpentard de première année était passé près de moi dans la salle commune, je m'étais même questionnée sur le goût qu'il pourrait avoir cuit à la broche. Il était grand temps que je monte à la grande salle pour manger quelque chose avant de m'abandonner au cannibalisme.  Mais tout d'abord, je faisais un pas en arrière pour prendre un peu de recul face à la toile, et l'observait d'un air approbateur. Il s'agissait d'une simple nature morte : des fruits dans une assiette. Du moins, si l'on faisait l'impasse sur le crâne placé entre les deux pommes rouges éclairées par une unique bougie. Depuis quelques temps, j'avais développé une légère obsession pour tout ce qui touchait au memento mori que ce soit dans les arts, ou dans la vie quotidienne. Glauque, me direz-vous ? Mais comment faire autrement alors que la mort était partout aux alentours? La guerre avait le don de me faire réfléchir à propos de bien des choses, et aucune d'entre elles n'étaient bien réjouissantes.

A cet instant précis, pourtant, tout ceci m'inquiétait bien moins que mon estomac vide. Ainsi, je me décidais à sortir de ma salle commune pour gravir les marches jusque la grande salle. L'avantage de ne pas avoir eu cours l'heure d'avant était que j'étais l'une des premières arrivée.  Pas de Gryffondor pour m'irriter, et pas d'autre Serpentards avec qui partager les tartes présentent sur les tables. Malheureusement, mon répis n'était que de courte durée puisque les cours touchaient à leurs fins, et qu'une meute d'élèves affamés entraient à leur tour dans la pièce. Heureusement, j'avais eu le temps d'avaler deux parts de tarte avant que quelques compères serpentards me saluent et s'installent à mes côtés.  Ces gens n'étaient pas mes amis, loin de là, mais leur présence à mes côtés me donnait de l'importance et j'aimais ça même si je préférais largement la compagnie de personne que j'appréciais réellement. D'ailleurs en parlant du loup, en voilà la...enfin. Alexander arrivait, accompagné de sa soeur. Malheureusement, cette imbécile de Wallis l'avait précédé avec toute sa troupe de guignoles pour s'installer à la table des rouge et or, et sa vue même m'horrifiait.  C'était viscéral : l'idée même de partager la même pièce qu'elle me donnait envie de la faire cramer sur un bûcher, puis d'éteindre le feu, puis de le rallumer, puis de l'éteindre à nouveau, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que l'ombre d'elle-même. Ou bien, qu'elle ressemble à un bout de charbon, au choix.  Je ne supportais simplement pas son existence.

— Vous comptez vous taire devant ces personnes ?  

Alexander soulignait là un point important. Non, il n'y avait aucune chance pour que nous laissions passer ça. Ce n'était qu'un regard mauvais sans importance, me direz vous, pas la peine d'en faire tout un plat. Si le fait même qu'elle puisse respirer le même air que moi m'agaçait, imaginez un peu l'envie de meurtre qui me prenait lorsqu'elle posait ses yeux sur moi.  Iseult était la première à lancer à l'assaut. Pour l'instant , je me contentais de regarder le thé dégouliner sur l'horrible face de Wallis avec un léger sourire en coin. Certain serpentards s'essayaient au même sort sur la tête du poufsouffle, ricanant bêtement tout en se goinfrant de tarte. Ma tarte. Ces imbéciles avaient tout manger. Je soupirais alors d'exaspération avant de pointer ma baguette vers la table des gryffondor pour lancer un accio sur l'assiette posée devant Wintley. Je souriais d'un air satisfait lorsque le plat atterrissait face à moi, puis je me tournais vers les jumeaux Lestrange pour me justifier comme s'ils s’apprêtaient à me traiter d'immonde ventre sur pattes.

— Elle est assez grosse comme ça, je lui rend service.

J'haussais les épaules comme si cela me semblait évident, lançait un regard à Wintley et plantait ma fourchette dans la tarte pour en manger un morceau d'un air provocateur.  Je trouvais bien plus effroyable de se faire voler sa nourriture que d'avoir du thé sur la tête, mais ma logique était parfois différente de celle d'Iseult. Puis j'avais faim.

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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptySam 4 Avr - 17:59








Ces sourires forcés
Des vipères et des lions, les griffes réduisent les crocs en poussière et percent la chair des ennemis.


Mangeant tranquillement ma part de tarte aux pommes en me jetant sur un verre de jus d'orange bien mérité, j'écoutais Gabriel me répondre sur les réactions démesurées des vipères. Techniquement, il n'avait pas tord, elles arrivaient dans leur dernière année de cours ici à Poudlard et cela impliquait de marquer un grand coup leur emprunte sur les murs, vu comme ça, c'était assez répugnant. C'était donc effectivement la raison pour laquelle elles se sentaient déchaînées et obligées de pourrir la vie de tout être vivant ne portant pas les couleurs vert et argent passant à côté d'elles dans les couloirs. Je réfléchissais silencieusement. Tom Jedusor avait tout accéléré et le silence de Dumbledore devenait inquiétant, si personne ne bougeait, il ferait bientôt la loi dans tout Pré-au-Lard et à l'heure actuelle, tenir le village dans sa main, c'était tenir tout le monde magique à genoux à ses pieds. Je relevai la tête à la dernière remarque de mon confident et lui offris un sourire en coin à la fois amusé et exaspéré. « Parce que tu as déjà frustré des filles ? Et ne me regarde pas comme ça en disant ça, je me suis jamais donné à Michael donc je ne suis pas si dangereuse que ça. » finis-je avec une pointe d'ironie dans la voix. Lui et moi c'était une courte histoire qui avait mal fini et je n'en portais plus aucune attention. J'avais assez de Gabriel pour me donner de l'attention et quelques étreintes sans devoir aller vendre mes fesses au premier venu. Je ne ressentais pas tellement le besoin d'aller donner ma virginité à n'importe quel loubard au joli sourire.

Au même moment, Mercedes s'installa avec nous et je laissai Gabriel répondre. De toute façon, qu'avais-je à ajouter de plus ? Je n'aimais juste pas l'idée de faire encore parler de moi inutilement. Je ne faisais que défendre, l'attaque dans le dos, je laissais ça à ces lâches. « Arrête de m'appeler terreur, je n'en suis pas une, c'est juste qu'il faut bien quelqu'un pour leur montrer qu'elles ne font pas la loi dans les couloirs. Ne souhaite pas plus de combats... Je crois qu'il y en a bien assez dehors sans qu'on en rajoute. D'ailleurs si les mauvaises nouvelles continuent de tomber en cours d'Histoire de la Magie je crois qu'on finira tous pendus avant la fin du trimestre. ». Je soupirai. Pas mal de nos camarades à tous étaient partis en fin d'année dernière avec une famille au grand complet, mais combien étaient revenus à la rentrée avec un père, une mère, un oncle ou une tante capturés ? Même les grands frères et grandes sœurs se faisaient rares. Cette guerre me donnait l'impression de tourner en rond, et à chaque fois, c'étaient les sorciers qui sortaient affaiblis des différents raids de moldus. Je me demandais où était ma mère dans tout ça, où elle se cachait, ce qu'elle faisait. Mais je n'eus pas le temps de me faire à ces tristes pensées que déjà je sursautai, me levant de ma chaise en poussant un juron, du thé m'étant tombé sur la tête si bien que des mèches de mes cheveux blonds dégoulinaient de thé à la senteur forte de plantes. Voyant l'air déconfit de mon ami et la tarte de Chika voler dans mon dos, il ne me fallut pas deux secondes pour réaliser qui nous provoquait encore. Le pire étant qu'on ne leur avait rien fait !

Je sortai ma baguette plus vite qu'un piqué d'aigle et je remerciai intérieurement la professeure Spencer-Moon de me donner tous ces cours particuliers. Furieuse, je pestai. « Vous voulez jouer à ça bande de garces ? ». A la manière des informulés je lançai un maléfice cuisant à Iseult Lestrange et me surpris à me ravir de son ignoble face qui gonflait et rougissait comme un énorme ballon. Ne laissant pas sa camarade en reste et voulant lui rendre la monnaie de sa pièce à la place de Mercedes. « Dentesaugmento ! » hurlai-je à l'encontre de Shaula pour lui donner d'énormes dents de lapin doublées par deux ou trois fois de leur taille normale. « Comment tu vas faire pour manger maintenant espèce de pétasse ?! ». J'étais si furieuse que j'aurai pu enjamber les tables comme un athlète moldu et aller tous les étrangler ! Le petit air pincé d'Alexander me donnait encore plus l'envie d'enfoncer ma baguette dans ses orbites. Finalement Gabriel n'avait peut-être pas tord, je devais faire peur à voir ainsi ravagée par l'ire. Baguette sortie, et ce devait être également le cas de mes camarades, lancés ainsi, la grande salle deviendrait bien vite un champs de bataille et en aucun cas je me sentais apte à en démordre. Seul un professeur pourrait nous calmer à présent, et les tables entre celles de Gryffondor et Serpentard, à savoir Serdaigle et Poufsouffle, s'étaient vidées presque aussi vite que j'avais lancé ces sortilèges. « Et maintenant ? On va tous se battre ? Vous êtes des cinglées, attaquer dans le dos ? Vous n'êtes que des pourritures de dégonflées, en duel singulier vous ne faîtes pas le poids ! Je vous conseille de ne pas sortir tout de suite, vous risquez d'avoir sale réputation ! ». Evidemment, je n'espérais qu'une seule chose : Que tout le monde voit la tête cuite de Lestrange et les énormes dents de Black pour bien s'en moquer et alléger un peu l'atmosphère de l'école. Je voulais prouver à tous qu'il n'était pas si difficile de tenir tête aux pro-mangemorts et à leur clique, le faire dans la grande salle, en public, était plus facile que je ne l'imaginais. Oui, j'avais vraiment envie de balancer ces deux-là inanimées au fond de la forêt interdite et d'attendre d'entendre les centaures piétiner leurs os.

Celui dont je me méfiais le plus encore, c'était du frère Lestrange. Il était trop calme et trop froid soudain pour nous laisser croire qu'il ne ferait rien, surtout que de s'en prendre à sa sœur le mêlait automatiquement dans l'affaire. Mais il ne me faisait pas peur et je savais bien que s'il essayait de venger sa sœur, Gabriel lui redonnerait la donne en cent fois pire. Malheureusement, les Serpentard venaient de lancer un cercle vicieux qui pouvait durer des heures durant...



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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptySam 4 Avr - 22:22


Les choses se sont passées si vite… « On parlait de Black et de la sœur Lestrange... enfin, comme d'habitude, notre petite terreur aimerait les calmer. J'adorerais voir ce spectacle d'ailleurs... ». Lorsque Gabriel avait prononcé ces mots, il ne se doutait sûrement pas qu’une guerre allait éclater au beau milieu de la grande salle. Malheureusement, entre la véritable guerre et les serpentards qui se la jouaient façon « grand-mère pomme de terre »… Bref, on était loin, mais alors très loin d’être sauvés. Quant à Poudlard, il pourrait trembler encore quelques décennies avant que nous, gryffondors, renoncions à notre courage. Ils allaient voir ces serpillères si Jedusor ne rimait pas avec TU SORS ! Avec tout ça, j’en oubliais l’attitude déroutante de Gabriel.

Mon regard se portait sur la table des principales victimes en devenir. Lestrange. Sujet déclassé : sexe masculin, 17 ans, le regard noir et l’allure macabre. Même un terroriste n’a pas cet air démoniaque. S’il me faisait peur ? Un peu. Son principal défaut ? D’après moi, c’est son côté mystérieux. D’après les autres, c’est plutôt son côté flippant du genre « faut pas lui chercher des mornilles »… Le problème et unique véritable problème pour moi, c’est que je le voyais trop souvent. On était de la même année et en prime, on était ensemble en cours d’Arithmancie. De quoi l’observer mais rien de plus. Lestrange numéro deux. Sujet à éviter : sexe féminin, 17 ans, les cheveux noirs et d’allure machiavélique. Si un papillon passait à côté d’elle, j’imagine qu’il serait brûlé vif sous le simple prétexte qu’il lui gênait la vue. Je n’ai jamais eu à la côtoyer et dans un sens, tant mieux. Elle est encore plus dérangée que son frère à tel point qu’elle devenait avec les années, de moins en moins supportable ! Etait-elle seulement sortable ?... Black. Sujet de sexe féminin, 17 ans, les cheveux blonds, le regard bleu azur et le caractère de Serpentarde de base. Stupide, dangereuse, inconsciente, pathétique, … Je dois même rajouter que rien que physiquement, je ne peux pas la voir ! De toute façon, nous ne serons jamais amies.

Donc, comme je le disais, les choses ont rapidement pris une autre tournure, sans surprise… Je pensais avoir une conversation presque classe avec Gabriel et Anna mais, j’étais tout juste arrivée que déjà, les ennuis venaient à nous. A eux ? Enfin tout le monde en a pris pour son grade alors première ou dernière, c’est pas important. Fourchette en main, j’allais piquer dans mon assiette de tarte quand, en 20 secondes de temps, Anna a pris une tasse de thé au-dessus de son crâne. En soit, j’en aurais pas eu grand-chose à faire dans le sens où, je sais qu’Anna se défend parfaitement toute seule mais, j’allais piquer ma tarte quand ma bouche s’est retrouvée à gober du vent ! Il fallait être grossièrement malade pour venir piquer mon assiette, magie ou pas. Serpentard ou non, j’allais sûrement pas regarder à qui j’allais m’en prendre… Je n’étais pas forcément d’humeur pour ce genre de conneries d’âge de bambin.

La fureur d’Anna était si bien lâchée que je ne souhaitais pas me mêler aux sortilèges. Elle était effrayante quand elle s’y mettait ! Du coup, je la laissais avec plaisir s’occuper de … Enfin de les bombarder de sorts quoi. Poufsouffles et Serdaigles avaient déjà pris la poudre d’escampette et tant mieux : il y aurait moins de témoins lorsque l’on irait cramer l’un d’eux à l’unique flamme d’une cheminée ! Ca fera des serpentards grillés, de quoi nourrir leur colonie puante… Je déconne, quoique l’envie ne me manque pas. Soupir, les yeux au ciel, je me lève de table l’air fatiguée. Trop d’ânes tue. Je rejoins la table des verts et argents sans le moindre mot avant de pousser le cul de deux andouilles attablés juste pour être en face des grognasses du jour. L’idée ? Vous allez vite comprendre. Je piquais la fourchette de l’un d’eux au hasard, pour la planter dans la main du voisin ! « Serpentards, serpentardes… Quelle idée.. POURRIE que de me piquer ma tarte ! … Vraiment, c’est très, très vilain. Sinon moi c’est Mercedes. Quelqu’un peut-il me passer son assiette ou je dois utiliser les noms de hiboux pour vous calmer ? Non parce que c’est pas que je suis bavarde, mais j’ai vraiment une FORTE envie de causer… Ou de gueuler, je sais plus trop… ». Je ne suis pas connue pour être parfaitement normale, encore moins pour être silencieuse. Leur filer la migraine ne me dérange absolument pas.
Par ailleurs, je posais mes doigts dans la tarte qui m’avait appartenu pour les tapoter sur la joue de Black. « Au fait, tu sais ce qu’on fait aux voleurs ?... Tu n’aimerais tout de même pas finir chauve n’est-ce pas ?... Enfin c'est pas comme si tes cheveux étaient beaux cela dit... Faut pas ABUSER! Un peu de sérieux... ». Je me tournais finalement vers Gabriel et Anna pour leur faire un signe de main.

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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 5 Avr - 0:29

Le coupable est celui à qui le crime profite.
Tout avait tourné, pour le moins, l’ambiance était bien moins joviale qu’elle ne l’était avant l’arrivée des deux clans. Il faut dire que tels les Montaigu et les Capulet, les lions et les Serpents n’avaient que la haine pour les unir. Autant dire qu’il ne fallait pas que l’un attaque l’autre sans s’attendre à des représailles amères de l’un ou de l’autre des clans présents. Et encore, c’est bien parce que l’équipe éducative manquait que certains se permettaient ce genre d’actes fous. Certes, il y avait des soi-disant préfets et préfets en chef pour faire régner l’ordre. Mais quand l’un et l’autre étaient Roméo et Juliette, il n’y avait que la haine qui comptait dans l’acte numéro un de cette solitude amoureuse et déchirante qu’elle serait dans quelques mois. Peut-être ne le voulait-il pas. Peut-être avait-il peur de ce que Shaula pourrait faire à Annabeth ou bien ce qu’Iseult lui ferait. Ce qui en est était bien loin derrière lui quand cette dernière fit voler une tasse pleine de thé amer au-dessus de la tête de la Gryffondor. Il faut dire que certains en avaient ri silencieusement pour que personne ne s’en rende compte. Puis le déluge avait fait son œuvre. Plusieurs petits malins avait suivi le geste de se jumelle, en riant, alors qu’elle s’appuya sur son épaule, lasse de faire ce genre de chose. Dans l’optique où cela n’était pas des plus amusants, il haussa un sourcil en se demandant pourquoi elle s’abandonnait à cette haine gratuite alors qu’il avait de bonnes raisons. Il posa sa main libre sur sa crinière brune soyeuse, tellement semblable à la sienne, en soupirant d’ennui. Mais il savait très bien que ce n’était que partie remise, car petit à petit, la surprise défaisait son emprise et les esprits réagissaient.

Alors que Shaula devant eux attrapait au vol l’assiette qu’elle avait piquée à cette espèce de latino attardée, il haussa un sourcil, en esquissant un sourire en coin à sa remarque. Elle avait raison, les lions était des personnes aussi bêtes que Grasse, autant ne pas les enrichir de son précieux savoir. Après tout, il n’était pas l’un des meilleurs en sortilèges pour rien. Mais son regard se perdit dans la masse en mouvement autour de lui. Sio était et est encore la meilleure dans cette matière. Quand Alexander revenu à la réalité, il retrouva Shaula avec des dents de devant plus grandes que d'ordinaire et la latino à ses côtés lui tartinant sa joue de tarte. Iseult, le visage enflé, paniqué, peut-être qu’il la voit ainsi, d’un coup discret de baguette, il lança un contre sort sur sa jumelle avant de son lever et de pointer la brune à côté de sa fiancée avec sa propre baguette. Autant dire, qu’il n’était extérieurement pas en ragé, mais qu’Alexander Lestrange laissait sa haine sortir par ses yeux. D’un vif sortilège informulé, il lançant un Incarcerem vers Mercedes pour lui bâillonner la bouche et le reste du corps en ajoutant les lèvres pincées. « Ne crois pas que je serais indulgent avec toi si tu la touches encore une fois. » Le regard noir, il montrait clairement son envie de la tuer et passa par-dessus la table en l’assignant d’un coup de poing dans le ventre. « La prochaine fois ferme la, ta parole est inutile. »

Il était devenu mauvais et lançait des éclairs rouges à tout va sur les Gryffondor restés pour se joindre à la bataille. Il évitait de justesse un sortilège de petrificus totalus et éclata en pointant sa baguette vers Wallis : « Everte Statim ! ». La puissance de sa voix et celle du sortilège avait rejeté en arrière Annabeth et d’autres en rééditant le même sort de façon informulée. Alors qu’il posait une main sur ses hanches haletantes, baguette tendue devant lui, le regard provocateur et le sourire mauvais. Il était essoufflé et faire ce genre de chose n’était pas dans ses habitudes. Mais on ne touchait certainement pas à sa famille. Surtout à Iseult, il se retourna un instant sur cette dernière et se prit un sort dans l’avant-bras. Grimaçant, c’est aussi vif qu’il s’écarta pour voir finalement, Annabeht écroulé sur un banc renversé. La jambe certainement, en vrac, il ne savait pas ce qu’il lui avait cassé dans le combat, certainement le tibia. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu penser, il ne s’en réjouit pas du tout. Il balança un regard d’ensemble à la salle, vidé de tous ceux qui étaient hors conflit. La grande salle était le terrain de guerre, le no mans land de quelques élèves se détestant mutuellement. Mais un pincement l’envahit et il aurait voulu tendre la main. Aider celle qu’il venait de blesser. Pourquoi, il ne le savait pas exactement, mais il en avait envie.

Cependant, Alexander releva sa baguette vers le seul homme digne de se battre contre lui, craignant un sortilège de sa part et ajouta à l’adresse de ce petit groupe, ironique, froid, méchant, tout ce qu’on pouvait attendre d’un héritier d’une grande famille de Sang pur : « Et quelle réputation vous avez, vous ? Les impurs ? » Il était rieur, riant, mauvais. On ne pouvait certainement pas le contrôler. Un accès de folie peut-être bien. « Dégagez. » Il avait lancé le mot, comme une lame d’épée, tranchant l’air froid et le silence qui s’installait entre chacun de ses mots. Il en avait assez de se battre, il voulait voir Iseult, il voulait voir Annabeth, il ne savait plus vraiment quel était son camp. Mais pour l’instant, c’était celui de sa famille et il protégeait, celle qui lui servait de fiancé et celle qui était finalement toute sa vie. Sa sœur, son amour, son amante. Sachant quelque part au fond de lui qu’il voudrait en faire de même avec la pauvre lionne assise on ne sait comment, souffrant surement la martyre. Mais qui avait en elle cette ferme attention de se battre et de laver son honneur pour ceux qui n’arrivaient pas à se défendre d’eux même. Il savait qu’en vérité, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire que d’attiser les braises d’une haine ancestrale.

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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyDim 5 Avr - 22:50


   
Tout le monde
   
   
Des griffes et des crocs
   
S’il existait bien un cours que je haïssais le plus c’était bien le cours de potions. Déjà sept années que je me coltinais cette matière et je n’en pouvais plus. Pourquoi était-elle obligatoire et non optionnelle ? Je préférais mille fois participer à un cours de duel ou à celui des Sortilèges. Je poussais mon énième soupir tandis que j’essayais de suivre la recette. « Ce n’est pas si sorcier » n’arrêtait pas de jacasser cette vielle mégère qui me servait de professeur. Leçon du jour ? Concocter un filtre calmant. Une potion qui permettait de calmer les nerfs de celui qui la buvait. Quelle bonne blague. «  Cette potion m’a l’air d’être parfaite pour vous Mademoiselle Dawlish » rallia-t-elle derrière mon dos. Elle se pencha délicatement au-dessus de mon chaudron – au cas où il exploserait voyez-vous – et remonta ses lunettes à la monture d’écailles. Elle griffonna deux trois trucs incompréhensibles sur son carnet et me gratifia d’un « mauvais comme d’habitude » avant d’aller retrouver une élève beaucoup plus compétente. Je faillis lui lancer un sortilège de Bloclang mais je me ravisais. Manquerait plus que je fasse perdre des points à ma maison juste parce que j’étais profondément nulle en potions. Je fis un dernier effort mais en vain, je ne réussis pas obtenir le résultat escompté. Le cours terminé, je remballais rapidement mes affaires et je m’éclipsais des cachots en remontant deux à deux les escaliers. Dire qu’il fallait remonter ces fichus étages et qu’on finissait toujours en dernier. Vraiment, je détestais ce cours ! Alors que j’entamai la dernière marche, un bruit assourdissant se fit entendre. Mon visage vira subitement au rouge et je baissais la tête tout en plaçant une main sur mon ventre. Et merde… Mon estomac venait de me rappeler à l’ordre. Il était vrai que je n’avais rien avalé depuis ce matin, étant encore plongée dans la rédaction d’un devoir pour Ezra. Ezra… Cela faisait maintenant deux jours que je ne l’avais pas revu. Où était-il en ce moment ? Que faisait-il et avec qui trainait-il ? Il fallait dire que j’étais fatiguée de me poser toutes ces questions à chaque instant parce que j’étais sans nouvelles de lui. Et bien que je puisse sentir quand il était en danger, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui… L’idée de savoir qu’il fréquentait peut-être des mangemorts m’était insupportable. Plongée dans mes pensées, je venais de bifurquer vers le dernier couloir qui menait à la Grande Salle quand un vacarme assourdissant me fit sursauter. Je levai la tête et je me stoppai net. Une foule d’élèves terrorisés et affolés couraient dans tous les sens et tentaient de s’enfuir. S’enfuir… Mais de quoi ? Je dus faire un bond sur le côté pour éviter de me faire écrabouiller par cette horde de sauvages incontrôlables. Qu’est-ce qui pouvait bien les faire paniquer à ce point-là ? Les Serpentards… Qui d’autre ? D’un pas assuré, je tentais de me frayer un chemin et lorsqu’enfin j’arrivais à destination, j’eus un haut-le-cœur. « Everte Statim ! » hurla une voix, un peu trop familière à mon goût. Une jeune fille se fit percuter par le sortilège et fut projetée à plusieurs mètres. Le bruit qui s’ensuit lorsqu’elle tomba à la renverse sur un banc m’horrifia. Sa silhouette… Son visage… Sa chevelure… Je la connaissais… Annabeth… « Et quelle réputation vous avez, vous ? Les impurs ? Dégagez. »  Sa voix grave et terrifiante résonna dans toute la salle. Alexander se tenait debout, près de la table des Serpentards. Il avait l’air furieux. Mais qu’est-ce qui s’était passé bon sang ? Et n’étais-ce pas Mercedes que j’apercevais à leur table ? Pourquoi était-elle ? Pourquoi ne pouvait-elle plus bouger ? Alexander proférais-je entre mes dents. Encore lui… Il allait le payer… Comment osait-il s’en prendre à Annabeth et à Mercedes ? Ni une ni deux, je m’élançais vers Annabeth. Son corps était recroquevillé et je pouvais voir du sang s’écouler de sa tête. Sa jambe était de travers… Quelle enflure ! Je me penchais vers elle et je posais sa tête contre mes genoux. «  Annabeth… Est-ce que tu vas bien ? » Elle était plutôt dans un sale état… « Episkey » lançais-je rapidement en sortant ma baguette et en désignant son front. Le sang s’arrêta de s’écouler et je la vis reprendre connaissance. Je poussais un soupir de soulagement. «  Mon dieu tu es vivante… Comment a t-il pu te faire une chose pareille… Ce n’est qu’un enfoiré ! Il ne va pas s’en sortir comme ça tu vas voir… » Je laissais échapper un sourire et lorsque je relevais la tête, Gabriel venait de nous rejoindre. «  Tu vas bien ? » Il secoua la tête et je souris à nouveau. «  Reste avec elle, je crois que Lestrange a besoin d’une bonne leçon. » Une fois que je fus sûre qu’Annabeth était entre de bonnes mains, je me relevais et je fis volte-face. Sans prononcer le sort à l’oral, je lançais un Finite Incantatem. Les liens qui nouaient Mercedes disparurent et je retrouvais mon amie. La sœur jumelle d’Alexander et Shaula se tenaient auprès de mon ex-petit ami. J’ignorais royalement Iseult mais je lançais un regard froid à Shaula. Comment pouvait-elle prendre parti à ce genre d'idioties ? J’étais terriblement déçue… Faisant face à Alexander, je pointais ma baguette vers lui. « Impedimenta » dis-je en visant ses bras pour qu’il ne puisse plus utiliser sa baguette. «  Comment peux-tu faire ça ? Comment oses-tu lui faire du mal Alexander ? Tu n’es pas mieux qu’eux…, m’indignais-je en pointant du doigt ses groupies. Tu es pitoyable et tellement pathétique. J’ai de la peine pour toi. Vraiment » rétorquais-je calmement en me demandant encore une fois comment j’avais fait pour sortir avec un idiot pareil… Comment avais-je fait pour tomber amoureux d’une ordure comme lui…

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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyLun 6 Avr - 4:48

J'imagine que c'est à cela que ressemble un cauchemar quand il devient réel. Tout avait été rapide, je n'avais pu que me concentrer sur trois serpentards qui s'étaient activés à aider les Princesses Lestrange et Black ainsi que ce « pitoyable chevalier » qu'est Alexander Lestrange. Je n'avais pas eu besoin de beaucoup de temps pour me défende des agressions de ces trois sans noms... Tout avait commencé par ces tasses de thé et ce vol d'assiettes, à partir de là tout s'était enchaîné bien trop rapidement pour que j'arrive à suivre pleinement. Mais j'avais pu remarquer deux choses, bien trop graves pour que je ne puisse pas apercevoir quoique ce soit. La première chose fut le frère Lestrange qui frappe Mercedes en plein dans l'estomac. Comment ce type a t-il osé frappé directement une femme ?! A ce moment, je défais alors rapidement le premier adversaire, sans me soucier réellement de ceux à qui je fais face. Puis alors que je met à mal le second serpentard, la voix du frère Lestrange me laisse de glace tandis que je vois son sortilège percuter Annabeth. Et alors que le temps semble réellement se ralentir, je ne ressens pas la force d'un autre sortilège arrivant sur moi, m'envoyant un peu plus loin. La force de ce sortilège n'avait rien de comparable à la puissance de celui envoyé par Alexander... Mais même un sortilège de faible puissance, si celui-ci percute sa cible, cette dernière le ressent. J'dois remercier mes petits remontants aujourd'hui... Non... j'aurais dû être plus réactif, je l'étais avant... Je pare un nouveau sort avant d'assommer rapidement la dernière petite main reptilienne qui s'était mis face à moi avec ses petits copains.

Alors que je souhaite venger Ann, j'aperçois la silhouette de Sio qui se forme dans l'entrée. Celle-ci accourt rapidement pour commencer à soigner notre amie commune. Arrivant à sa suite, je m'accroupie à côté de la Lionne, passant ma main dans ses cheveux. Je ne sais pas vraiment que dire, je n'arrive même pas à parler en fait. Pourquoi c'est arrivé ? Dans quel était avait-il osé la mettre ?! Je ne vois que d'un œil notre amie Poufsouffle se mettre face à Alexander et ses vipères... Elle se démerde bien, c'est vrai... Mais elle est bien trop gentille, bien trop gentille pour un mec comme lui. Ouais... ce mec n'a pas de fierté, n'a pas de raison... En fait, il n'y a qu'une chose à faire pour des personnes comme lui.

« T'inquiète Ann... Je fini un truc et je t'emmène à l'infirmerie... »

Je ne sais pas si elle a entendu mes mots, mais je me relève tout de même, attrapant ma baguette avec ma main droite, la faisant rapidement tourner entre mes doigts avant de me rassurer sur mes prochains mouvement. Puis, en prononçant simplement le nom de ma coéquipière de Poufsouffle, cette dernière s'éloigne. J'enchaîne alors rapidement : un experlliarmus informulé me permet de faire sauter la baguette du Lestrange suffisamment loin pour qu'il ne la récupère pas rapidement. Dans le même mouvement, tout en utilisant cette méthode silencieuse, je fais tomber à genoux le jeune homme par un Locomotor Wibbly. Le rapide enchaînement ne se termine par là, ouvrant alors les lèvres, je prononce cette formule qu'il semble tellement apprécier, dans une ambiance d’exécution. « Everte Statim ! » Je vois alors le sortilège percuter Lestrange, son corps décoller rapidement pour s'écraser contre la première table venue des Serpentards. Alors que j'aurais pu enchaîner avec un second sortilège d'attaque, je ne fais que pointer ma baguette dans sa direction, avançant d'un pas tout en gardant d'un œil les deux groupies qui lui servent de sœur et de fiancée.

« Impur ?! Des moldus utilisaient ce genre de mots y a quelques années pour parler d'autres moldus ! Qu'est ce que ça te fait d'être comme ces gens ? Et tu sais ce qu'ils étaient, Lestrange ? Ils étaient des lâches, des chiens ! »

Peut-être que je devrais rapidement assommer les deux vipères, mais je n'arrive pas à réfléchir, aucune stratégie se forme dans mon esprit, à part les derniers mouvements utilisés. Plus qu'un sort et il sera à l'infirmerie, il aura au moins autant souffert que Annabeth... Si je n'avais pas cette loyauté envers Dumbledore... j'aurais fais bien plus que l'envoyer à l'infirmerie... Tu as de la chance, chien.
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Des griffes et des crocs

En juste le temps d'une caresse tout avait fini par leur échapper. Tout à coup, Iseult était devenue moins lasse de tout cela. Elle se disait qu'enfin, ces semblants d'êtres humains faisaient quelque chose. Elle s'amusa moins lorsqu'on lui envoya un stupide sort qui avait juste le don de vous rendre laid. Cela n'avait rien d'un sort digne de ce nom, mais en voyant l'auteur, la sorcière ne fut pas étonnée. Ce genre de sorts allait bien à ce genre de personne. L'on pouvait leur laisser, c'est petites incantations pour aller faire les mariolles sur les foires. Iseult restait persuadée que leur place était d'être des bêtes de spectacles, comme dans ces vieux cirques où l'on vous fait voir des cadavres de choses répugnantes que l'on croyait inexistante.

Les sorts se firent plus nombreux et l'on se serait cru dans une salle de duel avec pour mot d'ordre : ''Pas de quartier''. Elle le vit surtout dans le regard de son frère. Ses yeux avaient changé lorsqu'elle s'était pris ce sort qu'il avait vite fait disparaitre. Iseult avait conscience de ce qu'Alexander pouvait faire, mais le voir dans une telle colère était plutôt exceptionnel. Elle l'observa passer outre les obstacles et ne faire qu'une bouchée de ces lions. Elle comprit dans sa voix ses envies de meurtres. Il enchaînait les mouvements de baguette jusqu'à exploser intérieurement et lancer ce sort à Annabeth. Cela arracha un léger rire d'étonnement à Iseult, avant qu'elle n'eût un grand sourire. Elle admirait son frère. Elle le trouvait encore plus beau, plus grand, plus fort. Là, elle avait l'impression qu'il représentait à lui seul toute la famille Lestrange. Si leur père avait été là, il aurait sans aucun doute salué la performance de son fils. C'était un vrai chevalier qui venait en aide à sa famille, et cela, contre n'importe quel adversaire. Ses yeux remplis de fierté, elle en oublia presque sa situation de danger. Rester assise à une table n'était pas des plus sécurisant dans cette salle et le sort qui lui frôla le nez le confirma. L'auteur de ce sort ayant fait une fixette sur elle et ne représentant pas un vrai danger au vu de son niveau, Iseult se contenta de prendre un verre en sur la table et de l'envoyer dans le front du garçon. L'archère ne manquait jamais sa cible que ce soit pour une flèche, un verre ou même un sort. Le rouge et or avait lâché sa baguette en hurlant, décourageant Iseult. Cela n'était rien en comparaison de flèches ensorcelées. La sorcière se souvenait de ses premières utilisations. Elle en avait reçu une dans le dos faisant s'affoler toute la maisonnée. Son père lui avait interdit après ça d'utiliser ce genre de flèches, seule. Mais là, il n'était plus question de flèches. Son frère était en danger. Ce gueux de Sullivan avait osé s'attaquer à lui. Iseult ne se préoccupait de personne hormis son frère. Celui ou celle essayant à peine de le frôler n'avait plus à paraître devant elle. Elle ne supportait pas, ne serait-ce le fait que d'imaginer que l'on touche son Alexander. Lui, avait dépassé l'entendement, tout comme cette fille. Iseult n'était pas une grande duelliste, mais elle avait la chance de pouvoir se défendre grâce à des sorts incluant des objets, ça en plus de ses sortilèges de protections que son père avait plus que souhaité lui apprendre. Il fallait protéger sa princesse. Sa majesté eu d'ailleurs une envie irrésistible de lancer un sort interdit, mais elle se résigna. « Volate Ascendere ! » Tel est prit qui croyait prendre. Sullivan n'avait plus qu'à se taire ou se précipiter lui-même dans sa tombe. Iseult n'avait pas une once de pitié envers celles et ceux qui n'allaient pas en son sens. Que cette chose qui la répugnait éprouve une extrême souffrance ou soit sur le point de perdre la vie lui importait peut. Il fallait bien des morts pour conforter les vivants.

En sœur aimante, Iseult se précipita vers son frère et lança sans plus tarder un sortilège de protection qui lui venait de sa mère. « Preasidum Facere ! ». Un mur se forma alors, mettant à l'abri celles et ceux qui se battaient pour la bonne cause, celle des sang-purs. Iseult s'agenouillait à côté de son frère pour lui donner un baiser sur la joue. Elle maintenait en même temps sa protection, le bras tendu, serrant sa baguette de toutes ses forces. « Je ne peux pas te soigner, mais ta fiancée sera très heureuse de le faire. » Iseult eut un pincement de lèvre, mais elle préférait maintenir debout cette protection que de risquer à son frère une blessure supplémentaire. Elle regarda Shaula et espéra que cette dernière comprenait toute l'importance du geste qu'elle allait lui laisser faire. Ce n'était pas anodin de pouvoir bénéficier du consentement d'Iseult pour ce genre de sortilège, mais il était son frère et sa fierté personnelle n'avait pas à le mettre en danger. Lui serrant la main, elle finit par le laisser et se retourna vers ces affreux sangs-mêlés. Elle regarda les quelques membres de sa faction qui selon elle ne donnaient pas tous ce qu'ils pouvaient. Maintenant toujours sa barrière, elle ne put que parler et elle espéra que tous ouvriraient bien leurs oreilles.

« Les lâches et les chiens, ce sont vous, sangs-impurs! Vous êtes à l'origine des pires atrocités. N'oublions pas que ceux qui veulent notre mort ont forgé votre sang ! C'est à cause de vous et de vos ambitions à jouer dans les deux mondes qui font que nous sommes aujourd'hui traqués. C'est une honte que d'avoir à supporter au quotidien la présence de bâtards qui n'ont vocation que de nous trahir. Vous êtes nés pour affaiblir les vrais sorciers et les décimer. Vous devriez tous être envoyé parmis ces moldus et finir tué par la main de vos pairs!»

Iseult avait la tête haute et un visage sans la moindre expression. Elle pensait pourtant à sa mère qu'ils avaient tuée. Comment une si grande nation que celle des sorciers pouvait ainsi se laisser faire ? C'était nul doute à cause de ses espions interne. Ces sangs mêlés qui se faisaient passer pour des victimes alors que tout ce malheur venait d'eux.

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MessageSujet: Re: Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) Des griffes et des crocs (PV Ann, Mede, Sio, Gabi, Alex, Iseult, Shaula, Eury) EmptyMer 8 Avr - 18:27

How to live with it

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Bla, bla, et bla. C'était drôle de voir à quel point ces abrutis de lionceaux étaient bavards. Ils n'étaient dotés d'aucune répartie et ne faisaient que proférer des propos absurdes à longueur de temps.  Cette imbécile de Wintley était probablement la reine des bavardages inutiles, et de la connerie. Elle avait osée se pointer à notre table sans même estimer le risque quelle encourait. Voici une autre démonstration de l'idiotie des Gryffondors, fonçant tête baissée vers le danger, incapables de se servir de leurs minuscules cerveaux pour réfléchir. J'étais certaine qu'une étoile de mer se serait montrée bien plus maligne que Wintley en cet instant. Venir nous provoquer directement n'était pas des plus prudents, surtout lorsque l'on connaissait notre réputation. J'avais déjà sortie ma baguette, prête à lui envoyer un Bloclang en pleine face histoire de la dissuader d'être aussi bavarde, mais Alexander était intervenu avant.  Le beau, le grand, le preux Alexander prenait ma défense en lui assignant un Incarcerem suivit d'un magnifique coup de poing dans l'estomac. Je n'aurais pas fait mieux. Certains allaient probablement s'offusquer du fait qu'il ai frappé directement une "fille", mais moi, je trouvais ça plutôt courageux. De une, parce qu'il ne se souciait pas de se faire traiter de lâche pour s'en être pris à plus faible, et de deux, parce qu'il nous défendait sans même s'inquiéter de qui pouvait être son adversaire. Oh et puis, avec toutes ces femmes qui clament l'égalité des sexes, qu'elles ne viennent pas se plaindre sous pretexte qu'elles sont des filles si elles prennent un coup lors d'une confrontation. Je regardais alors Alexander avec admiration lorsque Dawlish décidait de s'en mêler, tentant de me faire culpabiliser d'un regard froid. Non, cela n'allait pas prendre avec moi. Nous avions beau être en quelque sorte amies, il n'y avait rien qui pourrait me détourner de ma haine envers ces stupides Gryffondors. Pas même elle. Je n'allais pas me laisser faire pour son bon plaisir, encore moins après avoir reçue ce stupide sortilège de Detensaugmento de la part de Wallis. Fort heureusement, mon voisin de table avait vite fait de s'occuper du contre-sort, mais s'était arrêté un peu avant que mes dents retrouvent leur taille original et tout ça, à cause de l'intervention de Wintley. Elle méritait ce qui lui était arrivé, tout comme cette Wallis qui venait littéralement de se faire propulser à l'autre bout de la salle.  J’esquissais un sourire avant de passer moi-même à l'action, pointant ma baguette sur tout ceux arborant un uniforme rouge et or. Un petrificus totalus par ici, un crache limace par là, puis un confundo qui avait rendu ma cible si confuse qu'elle avait fait jallir des flammes bleues de sa baguette pour les diriger sur son ami. Je riais à gorge déployée en admirant le spectacle des gryffondors tombant tour à tour sous mes sortilèges, mais mon rire s'étouffait rapidement dans une expression d'horreur lorsque j’apercevais la baguette de Sullivan lancer un éclair en direction d'Alexander. J'aurais aimé pouvoir le protéger, l'empêcher d'être blesser, ou même prendre ses sorts de plein fouet à sa place, mais j'étais incapable de faire quoi que ce soit. Je restais là, paralysée, le regardant se faire désarmer tandis que mon coeur battait à toute allure. ET BAM. Je me sentais soudainement projetée en arrière, pour atterrir sur le sol quelques mêtres plus loin. Un imbécile avait probablement profité de mon inattention pour me stupéfixer,  mais son sort n'avait pas été des plus efficaces et je n'avais eu aucun mal à me relever. J'attrapais au passage la baguette d'Alexander dans le but de la lui rendre, mais ce dernier n'était plus là. Ce n'était qu'en voyant Iseult se précipiter vers son frère afin de lancer un sort de protection que je le remarquait, me joignant à eux afin d'apporter mon aide. Je grimaçais en voyant son épaule probablement déboîtée : il avait besoin de soin et j'allais m'en charger, qu'Iseult me donne son accord ou non.

— Ne bouge pas.

C'était fou de constater à quel point je pouvais être douce avec lui. J'étais incapable de me montrer froide et sans pitié comme je l'étais habituellement avec la plupart des gens parce que, et bien, il n'était tout simplement pas la plupart des gens. S'il me demandait, je pourrais probablement faire n'importe quoi pour lui, et cela en était même parfois effrayant. Je detestais ce sentiment de faiblesse face à lui, mais je n'y pouvais rien. Je pointais donc ma baguette en direction son épaule, et prononçait alors la formule appropriée. Un "crac" sonore retentissait immédiatement, m'arrachant une légère grimace pendant que l'épaule d'Alexander reprenait sa place d'origine.

— Ah, ta baguette.

Avec un petit sourire que je tentais de camoufler tant bien que mal, je lui rendais la baguette que j'avais garder dans ma main gauche durant tout ce temps. Au même moment, Iseult s'adressait à nos ennemis avec son éloquence habituelle. Au moins, il y avait enfin quelqu'un pour dire quelque chose d'intelligent dans tout ce chaos.

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Des griffes et des crocs

Vous n'avez connu la guerre que de votre petit nuage, je vous interdis de la ramener ici !

La rentré avait fini par arrivé et la cérémonie avec elle. Bien que le statut de la jeune brune avait été augmenté et non pas des moindres, elle avait encore plus à cœur de former des sorciers de qualités. Peu importe si elle les endoctrinait un peu pour leur faire comprendre que les propos sur directeur étaient ceux à retenir, Eurydice avait fait ce choix. Elle le soutenait et il lui rendait finalement assez bien. Eurydice n’était pas le genre de personne peu facile à vivre, non elle était d’un naturel social et souriant qui lui allait très bien dans les bons jours et qui pouvait faire fuir quelques personnes quand elle était d’une humeur massacrante. Ce n’était pourtant pas le cas à ce moment-là de la journée. Elle avait pourtant bien comme et le soir même, Eurydice devait avoir une petite confrontation avec sa maison de Gryffondor pour leur expliquer comment elle allait marcher avec eux durant les années à venir. Car c’était dans ses objectifs de rester le plus longtemps en poste. Car au-delà du confort que cela apportait, Eurydice pouvait veiller sur la jeune génération et protéger ceux dont son père n’avait pas su protéger la famille. Certes, elle lui en voulait moins depuis son arrestation et s’en voulait de ne pas avoir fait partie du groupe l’emmenant vers le Pays de Galles. D'ailleurs, c’est cette pensée qu’elle chassa de son esprit en remettant un drap sur l’aquarium de strangulos, les élèves avaient quitté un à un sa salle de cours pour rejoindre la grande salle o une collation devait être servie ne ce moment même. Elle avait le don de ne pas se rendre dans ce genre de manifestation, certes, elle était professeure, mais un petit bout de tarte n’avait jamais tué personne. Bien qu’un petit plus un petit bout est égal à des petits bourrelets. Et malheureusement, c’était vrai pour elle, comme pour ceux qui ont pour habitude de prendre du poids en mangeant un rien.

La petite brune poussa un soupire en poussant dans son sac quelques parchemins où elle prenait des notes ici et là sur des comportements, des remarques ou bien d’autres notes de choses à faire. Pas tête en l’air pour deux sous, la professeure de Défense contre les forces du mal avait l’esprit trop encombré pour se souvenir de tout ce qu’elle avait à faire. D'ailleurs, tout ceci allait être confirmé par des pas d’élèves courant dans le couloir. Intriguée, elle passa la porte de la salle de classe, arrêtant quelqu’un de sa maison. « Jones ! Qu'est-ce qui se passe par Merlin ? » Le pauvre troisième année eu quelques instants de réflexion, mais Eurydice le pressa en reposant la question la voix bien plus dure et avec un regard jetant des flammes. Les secrets très peu pour elle, ce pourquoi elle n’était pas devenue Langue de Plomb comme le voulait son père. Le morceau une fois sorti de la bouche d’autres élèves venus se joindre à leur ami lui décrocha la mâchoire. Vraiment ? Une petite guerre dans la grande salle, entre Serpentard et Gryffondor. Cela n’aurait pas eu de conséquence grave si seulement une tonne d’enfants s’étaient mis à courir partout affoler. De sa salle du premier étage, elle était la première à pouvoir intervenir surtout que cela semblait venir des enfants de sa maison également. Vivement, elle écarta les gamins devant elle en leur priant de regagner leur dortoir dans le calme et Eurydice enchaîna une course comme elle n’avait plus l’habitude d’en faire. Sa baguette à la main, elle pénétra dans ce qui semblait être un véritable champ de bataille. Ahuri un premier instant, assistant à la fin du discours de la fille Lestrange.

« Maitneant vous calmez vos hormones de Sang pur Lestrange ! » Elle fulminait. Plus extérieurement qu’intérieurement en jetant plusieurs expelliarmus à destination des baguettes des personnes encore debout. Et consciente qui plus est. Elle fut surprise de voir Sullivan fulminant lui aussi et que Dawlish soit là comme un rond de flan sans aucunes blesses apparente alors que le reste semblait avoir été touché par divers maléfice. Elle hurla : « Je ne sais pas qui m’a collé une bande d’empotés dans cette école. Black ! Lestrange ! Vous menez votre compagnon à l’infirmerie. Dalwish, vous remontez dans votre dortoir et que ça saute. On n’a pas de temps à perdre avec vos conneries. Vous savez que c’est la guerre dehors, alors vous allez tous me faire le plaisir d’arrêter vos guerres internes. C’est bien clair ! » Après avoir scruté du regard les Serpentard, Eurydice passa son regard sur la partie opposée en ajoutant tout aussi froide et amère : « Et vous là-bas ! Sullivan, Wintley ou encore Wallis ! Ne croyez pas que vous n’en prendrez pas pour votre grade, vous me décevez tous énormément. » Elle accourra près du corps semblant inanimé de la Gryffondor et préfète, les sept baguettes dans sa main de libres. Tâtant son pouls à niveau du poignet, elle s’autorisa un soupir de soulagement sachant que sa protégée avait la vie sauve malgré l’état dans lequel elle était. Tout en furie, c’est à ce moment-là que le reste des professeurs commença à arriver, se plaignant à leur tour. Quand elle demanda à Gabriel de prendre la relève avec Annabeth ajoutant à l’adresse de tous les fautifs. « Dix-neuf heures dans mon bureau tous. J’ai bien dit tout le monde ! » Le regard froid, elle prit Wintley par les épaules et suivit de près Gabriel et Annabeht pour montrer à l’infirmerie. Laissant aux autres directeurs de maisons le loisir de s’entretenir avec leurs élèves.

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