Je m'appelle Annabeth Jane Wallis, j'ai 16 ans et je suis une sang-mêlée. Je suis née à Édimbourg le 14 avril 1933.

Je suis actuellement à Gryffondor en sixième année. J'ai choisi pour matières optionnelles l'Etude des Runes et le Duel.

Mon amortentia sent le chocolat et l'orange, mon épouvantard prend la forme d'unserpent et mon patronus celui d'une biche. Je possède une british-shorthair nommée Mysha.

J'ai choisi Elizabeth Olsen pour me représenter.

Le soleil répandit ses rayons doux à travers le fin rideau de la chambre d’Annabeth et de Sarah. La joue de la semi-vélane se réchauffa doucement et ses paupières lourdes s’ouvrirent sur la lumière. La cousine d’Ann dormait encore à point fermé mais Ann, elle, sortait d’un cauchemar répugnant et tout à fait désagréable. L’image inventée de son père se faisant pendre devant une foule enragée la hantait toutes les nuits depuis que la nouvelle était tombée, et sa mère elle, était introuvable. Sans doute avait-elle fui le pays, égoïste et seule. Jamais elle n’avait eu la fibre maternelle, en tant que Vélane, et jamais Ann n’avait bénéficié de son amour comme son père l’avait eu. Sa perte, pourtant, était tout aussi terrifiante. L'écossaise avait, de plus, le moral à zéro. Michael l’avait jetée au début des vacances et les problèmes de William l’atteignaient comme jamais. Car elle le comprenait, plus que quiconque. Son oncle et sa tante étaient bienveillants, mais l’inquiétude avait durci et creusé leurs traits, blanchi leurs cheveux. Annabeth le voyait, de jours en jours, le village autour de Pré-au-Lard ne cessait de grandir, les blessés arrivaient toujours plus nombreux dans l’hôpital de fortune. A la radio clandestine sorcière, des noms défilaient dans les bouches. Nés-moldus, sang-mêlés, sang-purs, tous à la même enseigne. Même le ministre de la magie était introuvable. La jeune femme s’était souvent demandé comment Mary Seymour pouvait contenir autant de haine en elle, tout comme Jedusor qui répandait ses principes racistes autour du village. Et plus sa langue crachait de venin, plus les villageois envisageaient les représailles comme la bonne solution.

Ann avait de plus en plus peur mais elle ne voulait en aucun cas le montrer. Elle savait que certains profiteraient de cette peur pour faire flancher ses principes, car elle ne voulait en aucun cas la guerre. Pas davantage de boucheries. Et surtout, ses principes s’effritaient déjà. Parce qu’elle ne considérait plus tout à fait une certaine personne comme un réel ennemi. Excédée, elle descendit au rez-de-chaussée et se prit à entendre une conversation alors qu’elle atteignait l’avant-dernière marche des escaliers. Ses tuteurs discutaient, sur l’avenir de leurs filles, car Ann était tout comme. Ils parlaient des sortilèges impardonnables, des rumeurs qui couraient déjà, du fait qu’on voulait lever l’interdiction sur leur utilisation. Prise d’un frisson de dégoût, Ann s’installa sur une des marches des escaliers, pensive. Il ne manquerait plus que ça pour que tous les nés-moldus et certains sang-mêlés finissent un pied dans la tombe. Pourtant cela semblait tellement rationnel dans la bouche de beaucoup… L’écossaise se sentait dégoûtée du monde qui l’entourait. Trop de morts, trop d’erreurs répétées… Ann perdait la foi, de plus en plus. La seule chose qui la maintenait debout, c’était sans doute son combat contre les sang-purs au sein des couloirs de Poudlard.

Sarah descendit les escaliers à son tour sur la pointe des pieds et s’installa à côté de sa cousine, avant de poser la tête contre son épaule d’un air las et fatigué. Elles avaient déjà eu de multiples conversations, sur la façon dont elles s’en sortiraient. Ann avait des principes très clairs que personne ne pouvait changer, elle était un peu comme son père, Sarah elle, était plus effacée, tout ce qui lui importait, c’était la sécurité de sa famille. Elle se considérait encore trop jeune pour parler de politique. Sa cousine ne pouvait lui en vouloir, elle ne voulait pas que Sarah subisse la même chose qu’elle. Elle était encore bien jeune mais avait pleine conscience de la responsabilité de ses actes : Si elle tombait, elle le ferait seule. Bientôt, ce genre d’instant de calme, d’attente, manquerait cruellement à son quotidien. Si le monde sorcier était en guerre contre les moldus, il entrait également dans une guerre civile qui atteignait son apogée à Poudlard. Les élèves n’étaient pas tous des adultes qu’ils étaient déjà endoctrinés. Annabeth le savait bien, c’était dans ce genre de situation de crise que les dictatures prenaient tout leur sens.

Mary Seymour, Tom Jedusor, Albus Dumbledore… Son monde ne tournait plus rond du tout et plus que jamais, elle se sentit seule. Seule dans son illusion utopiste de la paix.

Je m'appelle Milly, j'ai 21 ans et j'ai découvert Hogwarts Reverse grâce à Raptor Jésus.

Je voudrais dire au staff que la sainte pelle est toute puissante et que je bois mon thé par le nez et que sur le forum Validé.

On va voir comment tu défends les couleurs de notre maison, bon jeu Annabeth !

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Te voilà donc parmi les Gryffondor ! Amuse-toi bien ! ♥