Sujet: Du venin dans le sang [Aelig & les Velrose] Dim 16 Sep - 22:11
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Messages : 18 Date d'inscription : 16/01/2018
Aelig Fearg
Sujet: Re: Du venin dans le sang [Aelig & les Velrose] Dim 23 Sep - 22:00
La dernière demeure de était aussi triste et grise que la bâtisse familiale dont avait hérité Abigaël. Arielle le pensait réellement. Vêtue de Noire, elle avait regardé le tout, tentant de verser le moins de larmes possible alors que tous s’étaient entendus pour se tenir la main durant cette épreuve difficile. Il y avait dans la tête d’Abel la vengeance, dans celle d’Arielle des questions. Abigaël était psychiquement touché, Alexander réfléchissait trop et Abel était comme toujours ce sang chaud italien qu’on ne pouvait pas retenir. De pouvoir lire en eux comme dans un livre était un secret, il n’y avait que feu son grand-père et ses parents qui avaient vent de cette particularité. Elle se cachait sur le fait qu’elle les connaissait trop bien pour ne pas savoir lire au fond de leur regard. Tout le monde allait finalement pâtir de ce décès et même si elle pouvait être certaine que tout le monde recevrait les soins nécessaires, elle avait longtemps pensé aux conséquences ou bien aux secrets qu’ils pourraient découvrir. Il n’avait pas fallu longtemps pour que tout le monde se retrouve. Tous les quatre s’étaient au moins mis d’accord sur un point. Fearg devait parler ou donner des informations quoiqu’il arrive. Oh, personne n’était stupide, tout ce qui concernait le département des mystères pourrait le bloquer à jamais. Mais Arielle pouvait croire que ça serait différent si elle y allait avec Alexander et Abel. « Parce qu’il faut bien que j’aide de temps en temps. » L’accent chantant un peu niait et la condition physique d’Abigaël avait permis à l’italienne d’obtenir l’accord du nouveau chef de famille.
La cape grise sur les épaules, le vent d’Azkaban le fait frissonner, tout comme l’aura de mort qui règne sur cette prison on ne peut plus légendaire. L’Italie aussi avait sa prison. Mais elle était loin d’être aussi austère que celle de la Grande-Bretagne. Il avait fallu passer divers contrôles, divers supplices de prisonniers ou encore éviter le plus possible les détraqueurs. L’épreuve était de taille. Mais les patronus de certaines aurors avaient eu au moins le mérite de les faire avancer vers cette immonde vermine. Elle lâche à l’auror à leur côté, baguette tendue. « Oh, ne vous inquiétez pas. » Le sourdinam lancer aurait bien le mérite de rendre cette conversation privée pour le coupable et la partie civile. « Tiens, tiens, tiens... Si je m'attendais. Enfin sortis de vos lits de mort pour me rendre une petite visite ? » Elle se crispe et serre une de ses mains contre les barreaux. Alors qu’Abel passe déjà sur l’offensive. « C’est loin d’être une visite de courtoisie Fearg ! » Mais il s’en doutait alors qu’Arielle cherche un contact visuel pour aider le plus possible son esprit à chercher des réponses. Mais il est bloqué. Totalement bloqué. Elle murmure un juron en langue maternelle. Elle recule et croise les bras sous sa poitrine. « Tu es malin, mais pas désintéressé, n’est-ce pas ? C’est Jedusor qui t’a demandé de le faire ? Parce qu’une provocation qui fait sortir les salariés du département des mystères, c’est petit… Grotesque même. » Ce genre de personne était entraîné, comme les autres membres du ministère qui détenaient des informations confidentielles. « Et si tu ne peux pas parler, on te fera écrire Fearg. Jour et nuit jusqu’à savoir pourquoi t’as fait ça. » Elle se retient d’ajouter crevure. Mais elle n’en pensait pas moins.