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(sigil&lysandre) more

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MessageSujet: (sigil&lysandre) more (sigil&lysandre) more  EmptyLun 10 Sep - 1:56

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Nobody can turn you into a slave unless you allow them. Nobody can make you afraid of anything, unless you allow them. Nobody can tell you to do something wrong, unless you allow them. God never told you hurt or kill another, man did. So why is man your god, and not the Creator?


Le souffre et la poudre, voilà ce qui l’entoure finalement. Il cherche de ses yeux azurs une forme, sombre, une ombre finalement, c’était trop demandé de pouvoir distinguer quelque chose ici. La poussière, la fumée et même l’odeur du sang lui remontent dans les narines. Il est vraiment hors de contrôle, ses pas le menant un peu partout sur cette terre battue, ce genre de no mans land qui rappelait ce qu’il avait pu voir dans les rues de Londres lors de la guerre moldue. Des bombardements, des cris des tirs. Tout s’emmêle dans sa tête. Puis les cris, aigus, suppliants, il passe bien à côté de blesser, il y’ en a des dizaines voire plus que ça. Il n’arrive pas à croire qu’il court encore sur un champ de bataille qui n’a rien à voir avec le sien. Jusqu’à apercevoir cet uniforme brun et les cheveux blonds qui pendent vers le sol. Corps inerte qu’il reconnait entre mille. Il avait eu raison de s’inquiéter. Les sorts partent dans son dos, il court, trébuche, tombe et le moldu ne s’arrête pas. Rien ne semble pouvoir l’arrêter pas même un immubilus qui sort de la propre baguette du Rosier. Il s’époumone à hurler son prénom. Alecia ! Alecia. Cri du cœur, mais il n’arrive à rien, rien du tout. Il ne sait que courir vers un corps inconscient qu’il ne rattrape pas, qu’il ne rattrapera jamais. Finalement à bout de force, il tombe face contre terre, un moldu retournant son corps. Les coups pleuvent. Il ferme les yeux. À quoi bon.

« Sigil ! Oh Sigil ! » Le candidat ouvre brutalement les yeux, le souffle court et le visage trempé de sueur, même ses boucles blondes vénitiennes sont trempées et ne ressemblent plus à grand-chose. Il est tendu, bien plus que tendu, même ses ongles sont enfoncés dans le velours d’un vieux fauteuil de l’appartement. Il ne sait pas où poser le regard, il cherche un point de repère, il cherche Roseline sans doute. Mais elle n’était pas là, elle était partie elle aussi faire, il ne sait quoi, jusqu’à capter le même regard que les siens. Des iris on ne peut plus identiques. C’était ce qui le fait se calmer, il faut de longues minutes, il faut plus que des minutes, peut-être une heure où cette main d’albâtre lui caresse le dos des mains pour le rassurer encore et encore. Sigil, il n’est pas dans son état normal, il n’y est plus depuis des jours. La frustration, la colère la rage, ça le ronge, comme ce cauchemar qui revient en boucle dès qu’il ferme les yeux. Mais on lui avait conseillé le repos. Le repos qui n’avait pas l’effet escompté. Il devait bouger, il avait envie d’agir, de bouger de faire quelque chose, mais par où commencer ? Il ne savait pas lui-même, même Albus n’avait pas eu le temps de le recevoir afin d’examiner les souvenirs d’Astarosh avec lui. Il ne doutait même pas que le directeur les a déjà visionnés quand il l’avait vaguement rencontré au château. Le repos est le salut des braves. Voilà ce qu’on lui avait dit. Les blessures semblaient parties sur son physique, mais Johann ne pouvait pas faire grand-chose pour sa culpabilité, son incapacité d’être utile dans ce genre de situation. Tout reposait sur ses épaules, un fardeau tout désigné, son combat s’était d’avoir le contrôle du Ministère avec les autres, pas de se battre physiquement, mais il n’arrivait pas à rester inactif, un lion en cage voilà ce qu’il était. « Sigil, respire. » C’est un mauvais rêve, il le savait bien, mais un rêve qui avait été trop réel, un cauchemar dont il n’avait pas pu se réveiller le jour où il aurait dû.

Il s’agenouille devant elle. La serrant contre-lui. Lysandre était une sorte de fantôme dont on ne prononçait pas vraiment le nom. Si on voyait dans la gazette des articles signés L. Rosier. Elle était toujours en vadrouille, le sang-froid et son attitude stricts faisaient d’elle une personne presque inaccessible qui savait se faire invisible pour être la meilleure des gens lambda dans les rues de Londres, aller à la pêche aux informations pour une journaliste de sa trempe, c’était presque une insulte. Leurs cheveux se mélangent, ajoutant à Sigil des mèches blondes, alors qu’elle prend un peu de roux dans son carré impeccablement coiffé.

Journaliste, femme d’affaires, investisseur dans l’immobilier moldus et magique à travers le monde. Elle n’était rien d’autre que sa sœur, sa moitié, la personne qui avait partagé avec lui le même ventre durant neuf longs mois. Ils se complétaient bien plus que des époux pouvaient se compléter. « Lysandre. Tu es revenue. » Il la sert contre lui pour sentir son parfum, pour se rassurer. Elle était l’inverse de Roseline, plus forte, plus stricte, moins naïve, mais elles avaient toutes deux leurs forces de caractère. Là où Rosie ne pouvait appliquer que des bandages, Lysandre recousait ses blessures. Là où il avait besoin de douceur, il allait voir Roseline, là où il avait besoin d’un coup sur les doigts, il cherchait Lysandre. « Toujours. » Elle revenait toujours. Au-delà de tout, c’était l’âme qui était liée. Et les émotions qui traversaient l’hériter n’étaient pas des plus joyeuses, comme des plus futiles. C’était fort, ça faisait mal, il saignait de l’intérieur, mais rien ne le faisait remontrer. Pire qu’un chiffon abandonné dans un coin de cuisine. Il était méconnaissable. Le candidat tant attendu de Dumbledore et Velrose. Ah. Pâle copie de lui-même en vérité.

Il savait, quand il repose les yeux sur Lysandre, ses cheveux blonds, son regard azur, qu’il était tombé si bas qu’elle avait dû s’inquiéter de son état. Et la gifle atterrie sur sa joue. Les lèvres pincées de la sorcière parlent pour elle. Et il la sent cette inquiétude qu’elle ressentait. L’inquiétude qu’il avait lui-même fait grandir en elle à cause de sa rage, de sa colère, de sa résignation. La négativité qu’il n’y avait jamais dans son âme, celle qui prenait racine dans les moments les plus sombres. Il tente d’ouvrir la bouche, mais elle le coupe. « Pas un mot ! Une seule parole et je te rends muet pour le reste de la semaine. » Le ton était donné, elle était sèche et amère. Elle s’inquiétait pour celui qui était et qui serait toujours son tout. Ils se l’étaient promis à des conditions que seuls ceux dans leurs cas pouvaient comprendre. Ce n’était pas fait à la légère. Et Lysandre, elle refusait de vivre une demi-vie à cause de son frère qui se laissait aller à la culpabilité et à la non-action. Sigil n’était pas comme ça, il ne l’avait jamais été. Et aujourd’hui, ça n’était pas le jour où il devait l’être.

« Rends toi compte de ta place nom d’un chien ! Commence-t-elle. Résigné à être comme un pantin de bois abandonné sur une étagère de note chambre au manoir de Manchester. Tu es ridicule, aussi risible que cet avorton qui vous mène la vie dure. » Il n’a même pas la force de sortir ce genre de regard désolé qu’il aurait sortir pour arrêter son sermon, non, elle est en colère, il le sent bien et rien n’aurait le pouvoir de l’arrêter. Pas même ses propres émotions. « Inadmissible, c’est délirant de te voir réduit à l’état de fantôme parce que tu as échoué une fois. Qui me disait toujours, qui si ce n’est toi, que rien ne venait tout cru dans le bec d’un hibou. Bouge-toi Sigil, elle ne reviendra pas si tu ne vas pas la chercher. » Les yeux ronds, il la regarde. Comment ? « Crois-tu seulement, un instant que je ne l’ai pas sentit ça. Depuis des années, depuis des années, il fallait que tu t’en rendes compte ces dernières semaines. On n’aime pas quelqu’un de mort. » « ASSEZ ! » Hurle-t-il finalement dans le salon vide de monde, hormis d’eux. Mais elle ne s’arrête pas pour autant. « Assez ?! Tu crois que ta colère va m’arrêter dans ce que j‘ai à te dire. Tape dans la butte comme on l’a toujours fait. On est invincible Sigil, invincible et ce ne sont pas des moldus qui vont nous arrêter. Tu es la personne que le monde magique attend, drôle, droit dans ses bottes, innovant d’idées. Si tu ne la sauves pas j’ajouterais lâche à la liste de tes qualificatifs ! » De quoi le faire réagir assez pour qu’il se mette sur ses deux jambes et commence à tourner dans la pièce en quête de chose à se mettre sous la main.

La colère était forte, autant qu’un amour qu’il n’avait pas eu le besoin de mettre en avant. Chaise table, bibelots, vases, assiettes ou verres. Tout y passe et le salon-salle à manger d’ordinaire si propre n’est plus que l’image métaphorisée du champ de bataille de ses rêves. Lysandre s’est remis debout, un air satisfait sur le visage. Son frère, c’était une grenade, il fallait la dégoupiller pour la mettre en marcher. Chose que Roseline ne savait faire qu’en ramenant des garçons à la maison. Ou même elle. « JE NE SUIS PAS UN LÂCHE. » Tonne-t-il. Il est orageux et ça se lit dans ses yeux. Mais est-ce qu’elle a peur Lysandre ? Pas le moins du monde, lui faire du mal, c’était se faire du mal pour Sigil, ça avait toujours été ainsi. « Elle est mon tout, la chose que j’ai cherché depuis des années et j’ai pas été foutu de faire quoi que ce soit par respect, stupidité ou je ne sais quel sentiment inutile qu’on garde en nous Lysandre. Je l’ai abandonnée et laissée là parce que je dois être le sorcier parfait pour tout le monde ! Je ne veux pas l’être pour tous, je veux l’être pour elle. JUSTE POUR ELLE TU ENTENDS ! » Ça tombait sous le sens ce genre de chose, ce genre de phrase qu’il gardait au fond de son cœur. « Je n’ai besoin que de toi, Rose et d’elle dans ma vie pour être complet, pour survivre à toute cette merde. Et ils me l’ont pris. On m’a pris ce qui comptait. Je ne peux pas rester là. » Il devait agir, le loup blessé dans sa cage, Lysandre venait d’en casser les barreaux.

Il vient la serrer contre elle. Comme une raison de vivre. Alecia n’était plus là, mais elle était revenue, il voulait qu’elle reste, qu’elle voie ce qu’il pouvait accomplir. « Je te le jure Lysandre, je le jure devant Merlin, Morgan, toi et devant Dieu. » Le silence est palpable morbide. « Je la trouverais et je la sauverais. » Il ne rigole même pas cherchant la sécurité de sa gorge. « Je leur ferais subir mes souffrances. Et je les tuerais. » Soldats, moldus femmes, enfants, hommes, tous ceux qui lui avait pris. « Tous. Je les tuerais tous pour ce qu’ils ont fait. »


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Sigil Rosier
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Sigil Rosier
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