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Quand savoir rend le monde moins attrayant.

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MessageSujet: Quand savoir rend le monde moins attrayant. Quand savoir rend le monde moins attrayant.  EmptyMer 29 Avr - 20:36



Quand savoir rend le monde moins attrayant


Feat Alexander




Plume en main, Iseult écrivait une jolie lettre à son paternel. Elle n'y avait inclus que de bonnes nouvelles –parfois inexistantes – afin de ne pas aggraver le mental fragile de monsieur Lestrange. Elle avait perçu, même dans sa lettre, que son père n'avait plus toute sa tête. Il passait d'un propos à un autre, avait des idées saugrenues sans parler de son écriture. La jeune sorcière avait du mal à reconnaître celui qui l'avait vu grandir. C'était comme s'il s'effaçait de jour en jour. Dans sa lettre, elle avait fait quelques illusions à certains de leur bon souvenir. Elle voulait qu'il se souvienne de qui il était à cette époque. Elle pensait, peut être naïvement, qu'il pourrait redevenir comme avant.

Elle termina sa lettre par quelques mots qui reflétaient l'amour qu'elle avait pour lui et signa ''Votre princesse, Iseult''. Pliant sa lettre, elle eut comme un pincement au cœur. Elle voulait donner à son père plus qu'une simple lettre. Sa place n'était pas à Poudlard. Sa place était chez elle à épauler son père pour faire en sorte que la famille Lestrange reste puissante. Elle connaissait les règles pour les avoirs étudiés aux côtés de son père. Si les choses continuaient ainsi, la branche principale des Lestrange serait reléguée au second plan. Son frère se désintéressant de ces choses, Iseult se demandait si elle ne ferait pas mieux à se hisser à la tête de la famille.

Sur cette pensée, Iseult posa sa lettre sur son bureau et regarda un instant par la fenêtre. La nuit était déjà tombée et la lune déjà bien claire. Elle enverrait sa lettre demain matin pour que son père puisse la lire en déjeunant, s'il déjeunait encore. Elle ne pouvait savoir ce qu'il faisait seul dans leur si grande maison. De retour, Iseult obligerait un des elfes de maison à lui envoyer des comptes-rendus détaillants les journées de son père. Cela aurait peut-être le don de la rassurer.

Regardant l'heure sur sa petite pendule, Iseult décida qu'elle irait attendre son frère dans la salle commune. Il reviendrait bientôt de sa ronde et c'était l'occasion de l'avoir pour elle seule. Essayant de faire le moins de bruit possible, elle se déshabilla pour mettre une belle nuisette transparente avant d'enfiler une robe de chambre vert émeraude en satin. Le dortoir était silencieux, tous devaient dormir à poings fermé. Il n'y avait que Percy pour observer avec intérêt les mouvements de sa maîtresse. Elle lui faisait d'ailleurs signe de la suivre avant de se rendre dans la salle commune où il n'y avait pour vie que le feu de cheminée. Elle s'installa alors en face de lui, sur le canapé. Elle avait allongé ses jambes sur le côté pour ne pas que ses pieds soit en contact avec le pavé gelé, laissant son chat venir s'allonger le long d'elle.

Caressant Percy, qui ronronnait à s'en déboîter la mâchoire, Iseult se demandait quand son frère allait faire irruption dans la salle. Il n'y avait que pour Alexander qu'elle faisait ce genre de chose. Attendre, n'était vraiment pas son fort, mais au moins cela lui permettait de mettre certaines de ses idées en place. 
 



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MessageSujet: Re: Quand savoir rend le monde moins attrayant. Quand savoir rend le monde moins attrayant.  EmptyJeu 30 Avr - 12:43


Quand savoir rend le monde moins attrayant
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Les joies secrètes étaient peut-être les meilleures que l’on pouvait avoir, il n’y avait pas forcément d’autres joies. En fait depuis cette petite bataille dans la grande salle. Alexander allait et venait, ses pensées diriger par d’autres sentiments que celui de la gloire de sa famille. En effet, il avait un peu délaissé Iseult depuis une semaine. En fait, il ne savait plus vraiment où il en était, sa vie était un merdier sans nom, il ne savait plus où donner de la tête. En fait, c’est pour cette raison qu’il avait préféré éviter un tant soit peu Iseult. Il ne voulait pas la blesser pas lui dire qu’il avait rompu sa promesse. Il ne pouvait plus aimer qu’elle seule. Il devait tenter d’être un hérité. Il avait décidé de l’être. Il avait essayé d’aimer Shaula, il essayait encore, mais le fait qu’ils se soient donné l’un à l’autre… Cela avait été un tournant dans la relation entre le Lestrange et la Black, sans que personne ne le sache vraiment. Mais personne n’était encore au courant de l’autre chose qui le bouleversait. En fait, ce baiser avec Annabeth Wallis l’avait perturbé. Il désirait la Gryffondor, pas de la même passion qu’il avait déjà désiré sa jumelle. Mais Alexander avait ce genre de passion ardente en lui, cette envie de dépasser les interdits. De faire ce qu’il voulait comme la lionne lui avait conseillé. Sortir des sentiers battus. Alors qu’il y a quelques mois, il aurait tout plaqué pour montrer au monde qu’il n’aimait qu’une seule et unique femme. Aujourd’hui, il était perdu entre trois et aucune d’entre elles ne le savait. Il avait l’impression malsaine d’être dans des sables mouvants ne sachant pas laquelle d’entre elles l’aiderait à sortir de là.

Alors qu’il réprimait un couple se cachant dans un passage secret, il ne sut pas vraiment s’il avait ce droit de les interrompre dans leur élan. Mais qu’importe. Ils n’avaient pas à être là et ils le savaient tout aussi bien que lui. Montre au poignet, Lestrange se dit que finalement ça serait la dernière remontrance de la nuit, mais il resta un peu plus longtemps là dans un couloir sombre menant dans leur grotte de salle commune. Laissant aux deux préfets et à Shaula l’occasion de rentrer avant eux, qu’il puisse resté seul avec lui-même en arrivant dans la salle commune et aller devant la cheminé comme il aimait le faire habituellement dans ses grands moments de solitude. Il n’arrivait plus à regarder aucune de ses femmes dans les yeux et quand il se forçait, il éprouvait de la honte, de la culpabilité et de la haine envers lui-même. Comment pouvait-il jouer ainsi avec les femmes alors que sa mère lui avait souvent répété qu’une femme était une fleur fragile qu’on ne pouvait pas tromper indéfiniment. Si seulement, elle avait su ce qui se passait entre ses enfants, Morgana Lestrange aurait été horrifiée de l’apprendre. Il ne voulait même pas penser que là où elle était désormais, elle devait être au courant et le maudire comme étant celui qui avait perverti sa pauvre petite fille. Alexander soupira et reprit sa marche, silencieux et calme d’apparence, alors que la tempête faisait rage en lui. Prononçant le mot de passe devant ce mur de pierre humide, la chaleur, douce et réconfortante de la salle commune eut le don de l’apaiser lentement.

Il desserra sa cravate et comme il l’avait prévu ne prit pas la direction des dortoirs, attrapant un ouvrage au hasard posé là où il l’avait laissé avant de partir. Alexander l’ouvrir pour en lire les premiers mots. Mais en regardant où il marchait, il reconnut cette femme au même sang que le sien. Iseult se tenait là, désirable comme elle l’était toujours dans ces moments-là. Mais ce pincement au cœur qu’il ressentit, il savait qu’elle le ressentait également. Les jumeaux avaient ce don de tout savoir de l’autre en un clin d’œil et la nuit, l’aîné des Lestranges avait bien du mal à cacher ce qu’il ressentait comme durant la journée. Il s’avança cependant vers elle, poussant son cher Percy au sol, alors que le chat cracha sur lui. Ce Petit prince n’était jamais bien content de laisser Iseult seule. C’était une bête aimante et bien plus fidèle que lui à ce moment-là. Pourtant, il s’assit près de sa sœur, caressant ses jambes nues du bout des doigts, il savait que ça aurait le don de lui faire plaisir, alors qu’il regardait les mains fines d’Iseult. Finalement, il se délaissa de sa cravate et de sa robe de sorcier, plus détendu après quelques minutes à toucher sa peau, il demanda doucement : « Est-ce une surprise que tu me fais ? ». Il savait être doux, c’était même la seule personne qui savait qu’Alexander Tristan Lestrange avait un bon fond, ce fond qu’il cachait tant bien que mal. Alors, il se penchât lentement vers elle, lui donnât un baiser sur le haut du crâne, il ne pouvait pas l’embrasser ici pas à la vue de tous, du moins de tous, il n’était même pas sûr qu’il y avait quelqu'un, mais, il le ferait sous peu.
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MessageSujet: Re: Quand savoir rend le monde moins attrayant. Quand savoir rend le monde moins attrayant.  EmptyVen 1 Mai - 17:37



Quand savoir rend le monde moins attrayant


Feat Alexander




Le temps s’écoulait lentement et Iseult désespérait de voir un jour son frère. Elle pensa qu’il devait avoir trouvé des sorciers adeptes du mur. Elle en eu un sourire. Elle n’aurait pas aimé être surprise à l’heure du couvre-feu par Alexander -s’il n’avait pas était son frère-. Elle l’imaginait leur faire peur, rien qu’un peu et leur enlever des points. Il avait cette réputation de méchant serpentard, tout comme elle, alors qu’il était si adorable lorsqu’on le connaissait bien. Il avait de charmantes attentions pour elle et devenait presque fragile. Elle aimait ça chez lui. Il ressemblait à leur mère. C’était peut-être pour ce côté qu’elle était amoureuse de lui. Au début, elle avait pensé que c’était un amour fraternel fort, sans compter qu’ils étaient jumeaux. Mais lorsqu’elle avait posé pour la première fois ses lèvres sur les siennes, elle avait su que non. Elle l’aimait, mais ils n’en avaient pas le droit. Ils jouaient avec l’interdit, mais aux yeux d’Iseult cela n’était en rien un crime. Son cœur était pour son frère et pas un autre. Elle savait qu’elle aurait à se marier avec un autre, mais cela ne lui donnait pas de regret. Elle se marierait avec n’importe qui, du moment qu’elle pouvait rester non loin de son frère. Personne n’irait soupçonner ce qu’il se passait entre eux. Des yeux extérieurs ne pouvaient envisager le quart de leur amour.
Il n’y avait que Percy qui aurait pu témoigner. Il était comme un gardien de leur secret. Ce n’était qu’un chat, mais Iseult avait un profond attachement pour cet être ignorant les choses de la vie. Elle l’enviait parfois. Elle le regardait tourner sur lui-même, ronronner, profiter de ses caresses. Ses journées à lui ne se résumaient qu’à dormir et suivre sa maîtresse. Il n’avait pas à essayer de maintenir une famille à son apogée. Cependant, elle ne lui enviait pas sa dépendance. Il dépendait d’elle. Iseult ne voulait dépendre de personne. Elle voulait pourvoir faire ce qu’elle avait à faire sans rien devoir. Ne pas demander permission. Elle n’en bénéficierait jamais totalement, mais elle avait déjà un avant-goût aux côtés de son père.

Dans ses pensées, Iseul ne remarqua pas tout de suite que son frère était rentré dans la salle commune. Elle entendit des pas, des mouvements puis un sentiment étrange la parcouru. Elle en grimaça et se demanda ce que ce pouvait être. Ce fut comme si elle avait mal au cœur. Cela n’était pas une maladie, c’était comme si une pierre écrasait sa poitrine. Voyant le visage de son frère elle sourria et fit comme si de rien n’était. Elle fit une dernière caresse à son chat avant qu’Alexander ne prenne sa place et vienne poser ses doigts sur elle. Il faisait glisser ses phalanges sur ses jambes. Elle en frissonna. C’était une sensation qu’elle adorait et cela faisait quelque temps déjà que celui qu’elle aimait n’avait pas eu un tel geste pour elle. Le regardant retirer sa cravate et sa robe de sorcier, elle se redressa légèrement. Elle le trouvait beau, trop même. C’était pour cela que toutes les filles s’amourachaient de lui. Iseult en était presque maladivement jalouse, mais elle devait lui faire confiance. Il lui avait promis qu’il n’aimerait qu’elle.

« Est-ce une surprise que tu me fais ? »

Laissant son frère venir poser ses lèvres sur son front, Iseult se demanda si c’était ou non une surprise. Elle n’en savait trop rien. Elle savait juste qu’elle avait besoin de voir son frère. Il lui manquait. Depuis plusieurs jours, ce fut à peine s’ils s’étaient vraiment parlé. Ils s’échangeaient des regards et des sourires, mais pour la jeune sorcière ce n’était pas suffisant. Il était là, mais sans l’être vraiment. Elle pouvait sentir son parfum, entendre sa voix, mais elle voulait pouvoir le toucher. Elle voulait pouvoir parler avec lui en tête-à-tête pour laisser son cœur s’exprimer.
Se rapprochant d’Alexander, elle passa ses mains autour de lui pour le prendre dans ses bras. Elle blottissait son visage le long de son cou pour respirer son odeur. Elle appréciait de pouvoir sentir le torse de son frère se soulever à chaque inspiration. Elle avait fermé les yeux pour apprécier ce moment et c’est presque dans un murmure qu’elle lui parlait.

« Je voulais que nous ayons un moment rien qu’à nous…mais… »

Iseult grimaça de nouveau et levant la tête, elle regarda dans les yeux de son frère. Quelque chose n’allait pas. Elle posa une main sur son cœur, toujours dérangé par une pierre invisible. Elle comprit alors que cela venait de son frère. Étant jumeaux, Iseult pouvait ressentir les émotions d’Alexander et inversement. Ils ne pouvaient que difficilement se mentir ou avoir des secrets. Là, Iseult percevait que son Tristan était différent.

« Qui y a-t-il ? Tu n’es pas comme d’habitude. »

Elle s’éloigna un peu plus de lui attendant une réponse, mais elle glissa tout de même ses doigts entre ceux de son frère. Elle le regardait dans les yeux. Elle avait les moyens d’aller chercher elle-même une réponse, mais elle ne le voulait pas. Alexander ne lui mentait jamais. Il ne le pouvait pas.
 



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MessageSujet: Re: Quand savoir rend le monde moins attrayant. Quand savoir rend le monde moins attrayant.  EmptyLun 29 Juin - 0:37


Quand savoir rend le monde moins attrayant
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

La nuit avait fait son œuvre, alors que les quelques poissons qui peuplaient le Lac noir passaient devant les fenêtres de la salle commune des verts et argent, la tension montait de plus en plus dans le cœur torturé du Lestrange, très franchement, il ne savait pas vraiment comme appréhender sa sœur, il ne savait pas comment il pourrait faire pour avouer ce qu’il avait fait avec Shaula. Le baiser dans la salle de bain des préfets quant à lui devait rester le plus que possible secret. Malgré le don de sa sœur, Alexander allait devoir user de mensonges et de ruses envers cette moitié de lui-même qu’il n’avait que très peu trompée. C’était quelque peu étrange de faire cela, c’était un peu étrange de le faire même. Iseult n’avait toujours été qu’amour et jalousie des autres. Elle était ce satellite gravitant autour de lui depuis toujours, elle qui avait malgré sa force fulgurante de caractère toujours été dans l’ombre de l’héritier qu’il était malgré lui. Alexander savait que sa sœur était son seul véritable soutien en ce monde, il le savait. Et le pire résidait peut-être dans ce savoir, s’il n’avait pas su qu’elle était si importante, il pourrait lui avouer l’essai qu’il avait eu face à Shaula, ce même essai qui s’était transformé en étreinte charnelle. Mais malgré tout, il n’aimait toujours pas la Black, les pensées du beau brun tournées vers une belle blonde durant cet acte inutilement bestial. Il ne se voulait pas d’avoir été voir ailleurs, non il couchait avec Iseult depuis leurs quinze ans et pourtant, il ne l’avait pas touché depuis la mort de leur mère et la brune lui restait bien plus que fidèle. Alors malgré leur forte proximité qui pouvait vraiment comprendre ce que l’in ressentait pour l’autre. Si l’amour fraternel était bien présent, Alexander ne pouvait nier que sa jumelle n’était autre que son premier amour. Cette personne que l’on pense seulement pour soi. Mais depuis l’annonce de ses fiançailles à Shaula, Alexander voyait l’amour unique chamboulé. On pouvait donc être en couple et ne pas s’aimer… De ce fait, on pouvait aimer plusieurs fois, mais jamais de la même façon. Ce qui en soi était une injure faite à des promesses de jeunesse, mais une chose était certain, jamais il n’aimerait une femme comme il a aimé sa sœur, comme il l’aime encore. Cela serait peut-être plus fort, plus rationnel, mais ce qu’il ressentait face à Iseult n’avait absolument de rien de rationnel dans le fond.

Pourtant, ainsi allongée sur un sofa, sa longue chemise de nuit émeraude contrastante peut avec le cuir des divans, laissant finalement et sensuellement, entrevoir le charme naturel qu’elle abordait. Pourtant à sa question, Iseult ne répondit rien. Juste une simple étreinte après qu’il se soit assis à ses côtés, gardant sa main sur sa cuisse, alors qu’elle huait son parfum, les cheveux de sa sœur avaient cette odeur douce amère qu’il aimait sentir sur sa peau, mais dans un endroit comme Poudlard, il ne pouvait se résoudre à la toucher ici, du moins intimement. Pourtant, c’est presque provocateur que sa main se rapprochait petit à petit du pli de l’aine de sa chère sœur, comme attiré par elle en quelque sorte. Alors que comme elle le voulait, le moment n’était qu’à eux, il sentait toujours le mal être en lui. Ce qui la fit surement grimacer. Il savait qu’elle ressentait ce qui l’animait, même si dans le fond, il aurait préféré être plus discret sur la nature de cette haine… Pourtant, l’un et l’autre n’étaient pas plus et pas moins liés que cette fable, ce conte, cette légende d’où ils tenaient leur premier et second prénom. Tristan et Iseult étaient à l’instar de Roméo et Juliette des amants maudits que tout devait séparer jusqu’à ce que la mort les rapproche définitivement. Alors, elle lui demanda enfin ce qui n’allait pas en glissant sa main dans la sienne. Si quelqu’un passait ici en les voyants, rien n’aurait pu le choquer outre mesure, les jumeaux Lestrange étant d’une nature très proche l’une de l’autre depuis leur première année au collège Poudlard. Mais pouvait-il se résoudre à lui dire ce qui n’allait finalement pas ? Il rapprocha les doigts fins de sa sœur contre ses lèvres en les embrassant doucement, tout en baissant son regard sur les braises dans l’âtre.

« Tu sais… » commençât-il ne déviant pas le regard « Je ne serais vraiment par où commencer, en fait je ne sais pas si c’est le monde qui cloche ou si c’est moi. Iseult… » Ajouta-t-il doucement en se tournant vers elle. « Je n’aime que toi, je t’aime pas sœur, mais… Dans l’absolu, je suis perturbé, je vais me marier et je n’ai pas envie de cette pauvre fin, bien que je ne souhaite en rien aimer Shaula… On devra malgré tout avoir cette vie de petit couple parfait. » Il se coupa un instant, la colère l’envahissant. « Ça me dégoute pour tout dire. Elle semble belle, parfaite, elle semble avoir tout, mais je n’arrive pas à trouver l’intérêt en cette fille. Malgré ce qui s’est passé l’autre nuit. » Dit-il en croissant son regard et en posant son index pour stopper les paroles d’Iseult qui allaient très certainement arriver pour râler « Ne croit pas que j’ai osé te trahir, je n’aime que toi et tu le sais pertinemment, alors ne me fait pas de reproches je t’en conjure. Il est déjà bien délicat de t’avouer cela tout en sachant que je te blesse, mais dans le fond tu sais ce que je ressens alors comment te mentir outre mesure n’est-ce pas ? » Il retourna son regard dans le feu « Oui, j’ai couché avec elle, je lui ai pris ce qui avait de plus précieux, mais finalement, elle n’était pas le centre de mes pensées, juste comme un corps qui était là prêt à plier à mes désirs à ce que cette envie viscérale voulait. Je déteste cette façon de traiter une femme, tu le sais je t’ai toujours traité avec beaucoup d’égard… Et maintenant d’avoir fait cela, je me dégoute. » Alexander pencha sa tête en arrière pour que ses boucles brunes et l’arrière de son cou soient en contact avec le cuir froid, celui qui permettrait peut-être de lui remettre les idées en place. « Je suis terriblement faible, il ne faut pas qu’on le voie, qu’on le sache… » Il tourna les yeux vers un point fixe, non défini… dans la peine ombre… « Que penserait-elle de moi si elle me voyait ainsi… », dit-il en pensant que finalement, la seule femme capable de le comprendre mieux qu’Iseult n’était autre que feu sa mère.
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