Sujet: Que le jeu commence [ Feat Alastor] Lun 6 Avr - 22:46
Alastor & Siobhan Que le jeu commence
A
drénaline, impatience, excitation, sensation… Toutes ces émotions, je les ressentais en ce moment même. Ce n’était pas systématique. Seulement pour deux cours : celui des Sortilèges et celui du Club de Duel. Et en l’occurrence c’était le cas. J’assistais à l’heure actuelle à un cours du club de duel et il fallait bien avouer que mon cœur trépignait d’impatience. Deux élèves étaient en train de s’affronter. Mais ce n’était pas leur combat qui m’intéressait. Non…. C’était bien tout autre chose. Cette chose en question était d’une grande taille, possédant de larges épaules, une chevelure brune à en faire craquer plus d’une et un magnifique visage. Je ne pouvais pas m’empêcher d’observer du coin de l’œil le très sexy professeur Alastor Velrose qui encadrait le cours. Je me mordis la lèvre inférieure et je détournais la tête pour m’obliger à rester discrète. Il devait me prendre pour une psychopathe attardée à force de le reluquer de cette façon. Mais c’était quelque chose que je n’arrivais pas à stopper, bien malgré moi. Mon regard était comme attiré par le sien. Un peu comme s’ils étaient liés… La chute du Poufsouffle me sortit brusquement de mes pensées. Le combat venait de se terminer. C’était mon tour. Un sourire éclatant naquit sur mes lèvres. J’allais enfin pouvoir m’entraîner à nouveau. Alastor désigna une Pouffy que je ne connaissais pas vraiment. Je la saluais chaleureusement et nous nous mîmes en place. Je n’eus pas le temps de réfléchir à une stratégie que déjà elle m’attaqua avec un sort de lévitation. Sort que j’évitais aisément étant donné qu’il était faible et destiné aux débutants. Je me relevais et je lui fis un clin d’œil en pointant ma baguette dans sa direction. Je fis semblant de la tourner pour l’inciter à croire qu’il s’agissait d’un sortilège de Désarmement. Elle y crut et s’apprêta à riposter mais il était déjà trop tard. Je prononçais intérieurement le sort Incarcerem. Des cordes jaillissant de ma baguette magique vinrent la ligoter. Elle perdit rapidement l’équilibre et je lançais un Aresto Momentum pour ralentir sa chute et pour lui éviter des blessures inutiles. Le combat était terminé. Je me rapprochais vers elle et je supprimais le sort lancé auparavant. Tandis que je m’assurais qu’elle allait bien, les élèves commençaient déjà à remballer leur affaire et à quitter la salle. Elle me remercia timidement et je la regardais partir. Ce fut à ce moment-là que je me rendis compte qu’il n’y avait plus personne dorénavant. Juste Alastor et moi… Que devais-je faire ? Le saluer et m’en aller à mon tour, en perdant ainsi une occasion de me rapprocher de lui ? Ou allais-je jouer les rebelles et les impulsives aujourd’hui ? Dire que j’étais censée être une Pouffy et non une Griffy… Ce professeur me rendait différente et ce n’était pas pour me déplaire… Bien au contraire. Etant dos à lui, je serais ma baguette dans la main, préparant déjà mon prochain coup. « Petrificus Totalus » lançais-je en faisant volte-face et en le visant. Et bordel ! Il l’avait encore évité ! Pas étonnant qu’il soit un Auror…J’étais presque certaine qu’il avait déjà effleuré mon intention avant même que je prononce le sort. Je m’assis sur une table, en face de son bureau. « Bon qu’est-ce qui m’a trahit cette fois ? C’est dingue, je n’arrive jamais à te surprendre » râlais-je en croisant les bras et en le défiant volontairement du regard.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Que le jeu commence [ Feat Alastor] Mer 8 Avr - 22:55
Let's play around
Alastor & Siobhan
Alastor restait toujours sur sa faim lorsque l'heure du club de duel prend fin. Quelques soient les années d'étude de chacun et leurs aptitudes, tous ses élèves étaient de jeunes sorciers motivés, plein d'entrain et soucieux d'apprendre à mieux se défendre. La défense contre les moldus semblait être leur principale préoccupation, or, dans l'esprit de l'américain, le danger se trouvait tout aussi bien dans leurs pairs. Il lui suffit, l'espace d'un instant, de repenser à ce discours dangereux prononcé en public à Pré-au-Lard pour se soucier de ce qui se tramait dehors. En tant que sorcier, et surtout en tant qu'auror, il se mit un point d'honneur à calmer les mangemorts et à noyer tous leurs désirs de suprématie. Il savait que malheureusement, c'était un pari risqué qui pouvait lui coûter cher, mais il était intrépide, audacieux, courageux, et n'avait pas peur de grand chose. Les quelques résultats positifs qu'il obtint de ses élèves lui prouvèrent qu'il était utile à la société magique dans son ensemble et cela l'emplit de fierté à chaque instant.
Parmi tous ces élèves, de la troisième jusqu'à la septième année, se dressent des têtes plus douées que d'autres, et parmi les septième année, Velrose n'avait presque d'yeux que pour une seule étudiante : Siobhan. C'était une jeune femme à l'aspect à la fois dur et doux, têtue et obstinée. Parfois il se demanda comment elle s'était retrouvée à Poufsouffle avec un tel caractère, et non pas à Gryffondor. Pas mal de questions sur les maisons avaient tendance à perturber l'auror. Selon lui, séparer les élèves selon des maisons pour leur apprendre à se battre avec les uns les autres dès leur plus jeune âge était une hérésie. Finalement, la guerre prenait tout son sens. Alastor observa la jolie rousse effectuer ses sortilèges avec aise et à peine finit-elle son duel que le cours se termine. Il soupira, déçu de ne pas pouvoir en profiter davantage pour donner ses conseils, mais sourit, ravi de voir que la séance a une fois de plus porté ses fruits. Ces élèves progressaient si rapidement !
Formé comme il l'était, il avait pour habitude de prêter attention à tous les sons, tous les actes, la moindre respiration dans une pièce autre que la sienne. Mais aussi au caractère répétitif de certaines personnes. Souriant à s'en déformer les joues, il vit arriver Siobhan avec son sortilège dérisoire à bien cent mètres à la ronde, se retournant, baguette en main, tandis que son protego était sourd à leurs oreilles car suffisamment maîtrisé pour être informulé. L'américain lâcha un petit rire devant l'étonnement de son étudiante fétiche, pour qui il avait déjà beaucoup d'attachement, faute à sa faiblesse des femmes et d'autant plus à celles qui savaient comment l'attirer dans leurs filets. Jeune ou pas, la rousse était majeure et logiquement pleinement consciente de ses actes. De son côté, Velrose se savait doué de beaucoup de qualités dont celle d'être plus qu'un bel homme : il avait du charisme et une belle présence d'esprit. Devant la familiarité de la Poufsouffle, il prit la décision de répondre sur le même ton, comme si la barrière de l'étudiante et du professeur avait disparu. Il ne restait plus que lui, et elle, en tant qu'homme, et en tant que femme.
— Si tu veux vraiment réussir à me mettre à terre, il te faudra au moins une bonne dizaine d'année d'entraînement pour me rattraper !
Il plaisantait et était fort sérieux à la fois. Il avait de l'expérience, était passé par de sales situations et à l'heure actuelle, Siobhan n'était absolument pas à son niveau. Néanmoins il essayait à chaque séance de faire en sorte que l'écart ne se creuse pas davantage, au contraire. Il quitta la proximité de son bureau pour se rapprocher de la jeune femme, tout sourire.
— Je gage que tu n'es pas restée ici juste pour avoir le plaisir de voir ton sortilège échouer, n'est-ce pas ? Dis moi tout, tu attends certainement quelque chose de moi.
Il croisa les bras et plongea ses prunelles d'un noisette foncé au plus profond des iris brillants de la rousse, l'air résolu.
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